par Yanick Toutain
24/7/2015
"Au lieu de se battre le dos au mur,
un gouvernement de délégués nationaux grecs
aurait appelé les peuples d'Europe
à désigner des juges délégués nationaux
(6 en France par exemple)
et des accusateurs délégués nationaux
(2 en France par exemple)
pour entamer une procédure à l'échelle mondiale
pour juger les responsables de l'escroquerie
dont sont victimes les Grecs.
L'ensemble de la planète
aurait été sollicité pour un tel projet.
Ce sont de tels juges délégués nationaux qui auront à condamner les voyous de la bankoslavoisie coupables du crime international d'escroquerie contre Etat"
L'ensemble des Terriens aurait été sollicité
pour former des pyramides de 400 000 délégateurs
désignant et contrôlant chacune 1 juge délégué national
ou 1 accusateur délégué national.
En commençant par former des groupes de 25 en désignant 1 délégué de base par groupe."
(...)
"Il faut donc, pour la France que 8 pyramides de 400 000 délégateurs se constituent."
Le 15 juillet, l'ex-ministre des finances grec Yanis Varoufakis votait NON. Le même jour, le Huffington Post mettait en ligne les annotations qu'il avait rédigées sur le plan européen contre la Grèce.
Mais, changeant son fusil d'épaule, le comparse d'Alexis Tsipras, a maintenant décidé de manger son chapeau :
sur le blog de THÉO KOUTSAFTIS 23 JUILLET 2015 (bravo pour ses traductions)
Varoufakis : « Pourquoi j’ai voté OUI ce soir »
| extraits (...) Mercredi dernier [15 juillet, ndt] je n’avais pas d’autre choix que celui d’un NON puissant. C’était mon « non », qui est venu s’ajouter au 61,5% de nos concitoyens, en capitulation fondée sur la logique de la non existence d’alternative (la célèbre TINA – there is no alternative), logique que je rejette depuis maintenant trente cinq ans et sur les quatre continents sur lesquels j’ai habité. Aujourd’hui, ce soir [mercredi 22 juillet, ndt] les deux mesures que j’avais moi-même proposé en février viennent à la Vouli d’une façon inimaginable pour moi à l’époque et qui ne nous rend pas honneur en tant que gouvernement SYRIZA.
Comme je l’ai cependant expliqué dans un article récent dans l’Efimerida ton Syntakton [Journal des Rédacteurs, journal de gauche, ndt] avec pour titre « Pourquoi j’ai voté contre », mon but est, malgré mon désaccord fondamental avec nos manœuvres post-référendum, le maintien de l’unité de SYRIZA, le soutien d’Alexis Tsipras et le soutien d’Euclide Tsakalotos. Aujourd’hui donc je vote OUI pour deux mesures que j’avais moi-même proposé, quoique sous des conditions radicalement différentes.
Je suis, malheureusement, certain que mon vote n’aidera pas le gouvernement dans notre but commun. Et ce parce que l’Accord du Sommet de la zone euro, dans laquelle s’incluent les deux mesures de ce soir, est conçu pour échouer. Mais je donne ce vote à mes camarades avec l’espoir qu’ils gagneront du temps afin que, tous ensemble unis, nous préparions la nouvelle résistance à l’autoritarisme, à la misanthropie et à l’accélération et approfondissement politiquement motivés de la crise.
_____________
[i] Ce matin [mercredi 22 juillet, ndt], lors du Comité d’Affaires Économiques de la Vouli, dans lequel je participe, j’ai constaté que pas un seul député n’était d’accord avec le nouveau Code de Procédure Civile, y compris le Ministre de la Justice. C’était un triste spectacle.
Lundi, les banques grecques ont réouvert. Aujourd'hui vendredi, le trio fasciste qui écrase la Grèce a fait défaut.... de sa présence à Athènes....
"La troïka formée par l'Union européenne (UE), le Fonds monétaire international (FMI), et la Banque centrale européenne (BCE) sera renforcée par un représentant du Mécanisme européen de stabilité (MES). La semaine passée, Athènes a introduit une demande d'aide à ce fonds. Le programme d'aide dont il est question est évalué à maximum 86 milliards d'euros étalés sur trois ans, dont 50 milliards proviendraient du MES". (Belga) (source RTL BE)
NOUVELLES MESURES D’AUSTÉRITÉ
POUR TROIS ANNÉES IMPOSÉES AUX PAUVRES GRECS
Mais quels que soient les zigzags, c'est le plan d'écrasement du peuple grec qui continue
(le Monde Adéa Guillot (Athènes, correspondance) ) :
"Les nouvelles discussions – ou faut-il parler du nouveau bras de fer ? – entre le gouvernement grec et les créanciers du pays – Fonds monétaire international (FMI), Commission européenne, Banque centrale européenne (BCE), Mécanisme européen de stabilité (MES) – devaient commencer vendredi 24 juillet. Elles ne débuteront que « dans les prochains jours », a annoncé, en fin d’après-midi la Commission européenne, sans donner plus de précisions sur le calendrier.
Une source ministérielle grecque avait indiqué que la venue des représentants des créanciers devait se faire ce vendredi. La date n’avait pas été confirmée à Bruxelles ou à Washington.
« La mission est en cours de préparation, a confié une source proche des discussions. On discute encore du lieu car il faut trouver un endroit accessible, près des ministères ». Une seconde source a fait part de « problèmes logistiques », qui vont être « rapidement réglés », sans préciser leur nature exacte.
Les représentants des quatre institutions sont attendus à Athènes pour le début d’un marathon estival, qui doit conduire, si possible avant la fin d’août, à l’adoption d’un troisième plan d’aide de plus de 80 milliards d’euros pour les trois prochaines années.(...)
Les négociations des prochains jours porteront aussi et surtout sur le calendrier de la mise en œuvre de nouvelles mesures d’austérité au cours des trois prochaines années. Mais aussi sur l’évaluation des besoins financiers de la Grèce pour préciser le montant du prêt nécessaire – entre 80 milliards et 86 milliards d’euros, selon les premières estimations – ainsi que l’échelonnement des versements.
La Grèce aimerait avoir conclu un accord final avant le 20 août, afin de pouvoir libérer une partie de la somme promise pour rembourser près de 3,5 milliards d’euros à la BCE. Argent dont elle ne dispose pas aujourd’hui.
Le climat entourant ces nouvelles négociations reste lourd, plusieurs voix en Europe continuant de militer presque ouvertement pour une sortie de la Grèce de la zone euro. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, a beau répéter que cette question du « Grexit » est définitivement obsolète, beaucoup en Grèce, notamment dans les rangs du parti de la gauche radicale Syriza, redoutent que les créanciers n’exigent trop d’un Alexis Tsipras qui a déjà montré qu’il était prêt à de lourds compromis et renoncements pour garantir la trajectoire européenne de son pays.
Si un gouvernement du peuple formé de délégués nationaux révocables était au pouvoir, ce ne sont pas 60€ ou 50€ qu'il serait possible de retirer dans les banques ouvertes. Mais ce serait l'Etat grec qui, après avoir confisqué ces banques à leurs capitalistes, chargerait leurs employés de prendre en charge la distribution d'un montant égal à 33€/jour par adulte, 33€/jour par adolescent de 14 ans et plus, de 16,5€/jour par enfant de moins de 14 ans et donc de 100€/jour par famille de 2 enfants jeunes (2 parts, 2 demi-parts) ou de 133€/jour par famille de 3 enfants dont 1 ado.(3 parts 2 demi-parts)
Cette conclusion est celle qu'un lecteur honnête tirera de la lecture des annotations des notes de Yanis Varoufakis ci-dessous.
(Ce texte avait été écrit pour l'essentiel entre dimanche 19 et lundi 20 juillet)
Tsipras avait offert son ministre des finances Yanis Varoufakis en sacrifice au Baal de Schäuble-Merkel, un sacrifice-holocauste en hommage à la puissance de la
bankoslavoisie.
Ces voyous organisent à distance un coup d'Etat voulu par JP Morgan et Goldman Sachs. Leurs marionnettes Merkel, Sarkozy, Hollande étaient d'ailleurs régulièrement espionnées pour s'assurer de leur participation au plan
"Comme ses deux prédécesseurs de droite, l’actuel président socialiste François Hollande n’a pas échappé à la curiosité des grandes oreilles de Washington. Un rapport du 22 mai 2012 de la NSA fait ainsi explicitement référence à une conversation tenue quatre jours plus tôt entre le président fraîchement élu et son premier ministre de l’époque, Jean-Marc Ayrault. La conversation porte sur la volonté de François Hollande d’organiser des « consultations secrètes » avec l’opposition allemande, concernant l’éventualité d’une sortie de la Grèce de la zone euro – un sujet toujours d'actualité. Les analystes de la NSA évoquent dans le même document l’existence de« précédents rapports » concernant des entretiens passés au sujet de la chancelière Angela Merkel. Ce qui laisse donc supposer que les interceptions américaines du président français ont bel et bien été monnaie courante. (source Mediapart)
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par Yanick Toutain
15/7/2015
« si vous ne faites pas toutes ces réformes,
vous serez virés de la zone euro.
C'est ça qui a fait bouger Tsipras.
Il a employé cet argument devant son Parlement :
« Je n'ai pas été élu pour faire sortir la Grèce de l'euro. »
La population grecque étant à 80%
pour le maintien dans la zone euro,
cela lui a permis de faire adopter samedi 11,
par 86% des députés grecs,
le train de réforme que la population avait refusé
à 61% par référendum six jours plus tôt. »
(anonyme de la BCE cité dans le Canard Enchaîné)
C'est le Huffington post qui publiait en scoop le 15 juillet les notes de l'ex-ministre grec :
L'ex-ministre de Tsipras qui choquait tant les voyous de Bruxelles démasquait l'hypocrisie du plan Schäuble- Merkel.
Voici ses notes complétées d'annotations critiques donnant en positif les conclusions du programme libéral- égaliste
"Le sommet de la zone euro souligne la nécessité cruciale de rétablir la confiance avec les autorités grecques [le gouvernement grec doit instaurer une austérité encore plus rigoureuse frappant les citoyens grecs les plus vulnérables, qui ont déjà largement souffert], condition préalable pour un éventuel futur accord sur un nouveau programme du MES [pour un report de ce prêt non viable]. À cet égard, il est essentiel que la maîtrise du processus revienne aux autorités grecques [le gouvernement Syriza doit signer une déclaration stipulant qu’il s’est soumis à la ‘logique’ de la troïka], et les engagements pris dans ce contexte devraient être suivis d'une mise en œuvre effective.
Dès le départ, on remarque que Varoufakis parle d'"austérité encore plus rigoureuse" en concédant donc qu'il avait appartenu un gouvernement qui l'avait gérée.
Qu'il soit clair, donc, qu'un véritable gouvernement du peuple, dès le jour de son arrivée, STOPPERAIT IMMEDIATEMENT toute forme d'austérité.
La totalité des citoyens (par le biais d'une monnaie nouvelle - GREXIT !) serait mise dans l'obligation de limiter sa consommation à 33€ par jour.
On simplifiera la lecture ci-dessous en anticipant la création d'un "révo-monnaie" non commercialisable indexé par exemple sur l'euro de telle façon que 10 révos seraient égaux à 1 euro.
Ce serait donc un montant de 10 000 révos par mois qui serait versé à chaque Grec et donc 333 révos/jour.
Il est attendu d'un État membre de la zone euro demandant l'assistance financière du MES qu'il adresse, lorsque cela est possible, une demande similaire au FMI. Il s'agit d'une condition préalable pour que l'Eurogroupe approuve un nouveau programme du MES. La Grèce demandera donc que le FMI maintienne son soutien (surveillance et financement) à partir de mars 2016 [Berlin continue à croire que la Commission n’est pas digne de confiance pour faire la ‘police’ sur ses propres programmes européens de ‘sauvetage’].
Un gouvernement du peuple couperait tous liens avec cet organisme de bandits dont la prétendue "richesse" provient du pillage des Africains et qui distribue donc le recel d'un vol esclavagiste.
Implorer quoi que ce soit au FMI est une honte.
Compte tenu de la nécessité de rétablir la confiance avec la Grèce, le sommet de la zone euro se félicite que la Grèce ait pris l'engagement de légiférer sans délai sur une première série de mesures [la Grèce doit s’infliger à elle-même un supplice de waterboarding fiscal, avant même qu’un quelconque financement soit proposé].
"Rétablir la confiance" est une expression savoureuse de la part d'une bande de truqueurs de comptabilité au service de Goldman Sachs dont les agents préparèrent soigneusement la catastrophe depuis les années 2000, un complot au service de la banque US JP Morgan dont le plan 2013 de destruction de toutes les institutions politiques constitutionnelles (qui défendent la formoisie européenne depuis les 30 Glorieuses) est en train de se mettre en place.
…. pour en finir avec l'Etat providence européen
Par Stefan Steinberg
19 juin 2013
Dans un document publié à la fin du mois de mai, le géant des banques d’investissement américain JPMorgan Chase réclame l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires.
Le document de 16 pages a été réalisé par le groupe Europe Economic Research de JPMorgan et est intitulé « L’ajustement de la zone euro – bilan à mi-parcours. » Le document commence par faire remarquer que la crise de la zone euro a deux dimensions.
Le lecteur trouvera ici une partie des magouilles du trio Mario Draghi-Louka Papadémos et Petros Christodoulos
Et un autre « ancien de Goldman Sachs, Petros Christodoulos »Ce dernier Petros Christodoulos est présenté par le Canard Enchaîné comme « expert en maquillage des comptes » et a été « chargé par le gouvernement d'Athènes de gérer la dette jusqu'en 2012. »
Un trio de voyous mis en place pour préparer le dépeçage du pays et l'africanisation de la Grèce au profit de la
bankoslavoisie : pillage à bas prix des biens publics et mise en esclavage de ses travailleurs.
« L'adhésion grecque à l'euro, en 2000, a été obtenue sur la base de données fantaisistes. Et, en 2004, le gouvernement a reconnu qu'il avait divisé par deux le chiffre du déficit public depuis 2000. Autant de facéties pratiquées avec l'aide de grandes banques américaines et la bienveillante myopie des autorités européennes.
« Certaines banques se sont employées, durant des années, à rendre plus présentables les comptes de la Grèce, déjà au bord de la faillite. Ainsi, le géant américain Goldman Sachs a vendu à Athènes, au début des années 2000, une tricherie décrite avec pédagogie » par Marc Roche."
"Rétablir la confiance" d'un gang de racketteur. Autant exiger de rétablir la confiance d'un violeur en série.... envers ses victimes
Ces mesures, prises en accord total et préalable avec les institutions, porteront sur:
- Pour le 15 juillet:
• Une rationalisation du régime de TVA [le rendre plus régressif, par des hausses de taux qui encouragent la fraude à la TVA] et un élargissement de l'assiette fiscale afin d'accroître les recettes [porter un grand coup au seul secteur grec de croissance – le tourisme] .
Dès que la révolution aura lieu
1° La TVA disparaîtra immédiatement dans un pays qui versera l'équivalent non euro d'une somme de 33€/jour à chaque citoyen.
2° Par contre une taxe carbone et uranium augmentera les prix hors TVA dans des proportions importantes. Taxe carbone dont une grande partie du montant sera rendue aux Africains.
3° Les touristes apprendront à vivre avec l'équivalent "333 révos-monnaie" (d'une valeur de 33€/jour). La Grèce deviendra une STRUCTURE de SOIN pour la pathologie consumériste des malades mentaux des pays spoliateurs qui viendraient s'y soigner. Mais ces touristes verseront (en échange des 10 000 révos qui leur seraient versés mensuellement) une somme égale à leur montant habituel de consommation (à l'état pathologique)
Exemple : un touriste allemand qui aurait ordinairement un salaire de 3000€ en Allemagne, ne pourrait toucher ses 10000 révos qu'en versant 3000€ en échange.
Telle est la première approche que le lecteur peut avoir ici du "troc révolisationnaire"
• Des mesures directes pour améliorer la viabilité à long terme du système des retraites dans le cadre d'un programme global de réforme des retraites[diminuer les plus basses des petites retraites tout en faisant semblant de ne pas voir que l’épuisement des fonds des caisses de retraite est dû au PSI (ndt : accord de renégociation de la dette avec les créanciers privés) élaboré par la troïka en 2012 et aux effets de la baisse du nombre d’emplois et de la hausse du travail au noir].
La révolisation des retraites consistera en l'alignement général des revenus des retraités sur ceux de l'ensemble de la population : 333 révos valant 33€
• La garantie de la pleine indépendance juridique d'ELSTAT [la troïka exige un contrôle total sur la manière dont la Grèce élabore son équilibre budgétaire, en vue de contrôler complètement l’ampleur de l’austérité qu’elle impose au gouvernement].
On a ici un exemple typique de la mise en oeuvre du coup d'Etat préconisé par la banque JP Morgan : les "indépendances juridiques" ne sont que des mises sous tutelle par la
bankoslavoisie d'organes qui - sur une planète connaissant la justice - devraient fonctionner sur le modèle de l'humanocratie la plus absolue.
• La pleine mise en œuvre des dispositions pertinentes du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire, notamment en rendant opérationnel le conseil budgétaire avant la finalisation du protocole d'accord et en introduisant des réductions quasi automatiques des dépenses en cas de dérapages par rapport à des objectifs ambitieux d'excédents primaires, après avoir sollicité l'avis du conseil budgétaire et sous réserve de l'accord préalable des institutions [le gouvernement grec, qui sait que les objectifs fiscaux imposés ne seront jamais atteints avec l’austérité imposée, doit s’engager dans une austérité plus forte et systématique du fait des dernières erreurs de la troïka] .
OPERATIONS SPECULATIVES
Les "dernières erreurs de la troïka" ne sont que les dernières activités conspirationnistes de cette troïka.
Cela fait des années que les vautours escroquent le pays. La crise de 2010 avait été l'occasion d'aggraver la situation ..... mais.... aussi de piller ce qui pouvait l'être par les complices des saboteurs.
Dans le rapport d'une commission d'enquête de l'Assemblée nationale, en décembre 2010[27], Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, a déclaré : « il n’est pas exclu que les mouvements aient été amplifiés par des opérations spéculatives utilisant des instruments sophistiqués comme les CDS ou les ventes à découvert. » (Wikipédia)
Quant à l'hypocrite formule du texte initial
"introduisant des réductions quasi automatiques des dépenses en cas de dérapages par rapport à des objectifs ambitieux d'excédents primaires".... elle confine au délire ou à la volonté anticipée d'écraser davantage les niveaux de rémunérations.
- Pour le 22 juillet:
• L'adoption du code de procédure civile, qui représente une refonte en profondeur des procédures et modalités propres au système de justice civile et peut accélérer considérablement les procédures judiciaires et réduire les coûts dans ce domaine [les saisies, les expulsions et la liquidation de milliers d’habitations et d’entreprises qui ne sont pas en mesure de rembourser leurs emprunts].
Le gouvernement révolutionnaire balayera tout le vieil édifice judiciaire de la dictature et de la démocrature qui lui a succédé : tous les juges seront révoqués et ce seront des citoyens membres des CDR qui assumeront les tâches de juges.
Et ce seront des juges révocables : de tels juges auraient du mal à imposer la dictature des fous furieux de Bruxelles et à mettre à la rue d'honnêtes citoyens ou encore à fermer de entreprises utiles au peuple.
Quant à "L'adoption du code de procédure civile, qui représente une refonte en profondeur des procédures et modalités propres au système de justice civile".... des délégués révocables issus du peuple enverraient promener les voyous qui tenteraient d'imposer aux Grecs cette dictature Schäuble-JP Morgan-Goldman Sachs. La justice à venir de la Grèce ressemblera 1000 fois plus à celle initiée par Thomas Sankara et ses camarades à partir du 4 août 1983 qu'à ce simulacre de justice que la bourgeoisie impose aux peuples..... et qui n'est que la validation pseudo-scientifique de la spoliation généralisée et la banalisation de la pathologie consumériste de ses acteurs.
• La transposition de la directive relative au redressement des banques et à la résolution de leurs défaillances, avec le soutien de la Commission européenne. Ce n'est qu'après –et immédiatement après– que les quatre premières mesures susmentionnées auront fait l'objet d'une mise en œuvre au plan juridique et que le Parlement grec aura approuvé tous les engagements figurant dans le présent document, avec vérification par les institutions et l'Eurogroupe, qu'une décision pourra être prise donnant mandat aux institutions de négocier un protocole d'accord [le gouvernement Syriza doit être humilié, au point qu’il lui est demandé de s’imposer à lui-même une austérité rigoureuse, en prélude à une nouvelle demande de prêt toxique de sauvetage, ce type même de prêt dont le rejet a fait la célébrité internationale de Syriza].
Ces prétendus "apolitiques" techniciens de la dictature apolitique des banques imposent à un Parlement ce que 61% des électeurs des députés de ce Parlement ont refusé dans un GReférendum dont personne n'a prétendu qu'il aurait été truqué....
Quant à la
"célébrité internationale de Syriza" c'est bel et bien cela que les vautours combattent. Ils ont comme projet de faire manger son propre chapeau à Tsirisas et à la formoisie grecque. Et le jour d'après ce seront les formoisies espagnoles, italiennes et françaises qui sont dans le collimateur.
Cette décision serait prise sous réserve de l'achèvement des procédures nationales et à condition que les conditions préalables prévues à l'article 13 du traité instituant le MES soient réunies, sur la base de l'évaluation visée à l'article 13, paragraphe 1. Afin de pouvoir servir de base à la conclusion positive du protocole d'accord, les mesures de réforme présentées par la Grèce doivent être sérieusement renforcées compte tenu de la profonde dégradation de la situation économique et budgétaire du pays au cours de l'année dernière [le gouvernement Syriza doit acquiescer au mensonge que c’est lui, et non les tactiques d’asphyxie des créanciers, qui a provoqué la forte détérioration de la situation économique au cours des six derniers mois – on demande à la victime de prendre sur elle la faute qui incombe au méchant].
Cela est d'autant plus que le cas que ce sont les méchants étrangers qui ont prété l'argent aux méchants locaux. Qui, principalement en ne payant quasiment aucun impôt, se sont mis l'argent dans la poche, pour l'extrader ensuite...... et regarder leur pays couler....
Quant aux "mesures de réformes" dont les vautours exigent qu'elles soient "sérieusement renforcées", elles ne sont que la continuation économique fasciste du plan JP Morgan de destruction des barrières de protection institutionnelles protégeant les formois européens.
Le gouvernement grec doit s'engager formellement à renforcer ses propositions[de les rendre plus régressives et plus inhumaines] dans un certain nombre de domaines recensés par les institutions, en les accompagnant d'un calendrier suffisamment précis pour ce qui est de la législation et de la mise en œuvre, y compris des critères de référence structurels, des échéances et des critères de référence quantitatifs, afin de donner une idée claire de l'orientation des politiques à moyen terme. Il doit notamment, en accord avec les institutions:
De plus en plus de partisans du Front de Gauche sur Twitter partagent le hatag #ThisIsACoup en commençant à comprendre ce dont il est question réellement.
Mais n'enchaînent pas leur réflexion sur les mesures indispensables pour mettre hors d'état de nuire ces vautours.
Ils ne comprennent ni l'urgence de l'humanocratie, ni celle de l'égalisme, ni celle de l'investissement du peuple.
• Mener d'ambitieuses réformes [coupes] des retraites et définir des politiques visant à compenser pleinement l'incidence budgétaire de l'arrêt de la cour constitutionnelle relatif à la réforme des pensions de 2012 [annuler la décision de la Cour favorable aux retraités] et mettre en œuvre la clause de déficit zéro [réduire de 85% les compléments de retraite que le gouvernement Syriza avait défendus bec et ongle au cours des cinq derniers mois] ou des mesures alternatives mutuellement acceptables[trouver des victimes ‘équivalentes’] d'ici octobre 2015;
Mais pour lutter dans l'unité, il faudrait aussi que les formois spoliateurs acceptent eux aussi de vivre avec 33€/jour.
• Adopter des réformes plus ambitieuses du marché des produits assorties d'un calendrier précis de mise en œuvre de toutes les recommandations du volume I du manuel de l'OCDE pour l'évaluation de la concurrence [les recommandations auxquelles l’OCDE a désormais renoncé après avoir redéfini ces réformes en coopération avec le gouvernement Syriza], y compris dans les domaines suivants: ouverture des magasins le dimanche, périodes de soldes, propriété des pharmacies, lait et boulangeries, à l'exception des produits pharmaceutiques vendus sans ordonnance qui feront l'objet d'une mise en œuvre à un stade ultérieur, ainsi qu'en ce qui concerne l'ouverture de professions fermées essentielles au niveau macro-économique (par exemple, les transports par ferry). En ce qui concerne le suivi du volume II du manuel de l'OCDE, l'industrie manufacturière doit être comprise dans les actions préalables;
Pour qui se prennent donc ces vautours pour se mêler des jours d'ouvertures des magasins, de la vente du lait et du pain ou des périodes de soldes.......
Les activistes du libéral-égalisme savent que l
e véritable marché implique de sortir les humains (et les innovations) du marché et de le mettre en place pour les seuls objets.Ces libéralisations prétendues du marché se mettent en place en parallèle de la persistance de leurs propres systèmes de subventions et aux trucages de véritables lois du marché.
Seule l'investissement du peuple permettra un véritable libéralisme pour les choses. Après l'abolition des diplômes et des droits d'auteurs.
La révolution versera 10€/jour (100 révos/jour) à chaque Grec pour qu'il investisse dans les entreprises ou projets de son choix. Mais sans dividendes
• En ce qui concerne les marchés de l'énergie, procéder à la privatisation de l'opérateur du réseau de distribution d'électricité (ADMIE), à moins que l'on puisse trouver des mesures de remplacement ayant un effet équivalent sur la concurrence, comme convenu par les institutions [ADMIE sera liquidé au profit d’intérêts particuliers étrangers sous commandement des institutions];
Ces sont les irresponsables de l'EDF, GDF, Suez, et leurs alter-ego d'Italie ou d'Allemagne qui prendront pied en Grèce pour imposer leurs règles imbéciles et criminelles !
• En ce qui concerne le marché du travail, entreprendre un réexamen rigoureux et une modernisation des négociations collectives [s’assurer qu’aucune négociation collective n’est possible] , de l'action syndicale [qui doit être interdite] et, conformément à la directive pertinente de l'UE et aux bonnes pratiques, des procédures de licenciement collectif [qui doivent être soumises aux caprices des employeurs], selon le calendrier et l'approche convenus avec les institutions [c’est la troïka qui décide]. Sur la base de ces réexamens, les politiques du marché du travail devraient être alignées sur les meilleures pratiques internationales et européennes, sans que cela se traduise par un retour aux politiques antérieures qui ne sont pas compatibles avec les objectifs de croissance durable et inclusive [il ne doit exister aucun mécanisme permettant aux salariés d’obtenir de meilleures conditions des employeurs];
Il ne faut ici ni faire confiance à la formoisie de Varoufakis-Tsipras-Mélenchon-Filoche ni à la bourgeoisie de Merkel-Schäuble-Hollande-Draghi.
Seule l'égalisme et acceptable: 1000€/mois qui seront versés en 10 000 révos-monnaie à chaque adulte et ado et 500€ (5000 révos) par enfant !
• Adopter les mesures nécessaires pour renforcer le secteur financier, y compris des mesures radicales concernant les prêts non performants [un tsunami de saisies s’annonce] et des mesures visant à renforcer la gouvernance du Fonds hellénique de stabilité financière (HFSF) et des banques [les Grecs qui gèrent le HFSF et les banques n’auront exactement aucun pouvoir de contrôle sur le HFSF et les banques], en particulier en éliminant toute possibilité d'interférence politique, notamment dans les processus de nomination[sauf l’interférence politique de la troïka]. Par ailleurs, les autorités grecques prendront les mesures suivantes:
ABOLITION DES BANQUES, des BOURSES, du CREDIT POUR LA SURVIE DE L'ESPECE HUMAINE
Un gouvernement du peuple aurait abolit les crédits, les banques et toutes les institutions de la riba. Seul l'investissement du peuple peut fournir les montants d'investissements pour les projets utiles.
• Élaborer un programme de privatisation nettement plus étoffé avec une meilleure gouvernance; des actifs grecs de valeur seront transférés dans un fonds indépendant qui monétisera les actifs par des privatisations et d'autres moyens[une structure similaire au Treuhand pour l’Allemagne de l’est est envisagée pour liquider tous les biens publics, mais sans l’équivalent des lourds investissements que l’Allemagne de l’Ouest avait déversés à l’est pour compenser le désastre du Treuhand].
C'est la version numéro 2 du projet qu'on voit ici : dans la première version, c'est Schäuble qui faisait son marché
50 MILLIARDS D'EUROS
A PRIVATISER POUR DEPECAGE
Et c'est à ce titre que le ministre Schäuble avait décidé de s'accaparer – pour une filiale de la banque qu'il préside – un total de 50 milliards de biens publics grecs.
Vous ne rêvez pas : un ministre allemand décidant de confisquer 50 milliards d'euros de propriétés publiques appartenant aux Grecs, de les transférer à un « Institut pour la Croissance » basé au Luxembourg – institut sous le contrôle du même ministre, en tant que président de la maison mère de ce « fonds »
« Il aurait eu pour fonction de vendre lui-même ports et autres pépites grecques à privatiser. Et accessoirement, de s'assurer qu'il n'y ait pas d'« évaporation » des capitaux ainsi réunis et d'amorcer le désendettement du pays. On ne saurait mieux placer les Grecs sous tutelle »
La cerise sur le gâteau étant la présence, aux côtés de Wolfgang Schäuble, de Sigmar Gabriel
la banque KfW «...son vice-président est Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand et leader du SPD. Deux des ennemis les plus connus de Tsipras.
Un fonctionnaire français de la BCE commente pour le Canard Enchaîné :
« Les Allemands, qui n'ont pas digéré les coups tordus de Tsipras, avaient ouvertement la volonté de le punir en l'humiliant »
Mais le but reste toujours le même !
La monétisation des actifs constituera une source permettant le remboursement programmé du nouveau prêt du MES et générera sur la durée du nouveau prêt un montant total fixé à 50 milliards d'euros, dont 25 milliards d'euros serviront au remboursement de la recapitalisation des banques et d'autres actifs, et 50% de chaque euro restant (c'est-à-dire 50% de 25 milliards d'euros) serviront à diminuer le ratio d'endettement, les autres 50% étant utilisés pour des investissements [les biens publics seront liquidés et les maigres sommes ainsi obtenues seront destinées au service d’une dette insoutenable – sans qu’il reste rien pour des investissements publics ou privés]. Ce fonds serait mis en place en Grèce et géré par les autorités grecques sous la supervision des institutions européennes concernées [il sera officiellement en Grèce mais, comme le HFSF ou la Banque de Grèce, il sera intégralement contrôlé par les créanciers].
Un gouvernement du peuple aurait envoyé en enfer les prétendues "dettes" des Grecs et aurait entamé une procédure d'escroquerie massive contre les trois escrocs de Goldman Sachs -Mario Draghi-Louka Papadémos et Petros Christodoulos- et leurs agents locaux.
Au lieu de se battre le dos au mur, un gouvernement de délégués nationaux grecs auraient appelé les peuples d'Europe à désigner des juges délégués nationaux (6 en France par exemple) et des accusateurs délégués nationaux (2 en France par exemple) pour entamer une procédure à l'échelle mondiale pour juger les responsables de l'escroquerie dont sont victimes les Grecs.
L'ensemble de la planète aurait été sollicitée pour un tel projet : désigner 1 juge délégué national par tranche de 10 millions d'habitants (et 1 procureur délégué national pour 30 millions)
Ce sont de tels juges délégués nationaux qui auront à condamner les voyous de la
bankoslavoisie coupables du crime international d'"
escroquerie contre Etat".
L'ensemble des Terriens aurait été solliciter pour former des pyramide de 400 000 délégateurs désignant et contrôlant chacune 1 juge délégué national ou 1 accusateur délégué national.En commençant par former des groupes de 25 en désignant 1 délégué de base par groupe.En accord avec les institutions, et sur la base des bonnes pratiques internationales, un cadre législatif devrait être adopté pour garantir des procédures transparentes et une valorisation adéquate des ventes d'actifs, conformément aux principes et aux normes de l'OCDE sur la gestion des entreprises publiques [la troïka fera ce qu’elle voudra].
Puisque Varoufakis a compris cela pour quelle raison ne préconise-t-il pas des mesures de contre- offensives.
Il n'est pas le général muet et impotent en haut de la colline !
• Conformément aux ambitions du gouvernement grec, moderniser et considérablement renforcer l'administration publique grecque, et mettre en place, sous l'égide de la Commission européenne, un programme de renforcement des capacités et de dépolitisation de l'administration publique grecque [faire de la Grèce une zone sans démocratie sur le modèle de Bruxelles, une forme de gouvernement soi-disant technocratique, politiquement toxique et macro-économiquement inepte] .
La véritable modernisation sera faite par les révolisationnaires et consistera à faire disparaitre le vieux corps des fonctionnaires non révocables.
Une première proposition devrait être présentée d'ici le 20 juillet après discussion avec les institutions. Le gouvernement grec s'engage à réduire encore les coûts de l'administration publique grecque [diminuer les bas salaires tout en augmentant légèrement les salaires des quelques apparatchiks proches de la troïka], conformément à un calendrier convenu avec les institutions;
Le gouvernement du peuple réduira le coût de l'ex-Etat bourgeois grec : tous ses anciens acteurs apprendront à vivre en ne dépensant que 33€/jour !
Ce n'est pas le plan des bourgeois de l'UE !
• Normaliser complètement les méthodes de travail avec les institutions, y compris le travail nécessaire sur le terrain à Athènes, pour améliorer la mise en œuvre et le suivi du programme [la troïka contre-attaque et exige que le gouvernement grec l’invite à revenir à Athènes en vainqueur – la paix carthaginoise dans toute sa splendeur].
C'est l'occupation nazie de la Grèce qui recommence sous d'autres formes !
Le gouvernement doit consulter les institutions et convenir avec elles de tout projet législatif dans les domaines concernés dans un délai approprié avant de le soumettre à la consultation publique ou au Parlement [le parlement grec doit à nouveau, après cinq mois d’une indépendance éphémère, se faire l’annexe de la troïka – faire passer mécaniquement des lois traduites].
Ce qui implique une contre-offensive judiciaire révolisationnaire justifiant une mise en garde-à-vue immédiate de tous les responsable de l'escroquerie contre la Grèce.
Le sommet de la zone euro souligne une nouvelle fois que la mise en œuvre est capitale et, dans ce contexte, se félicite que les autorités grecques aient l'intention de demander d'ici le 20 juillet le soutien des institutions et des États membres en vue d'une assistance technique, et demande à la Commission européenne de coordonner ce soutien de l'Europe;
• À l'exception de la loi sur la crise humanitaire, le gouvernement grec procédera à un réexamen en vue de modifier les dispositions législatives adoptées qui sont contraires à l'accord du 20 février puisqu'elles constituent un retour en arrière par rapport aux engagements pris au titre du programme précédent ou il définira des mesures compensatoires clairement équivalentes pour les droits acquis qui ont été créés par la suite [en plus de promettre qu’il ne légiférera plus de manière autonome, le gouvernement grec annulera rétrospectivement toutes les lois qu’il a fait voter durant ces cinq derniers mois] .
La "loi sur la crise humanitaire" est un avant-goût de la botte fasciste qui s'abat sur la Grèce !!!
Les engagements énumérés plus haut correspondent au minimum exigé pour entamer les négociations avec les autorités grecques. Toutefois, le sommet de la zone euro a clairement indiqué que le fait de commencer des négociations n'exclut pas la possibilité d'un accord final sur un nouveau programme du MES, qui devra reposer sur une décision relative à l'ensemble du paquet (y compris les besoins de financement, le caractère soutenable de la dette et un financement-relais éventuel) [flagellez-vous, imposez plus d’austérité à une économie déjà écrasée par l’austérité, et nous verrons ensuite si l’Eurogroupe vous marquera encore au fer avec de nouveaux prêts toxiques et non viables].
Un "nouveau programme" marque l'intention d'aller en aggravant les choses à mesure que l'ampleur de la trahison de Tsipras s'aggravera elle-même !
Il faut donc relancer une CONTRE-OFFENSIVE !
Le sommet de la zone euro prend acte de ce que les besoins de financement du programme pourraient se situer entre 82 et 86 milliards d'euros, selon les estimations des institutions [l’Eurogroupe a sorti du chapeau un montant exhorbitant, bien supérieur à ce qui est réellement nécessaire, pour souligner qu’une restructuration de la dette est hors de question et que le but du jeu est en fait la servitude infinie de la dette].
L'EUROPE ESCLAVAGISTE DE STRAUSS-KAHN
"la Méditerranée comme notre mer intérieure"
Le but du "jeu" est l'africanisation de la Grèce. Les salaires des Tunisiens à 150 euros par mois n'ont aucune raison de ne pas être imposés aux Grecs aussi !
D'autant que Strauss-Kahn a prévenu : la Méditerranée est un océan intérieur à l'Europe : demain, Egypte, Libye, Tunisie, Algérie seront dans l'Europe et donc Turquie, Liban et Israël aussi !
Pour survivre parmi les géants, l’Europe devra regrouper tous les territoires compris entre les glaces du Nord, les neiges de l’Oural, et les sables du Sud. C’est à dire retrouver ses origines et envisager, à l’horizon de quelques décennies, la Méditerranée comme notre mer intérieure. La logique historique, la cohérence économique, la sécurité démographique, auxquelles j’ajouterai –quoi qu’il en semble- une proximité culturelle issue de la diffusion des religions du Livre, nous montrent la voie. Tout à nos conflits internes, nous ne regardons que vers le Nord et nous négligeons le Sud. C’est là pourtant qu’est le berceau de notre culture. C’est lui qui apportera à la vieille Europe le sang neuf des jeunes générations. C’est lui qui fera de l’Europe le point de passage obligé entre l’Orient et l’Occident. Alexandre, Napoléon, nos folles ambitions coloniales ont cru construire cette unité par la force des armes. La méthode, cruelle et détestable, a échoué mais l’ambition était fondée. Elle le demeure. L’enjeu est de taille. Une alliance de quelques pays européens, même emmenée par le plus puissant d’entre eux, sera peu capable d’affronter seule la pression russe et sera vassalisé par notre allié et ami américain à une échéance qui n’est peut être pas si lointaine. Il y a ceux qui ont déjà choisi cette voie. Ce sont ceux dont je disais plus haut qu’ils ont la vue trop longue. Mais ce n’est pas le cas de tous. C’est aux autres que je m’adresse. (source)
Ceux qui imagineraient que les Tunisiens auront les salaires des Français n'ont rien compris. Le mécanisme fonctionne dans l'autre sens. C'est cela le but des "réformes" actuelles : introduire les salaires tunisiens à 150€ à l'intérieur de l'actuelle Europe.
Il invite ces dernières à étudier les possibilités de réduire l'enveloppe de financement, en suivant une autre trajectoire budgétaire ou grâce à des recettes plus élevées tirées des privatisations [et d’ailleurs, il est bien possible que les cochons puissent voler] .
20 MILLIARDS DE DOLLARS PAR AN: l'EVASION FISCALE EN GRECE
Si Varoufakis comprend cela qu'il nous indique comment abattre en vol des michetons de la porcherie !!
Des recettes plus élevées ?
Il suffit de partir à la poursuite des voleurs
"L'évasion fiscale est estimée à 20 milliards de dollars par an[94]."
Une telle évasion fiscale donne un total de 100 milliards de dollars en 5 ans ! Soit 77 milliards d'euros au cours de l'époque !
On sait donc qui il faut poursuivre !!!
Mais pour cela il faut un gouvernement révolisationnaire !!
Rétablir l'accès au marché, ce qui est un des objectifs de tout programme d'assistance financière, diminue la nécessité de puiser dans l'enveloppe de financement totale [ce que les créanciers feront tout pour éviter, par exemple en s’assurant que la Grèce n’accédera au programme d’assouplissement quantitative de la BCE qu’en 2018, une fois que l’assouplissement quantitatif sera… terminé].
L'abolition des banques rend absurde un tel projet !
Les financements seront pris en charge par les peuples eux-mêmes.
Sans critère de profit !
Le sommet de la zone euro prend note des besoins de financement urgents de la Grèce qui rendent d'autant plus nécessaire de progresser rapidement pour prendre une décision sur un nouveau protocole d'accord: d'après les estimations, ces besoins s'élèveraient à 7 milliards d'euros d'ici le 20 juillet, et à 5 milliards d'euros supplémentaires d'ici la mi-août [encore une nouvelle version de report de prêts non viables].
Les démocrateurs de la démocrature ne cessent de révéler que les milliards d'euros ne font que camoufler leur volonté d'écrasement politico-militaire
Le sommet de la zone euro est conscient qu'il importe de veiller à ce que l'État grec souverain puisse régler ses arriérés vis-à-vis du FMI et de la Banque de Grèce et honorer ses titres de créances dans les semaines qui viennent afin de créer les conditions qui permettront de mener à bonne fin les négociations. Le risque de ne pas pouvoir conclure rapidement les négociations demeure entier pour la Grèce [on exige encore une fois de la victime qu’elle prenne sur elle la faute qui incombe au méchant].
Le rédacteur s'amuse même dans l'ironie " l'État grec souverain puisse régler ses arriérés vis-à-vis du FMI et de la Banque de Grèce "
Le mot "souverain" au lieu de "vassal"!!
Le sommet de la zone euro invite l'Eurogroupe à discuter d'urgence de ces questions.
Compte tenu de l'acuité des problèmes rencontrés par le secteur financier grec, l'enveloppe totale d'un nouveau programme éventuel du MES devrait inclure la constitution d'un fonds de réserve de 10 à 25 milliards d'euros pour le secteur bancaire afin de pouvoir faire face aux éventuels besoins de recapitalisation des banques et aux éventuels coûts de résolution, dont 10 milliards d'euros seraient immédiatement mis à disposition dans un compte ségrégué au MES [la troïka reconnaît que la recapitalisation des banques en 2013-2014, qui ne nécessitait tout au plus que 10 milliards, était insuffisante – mais, bien entendu, rejette la faute sur… le gouvernement Syriza].
La VRAIE faute de Syriza c'est son refus d'abolir le capitalisme et la démocratie esclavagiste !!!
Le sommet de la zone euro est conscient qu'une décision doit être prise rapidement sur un nouveau programme pour que les banques puissent rouvrir, ce qui permettrait d'éviter une augmentation de l'enveloppe de financement totale [la troïka a fermé les banques grecques pour forcer le gouvernement Syriza à capituler et réclame maintenant leur réouverture].
Que propose donc Varoufakis ?
La BCE/le MSU procédera à une évaluation complète après l'été. La réserve globale permettra de combler les éventuelles insuffisances de fonds propres suivant l'évaluation complète après que le cadre juridique aura été appliqué.
De sérieux doutes planent sur le caractère soutenable de la dette grecque [NB: sérieusement? Ça alors!]. Cela est dû au relâchement des politiques au cours des douze derniers mois, qui a entraîné la dégradation récente de l'environnement macroéconomique et financier du pays [Ce n’est donc pas le report des prêts de ‘sauvetage’ non viables en 2010 et 2012 qui, conjugué avec une austérité destructrice de PIB, a entraîné la dette sur des hauteurs aussi élevées – c’est la perspective, devenue réalité, d’un gouvernement qui critiquait ces reports de prêts de ‘sauvetage’ non viables qui a… provoqué la non viabilité de la dette].
Les organisateurs de l'escroquerie ne répondent jamais à la question : QUI A VOLE l'argent dont ils réclament les remboursements ?
Le sommet de la zone euro rappelle que les États membres de la zone euro ont, tout au long de ces dernières années, adopté une série impressionnante de mesures pour soutenir la viabilité de la dette de la Grèce, qui ont allégé le service de la dette de la Grèce et sensiblement réduit les coûts. [les premiers et seconds plans de ‘sauvetage’ ont échoué, la dette explose comme ça devait être le cas puisque le but réel de ces plans de ‘sauvetage’ était de transférer les pertes des banques vers les contribuables européens].
Les "États membres de la zone euro" auront à répondre de leur complicité dans l'escroquerie contre la Grèce.
La prétendue
"série impressionnante de mesures pour soutenir la viabilité de la dette de la Grèce," n'ont été que l'organisation de l'escroquerie au profit d'un groupe de voleurs qu'il faudra identifier.
Nos juges délégués nationaux devront prendre en charge cette tâche.
Il faut donc, pour la France que 8 pyramides de 400 000 délégateurs se constituent. (et donc que 3,2 millions de citoyens se groupent par 25 pour désigner les 6 juges délégués nationaux et les 2 accusateurs délégués nationaux pour préparer le procès contre les auteurs de l'escroquerie contre la Grèce.
En conséquence, dans le cadre d'un éventuel programme futur du MES, et conformément à l'esprit de la déclaration de l'Eurogroupe de novembre 2012 [une promesse de restructuration de la dette au précédent gouvernement grec n’a jamais été tenue par les créanciers], l'Eurogroupe est prêt à envisager, si nécessaire, d'éventuelles mesures supplémentaires (un allongement éventuel des périodes de grâce et des délais de remboursement) afin de faire en sorte que les besoins bruts de financement demeurent à un niveau soutenable. Ces mesures seront subordonnées à la mise en œuvre intégrale des mesures à convenir dans le cadre d'un nouveau programme éventuel et seront envisagées après le premier réexamen qui aura abouti à un résultat concluant [encore une fois, la troïka laissera le gouvernement grec s’échiner sous le poids d’une dette impossible à rembourser et lorsque, au final, le programme se révélera être un échec, la pauvreté s’amplifiera et les revenus s’effondreront encore plus, alors nous envisagerons peut-être une réduction de la dette – exactement ce qu’a promis la troïka en 2012].
Ce sont les organisateurs de l'escroquerie contre les Grecs qui ont le culot d'avoir un vocabulaire de juge "
un allongement éventuel des périodes de grâce".... alors que ce sont eux qu'il faut faire passer en jugement..... sans leur accorder aucune "grâce".
Le sommet de la zone euro souligne que l'on ne peut pas opérer de décote nominale sur la dette [NB: le gouvernement Syriza a suggéré, depuis janvier, une restructuration de la dette, sans réduction, qui maximisait la valeur nette actuelle des remboursements de la Grèce à ses créanciers – proposition rejetée par la troïka car son objectif était tout simplement d’humilier Syriza]. Les autorités grecques réaffirment leur attachement sans équivoque au respect de leurs obligations financières vis- à-vis de l'ensemble de leurs créanciers, intégralement et en temps voulu [NB: ce qui ne peut arriver qu’après une substantielle restructuration de la dette].
Ici, Varoufakis avoue sans le dire qu'il était lui-même en position de quémandeur vis-à-vis des gangsters "
le gouvernement Syriza a suggéré, depuis janvier, une restructuration de la dette"
Il ne s'agit pas de "restructurer" mais de NIER et d'ACCUSER les ESCROCS COMPLOTEURS !
Pour autant que toutes les conditions nécessaires figurant dans le présent document soient remplies, l'Eurogroupe et le conseil des gouverneurs du MES peuvent, conformément à l'article 13, paragraphe 2, du traité instituant le MES, charger les institutions de négocier un nouveau programme du MES, si les conditions préalables énoncées à l'article 13 du traité instituant le MES sont réunies sur la base de l'évaluation visée à l'article 13, paragraphe 1. Pour contribuer à soutenir la croissance et la création d'emplois en Grèce (au cours des trois à cinq prochaines années) [NB :après avoir déjà détruit la croissance et les emplois au cours des cinq dernières années…], la Commission travaillera étroitement avec les autorités grecques pour mobiliser jusqu'à 35 milliards d'euros (dans le cadre de différents programmes de l'UE) en vue de financer des investissements et l'activité économique, y compris au niveau des PME [utilisera le même volume de fonds structurels, plus quelques fonds imaginaires, comme ce qui était déjà disponible entre 2010 et 2014].
Les voyous ne cherchent pas à piller une économie en croissance. Ils cherchent à détruire un pays pour en faire un exemple..... dont ils escomptent qu'il serve d'avertissement pour l'Espagne, l'Italie, la France etc....
Ce sont les organisateurs d'une escroquerie géante - escroquerie dont la fonction annexe était d'enrichir leurs complices et donc la fonction principale était la mise en oeuvre du plan JP Morgan and co d'écrasement de la formoisie européenne.
À titre de mesure exceptionnelle et compte tenu de la situation exceptionnelle dans laquelle se trouve la Grèce, la Commission fera une proposition visant à augmenter le niveau de préfinancement d'un milliard d'euros afin de donner une impulsion immédiate aux investissements, dont se chargeront les colégislateurs de l'UE [sur les 35 milliards annoncés, vous pouvez considérer qu’1 milliard existe réellement]. Le plan d'investissement pour l'Europe offrira également des possibilités de financement pour la Grèce [la plupart des ministres des finances de l’eurozone parlent de ce plan comme d’un programme fantôme]".
Il existe, monsieur Varafoukis, un autre PROGRAMME FANTÔME c'est celui de votre classe sociale, la formoisie.
Nous, les amis des Africains spoliatés, des Chinois et des Indiens spoliatés, nous avons un programme : abolir et détruire votre classe sociale.
Yanis Varoufakis, suicidez-vous sociologiquement comme vous le demande Amilcar Cabral et guérissez de votre pathologie consumériste : apprenez à vivre avec 33 €/jour !
Vous vous sentirez beaucoup mieux dans votre peau : celle d'un Innovant postmarxiste !