Ce sont les chefs de ces miliciens Hutu Power que Bernard Emié a donné l'ordre de laisser fuir 27 juin 1994, près de Gisenyie, à environ 10 km de la frontière avec le Zaïre. PASCAL GUYOT/AFP |
[Ce document signé] a été obtenu par le chercheur François Graner, auteur de plusieurs livres sur le Rwanda et membre de l’association Survie, qui a récemment pu accéder à des archives inexplorées de la présidence Mitterrand grâce à une décision du Conseil d’État. La plus haute juridiction administrative a mis fin, en juin dernier, à des années d’entraves orchestrées par les gardiens de la mémoire de l’ancien chef de l’État et de la politique de la France durant le génocide des Tutsis.
le gouvernement génocidaire, constitué au lendemain d’un attentat ayant tué le président Habyarimana, jugé trop modéré par la frange la plus radicale du pouvoir hutu, a été formé, le 8 avril 1994, dans les locaux mêmes de l’ambassade de France à Kigali, sous le nom de « gouvernement intérimaire du Rwanda » (GIR).
le général Quesnot préconise alors d’appuyer, même au prix d’une « stratégie indirecte », le pouvoir rwandais face aux forces armées tutsies. Le général Quesnot dit, en effet, craindre l’établissement d’un « Tutsiland » (sic), le tout « avec l’aide anglo-saxonne et la complicité objective de nos faux intellectuels remarquables relais d’un lobby tutsi auquel est également sensible une partie de notre appareil d’État ». Le document est annoté de la main du secrétaire général de la présidence de la République, Hubert Védrine, d’un mot : « Signalé ».
Pour en finir avec cette impunité il faut remplacer la quasi totalité des juges français - les 8000 et quelques juges actuels en leur adjoignant 640 000 assistants fonctionnels délégués intermédiaires de base justice plus 128 000 Juges conciliateurs.
Le nombre de juges de tribunaux sanctionnant sera quadruplé 32 000 juges de sanction : 25 600 juges correctionnels (dans 625 tribunaux d'arrondissement au lieu des lamentables 177 actuels tribunaux correctionnels assurant l'impunité des délinquants par une année de délai pour chaque affaire), 5120 juges de tribunaux judiciaires (dans 125 tribunaux dans chacun des 125 districts au lieu des 164 tribunaux judiciaires) , 1024 juges d’appel dans 25 cours d'appel régionales, 204 juges de cassation dans 5 cours provinciales, 40 juges continentaux, 8 juges d’appel continentaux et 1 juge de cassation continental.
Ces juges honnêtes condamneront Juppé, Védrine, Bernard Emié et toute la clique des assassins en uniforme, les complices d'Al Qaeda, de DAECH et - comme on vient de le voir - des génocidaires du Rwanda.
lundi 25 janvier 2021
Bernard Emié , chef de la DGSE française nommé par Macron en 2017 est un des organisateurs du génocide du Rwanda qui a signé l'ordre d'Alain Juppé de laisser s'enfuir ses complices Hutu Power
Rien de surprenant que Macron nomme un assassin génocidaire pour surveiller les Africains et les Français, protéger les terroristes du Mali et assassiner sur le territoire français...
Notre article d'hier montrait comment les jihadistes Ansardine étaient les protégés de la DGSE - sous Bernard Emié comme sous ses prédécesseurs Bernard Bajolet de 2013 à 2017 comme sous Erard Corbin de Mangoux qui organisa le recrutement des jihadistes avec le général Benoit Puga et Alain Juppé
C'est Médiapart qui publie ce document qui devrait avoir déclenché l'arrestation immédiate de Bernard Emié et son placement en garde-à-vue
Rwanda: un document inédit prouve, vingt-cinq ans après, l’ordre de la France de laisser s’enfuir les génocidaires.
— Fabrice Arfi (@fabricearfi) February 14, 2021
En connaissance de cause.
Nos révélations. https://t.co/qBhNR46f0f
Rwanda: un document prouve l’ordre de la France de laisser s’enfuir les génocidaires
14 février 2021 | Par Fabrice Arfi
Juillet 1994. Les principaux membres du gouvernement responsable du génocide des Tutsis sont dans une zone contrôlée par l’armée française. Leur arrestation est possible et même réclamée. Un document inédit, émanant du cabinet du ministre des affaires étrangères de l’époque, Alain Juppé, prouve aujourd’hui que la France a préféré les laisser partir. Il est signé de l’actuel patron de la DGSE.(..)
A défaut de celle d'un juge honnête (ils sont tellement rares en France), il a fallu l'obstination d'un historien François Graner, pour que cette preuve soit rendue publique
[Ce document signé] a été obtenu par le chercheur François Graner, auteur de plusieurs livres sur le Rwanda et membre de l’association Survie, qui a récemment pu accéder à des archives inexplorées de la présidence Mitterrand grâce à une décision du Conseil d’État. La plus haute juridiction administrative a mis fin, en juin dernier, à des années d’entraves orchestrées par les gardiens de la mémoire de l’ancien chef de l’État et de la politique de la France durant le génocide des Tutsis.
C'est sans surprise qu'on voit le criminel Alain Juppé - un des pires protecteurs des terroristes MNLA du Mali - apparaitre comme le donneur d'ordre de la libération des génocidaires :
Le document en question est un télégramme « confidentiel diplomatie » émis le 15 juillet 1994 par le cabinet du ministre des affaires étrangères de l’époque, Alain Juppé, aujourd’hui membre du Conseil constitutionnel, et adressé à l’ambassadeur Yannick Gérard, alors représentant du Quai d’Orsay auprès des militaires français envoyés au Rwanda dans le cadre de l’opération Turquoise.
L’ambassadeur Gérard avait réclamé le jour même des « instructions claires » du gouvernement (pour lui et pour l’armée française) afin de procéder sur place à l’arrestation des autorités qui, écrivait-il dans un télégramme, « portent une lourde responsabilité dans le génocide ». Le fait est que les principaux membres du gouvernement génocidaire, au premier rang desquels son président, Théodore Sindikubwabo, se trouvaient alors dans une zone intégralement contrôlée par l’armée française, à proximité du Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo), pays frontalier du Rwanda.
Grande naïveté de Yannick Gérard s'imaginant que Mitterrand, Balladur et Juppé allaient procéder à l'arrestation de leurs complices génocidaires !
« Nous n’avons pas d’autre choix, quelles que soient les difficultés, que de les arrêter ou de les mettre immédiatement en résidence surveillée en attendant que les instances judiciaires internationales compétentes se prononcent sur leur cas », soulignait le haut fonctionnaire, conscient d’avoir des génocidaires identifiés à portée de main.
On constate donc ici que la justice internationale ne fut pas soucieuse de chercher les responsables de la fuite des criminels Hutu Power.
La réponse du gouvernement français fut pourtant à l’exact opposé de la requête de l’ambassadeur Gérard. Dans le télégramme du 15 juillet, rédigé à 18 h 22 et adressé à « Yannick Gérard seul », le cabinet du ministre Juppé donne ainsi pour instruction de transmettre aux autorités génocidaires « notre souhait qu’elles quittent » la zone contrôlée par les forces armées françaises.
Le message à transmettre semble si délicat que le cabinet Juppé demande à son ambassadeur de ne pas s’entremettre personnellement avec les génocidaires. « Vous pouvez en revanche utiliser tous les canaux indirects et notamment vos contacts africains, en ne vous exposant pas directement », peut-on lire dans le télégramme, qui a d’ailleurs pour titre: « Le département vous autorise à passer notre message de manière indirecte ».
Ce n'est pas par "délicatesse" comme le suggère Fabrice Arfi l'auteur de l'article pour Médiapart mais par souci de camoufler les PREUVES
« Vous soulignerez que la communauté internationale et en particulier les Nations unies devraient très prochainement déterminer la conduite à suivre à l’égard de ces soi-disantes autorités », précise encore le télégramme, qui, insistant de la sorte sur une décision à venir de la communauté internationale, offre un sauf-conduit au gouvernement génocidaire pour quitter sans la moindre anicroche le territoire sous contrôle français. Et passer au Zaïre.
Le document porte la signature « EMIE ». Il s’agit de Bernard Émié, l’actuel directeur de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), l’un des principaux services secrets français, qui était à l’époque conseiller d’Alain Juppé au ministère des affaires étrangères, avant de rejoindre l’Élysée sous la présidence de Jacques Chirac.
Qu'un ordre pareil soit signé d'un "conseiller" prouve que les structures institutionnelles du Deep State Franceàfric ne respectent en aucune façon la Constitution française
Wikipédia: Entre 1993 et 1995, Bernard Emié est appelé au cabinet d'Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, en qualité de chargé de mission. En 1995, il rejoint la présidence de la République auprès de Jacques Chirac et de son conseiller diplomatique d'alors, Jean-David Levitte, comme conseiller technique et conseiller diplomatique-adjoint.
LA COMPLICITE DE RENAUD, BARBARA ET DE L'INNOVOISIE POUR PROTEGER MITTERRAND ET LES ASSASSINS DU RWANDA
Les Français sont intoxiqués depuis 1987 - assassinat de Thomas Sankara - et depuis 1994 - génocide du Rwanda - sur le caractère criminel de la quasi totalité du personnel politique français. Des assassins RPR, UMP, PS etc.... corrompus par la FranceàfricC'est cet enfumage de l'innovoisie française qui permet à la Franceàfric de continuer à se donner une apparence humaine - quand il ne sont qu'une clique de psychopathes tous complices de la mort de près d'un million d'Africain - sans compter les enfants victimes du génocide sanitaire.
LES JUGES FRANCAIS COMPLICES DES GENOCIDAIRES
DE l'ELYSEE, MATIGNON ET DU QUAI D'ORSAY
En réalité les génocidaires étaient les pantins directs de l'Elysée, de Matignon et du Quai d'Orsay : Mitterrand comme Juppé, Védrine comme toute la clique - Bernard Emié inclus - auraient du finir leurs jours en prison. Mais il aurait fallu des juges honnêtes en France. Mais ceux comme Bernard Borrel sont assassinés avec les complicité de leurs collègues magistrats.
On connaissait la quasi-totalité des preuves dès 1994
Cela est si vrai que le gouvernement génocidaire, constitué au lendemain d’un attentat ayant tué le président Habyarimana, jugé trop modéré par la frange la plus radicale du pouvoir hutu, a été formé, le 8 avril 1994, dans les locaux mêmes de l’ambassade de France à Kigali, sous le nom de « gouvernement intérimaire du Rwanda » (GIR).
C’est un certain Théodore Sindikubwabo, ancien président de l’Assemblée nationale, qui sera choisi pour diriger le pays avant que celui-ci ne s’enfonce dans les ténèbres. Pédiatre de formation, Sindikubwabo est considéré comme l’un des commanditaires du génocide, soupçonné d’avoir personnellement incité aux massacres – notamment à l’occasion d’un discours retransmis le 19 avril sur Radio Rwanda – et d’avoir démis de leurs fonctions les préfets et autorités qui ne tuaient pas assez.
Sindikubwabo fait partie des responsables politiques du génocide qui ont pu rallier le Zaïre en juillet 1994 avec l’aval du gouvernement français. Il est mort en 1998 dans des circonstances mal connues et sans jamais avoir été inquiété pour ses crimes.
Mais ces preuves qui devraient conduire en prison tous ces assassins du Conseil constitutionnel (Juppé ..) de la DGSE etc.... les juges voyous s'en contrefichent. Ils auraient pu les chercher et les trouver depuis plus d'un quart de siècle.
La complicité directe avec les génocidaires du général Quesnot, d'Hubert Védrine et donc de François Mitterrand est connue depuis longtemps. Même si de nouvelles preuves ressortent encore des archives camouflées.
Il existe dans les archives disponibles la trace d’un contact, en mai 1994, entre Sindikubwabo et le général Christian Quesnot, le chef d’état-major particulier du président de la République. Dans une note du 6 mai écrite à l’attention de François Mitterrand, après son échange avec le nouveau chef de l’État génocidaire – les massacres ont débuté un mois plus tôt –, le militaire indique que le dignitaire rwandais le « remercie » pour tout ce qu’il a « fait pour le Rwanda ».
Dans ses commentaires personnels à la fin du document, le général Quesnot préconise alors d’appuyer, même au prix d’une « stratégie indirecte », le pouvoir rwandais face aux forces armées tutsies. Le général Quesnot dit, en effet, craindre l’établissement d’un « Tutsiland » (sic), le tout « avec l’aide anglo-saxonne et la complicité objective de nos faux intellectuels remarquables relais d’un lobby tutsi auquel est également sensible une partie de notre appareil d’État ». Le document est annoté de la main du secrétaire général de la présidence de la République, Hubert Védrine, d’un mot : « Signalé ».
Pourtant, sur le terrain, la diplomatie et les services de renseignements français ne cessent d’accumuler des éléments sur la responsabilité du gouvernement intérimaire dans le génocide.
Un télégramme « confidentiel diplomatie » daté du 10 juillet 1994 de l’ambassadeur Gérard, également découvert par le chercheur François Graner grâce à la décision du Conseil d’État de juin dernier, évoque même « un témoignage digne de foi qui confirme la responsabilité collective et personnelle des autorités de Gisenyi [le gouvernement génocidaire – ndlr] dans les massacres ». Le diplomate ajoute que, selon d’autres témoignages « directs et concordants », le président Sindikubwabo a personnellement appelé à plusieurs reprises à « l’élimination totale des Tutsis » et que l’une de ses ministres a, en particulier, réclamé le massacre « des femmes et des enfants ».
Cinq jours plus tard, c’est donc en parfaite connaissance de cause que l’ambassadeur Gérard demande des « instructions claires » au gouvernement pour pouvoir mettre aux arrêts ou, au moins, en résidence surveillée les génocidaires.
En vain.
NE PAS PLACER IMMEDIATEMENT ALAIN JUPPE EN GARDE-A-VUE SERA UNE NOUVELLE PREUVE DE LA COMPLICITE DU PROCUREUR FRANCOIS MOLINS AVEC LES TERRORISTES DU MALI, DE CÔTE D'IVOIRE ET DES GENOCIDAIRES DU RWANDA ET DE LEURS CHEFS
Juppé est comme Bernard Emié, un menteur professionnel. Quand Bernard Emié protège Iyad Ag Ghali et donc l'aide à s'installer en Côte d'Ivoire pour y protéger Ouattara, il crie au loup.
"Al-Qaïda au Sahel développe actuellement 1 «projet d’expansion» vers le golfe de Guinée, en particu. Côte d’Ivoire&Bénin, a assuré lundi 3 février Bernard Émié, patron du renseignement extérieur français, dans 1 rare intervention publique, rapporte l’AFP.https://t.co/BK08VPB2il
— AMB (@AMARIEBL) February 7, 2021
En réalité, depuis des années, la DGSE est occupé à lutter contre les CONCURRENTS d'Al Qaeda. Iyad Ag Ghali ne nargue pas les services secrets français depuis 2012, il est leur pantin. Les déclarations de Bernard Emié ne sont pas un avertissement. C'est comme Macron parlant des variants pour nous annoncer que son PROJET est de les laisser circuler.
Il est rarissime que le patron des services secrets français prenne la parole. Et c’est pour mettre en garde l’Afrique de l’Ouest que le chef de la DGSE, Bernard Émié, est sorti de sa réserve, le 2 février. Selon lui, après s’être enracinés au Sahel, les groupes djihadistes visent une expansion vers le Bénin et la Côte d’Ivoire. Une sortie qu’analyse Aujourd’hui au Faso.
La menace n’est ni nouvelle ni surprenante, mais la piqûre de rappel du patron du renseignement français n’est pas superfétatoire. Bernard Émié a le mérite de souligner que cette guerre oblique qui fait rage dans le Sahel et à laquelle les armées nationales – Barkhane [la force de l’armée française, qui intervient depuis 2012 au Sahel] et le G5 Sahel [nom donné à la force conjointe des pays de la région, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad] – font face se fixe maintenant comme cibles la Côte d’Ivoire et le Bénin.
Ainsi selon Bernard Emié, le chef de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), Aqmi [Al-Qaida au Maghreb islamique, l’un des principaux groupes terroristes de la région] est sur le sentier de la guerre vers ces deux pays. Une réunion des caïds de ces organisations terroristes quelque part au Sahel filmée courant février 2020, et qui vient d’être diffusée par la sécurité extérieure française, est venue étayer cette assertion [ces images montrent le chef d’Al-Qaida au Sahel, Iyad Ag Ghali, son numéro deux, Amadou Koufa, et l’ancien chef d’Aqmi, tué par l’armée française en juin 2020, Abdelmalek Droukdel].(source Courrier International)
Quand Alain Juppé donnait les ordres de protéger les génocidaires, il rendait publique une déclaration contraire.
Lire ce passage de l'article de Fabrice Arfi
Le document du cabinet Juppé sur l’ordre de laisser filer les génocidaires, daté lui aussi du 15 juillet, vient aujourd’hui conforter le soupçon d’un ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, en accord avec la politique élyséenne, bien qu’appartenant à un gouvernement de cohabitation dirigé par Édouard Balladur. Ce dernier fera d’ailleurs savoir à ce sujet, en 1998, qu’il « n’était pas question » aux yeux de Mitterrand « de châtier les auteurs hutus du génocide ». « Et il n’était pas question aux miens, ajoutait-il, de permettre à ceux-ci d’aller se mettre à l’abri au Zaïre ».
C’est pourtant exactement ce qui s’est passé, et ce, sur ordre de son propre ministre Alain Juppé. Sur le terrain, l’exfiltration est pilotée par le lieutenant-colonel Jacques Hogard, qui commande le groupement Sud-Turquoise au Rwanda, formé de troupes de la Légion étrangère.
En 2014, le criminel Juppé faisait son enfumage
"J'ai été le premier responsable politique français à (dénoncer le génocide, ndlr) devant le Conseil des ministres de l'Union européenne d'abord puis à l'Assemblée nationale le 18 mai 1994", a déclaré ce vendredi Alain Juppé dans une réponse à cette lettre. Il a également souligné que la France avait de son côté lancé l'opération Turquoise "face à l'inaction internationale" et dénoncé "l'opération de falsification historique dont la France est régulièrement la cible depuis 20 ans". (L'Express)Dans la réalité, le Quai d'Orsay protégeait ses criminels Hutu Power
Dans un supplément spécial consacré aux opérations au Rwanda, la revue militaire Képi blanc a résumé des années plus tard la situation dans un style d’une raideur militaire qui ne fait guère dans la contorsion : « L’EMT [état-major tactique] provoque et organise l’évacuation du gouvernement de transition rwandais vers le Zaïre. »
Le lieutenant-colonel Hogard confirmera lui-même à plusieurs occasions les faits, notamment au journaliste David Servenay et à l’universitaire Gabriel Périès, auteurs du livre Une guerre noire (La Découverte). Dans cet ouvrage, le militaire raconte être allé voir en ces termes son homologue zaïrois pour lui parler des génocidaires qu’il s’apprêtait à laisser partir : « Vous ne fermez pas les frontières, vous les laissez poreuses, je ne veux pas que vous empêchiez ces gens-là de partir, le Zaïre est grand, ils n’ont que ça pour partir.»
Dès le 16 juillet, c’est-à-dire au lendemain du télégramme envoyé par le cabinet Juppé, le lieutenant-colonel Hogard rencontre le chef de l’État du Rwanda pour lui faire savoir que lui et ses hommes doivent – et peuvent – partir dans les vingt-quatre heures. Et c’est ainsi que la France escorte du Rwanda à la frontière zaïroise parmi les principaux responsables politiques du génocide.
Un militaire de l’opération Turquoise, Guillaume Ancel, a raconté des années plus tard dans un livre (Rwanda, la fin du silence, éditions Belles Lettres) avoir vu le lieutenant-colonel Hogard quelque temps après cette scène. « Certes, il est convaincu que ce n’est pas notre rôle de rendre justice, mais escorter poliment des décideurs qui ont de terribles responsabilités dans les massacres et “du sang jusqu’au cou” le tourmente. Il aurait pu les arrêter, il aurait même pu les neutraliser, mais ses ordres ne lui laissaient pas le choix », a-t-il témoigné.
Un document déclassifié de l’état-major de l’armée française confirme que les membres du gouvernement génocidaire « ont franchi la frontière rwando-zaïroise » le 17 juillet en fin de journée, « l’option clairement avouée étant de replier également le reste des FAR [forces armées du gouvernement – ndlr] avec leur armement au Zaïre, afin de poursuivre la résistance depuis ce pays ».
La Franceàfric est une mafia criminelle.
En France aucun juge n'a tenté de faire Mani Pulite. La seule qui tenta d'interpeller le terroriste Guillaume Soro ne le fit pas pour l'attaquer de la télévision ivoirienne - sous protection d'un commissaire de police français - Jean-Marie Bourry, jamais inquiété pour cela - mais pour "torture et séquestration" du fils du président Laurent Gbagbo.
Pour en finir avec cette impunité il faut remplacer la quasi totalité des juges français - les 8000 et quelques juges actuels en leur adjoignant 640 000 assistants fonctionnels délégués intermédiaires de base justice plus 128 000 Juges conciliateurs.
Le nombre de juges de tribunaux sanctionnant sera quadruplé 32 000 juges de sanction : 25 600 juges correctionnels (dans 625 tribunaux d'arrondissement au lieu des lamentables 177 actuels tribunaux correctionnels assurant l'impunité des délinquants par une année de délai pour chaque affaire), 5120 juges de tribunaux judiciaires (dans 125 tribunaux dans chacun des 125 districts au lieu des 164 tribunaux judiciaires) , 1024 juges d’appel dans 25 cours d'appel régionales, 204 juges de cassation dans 5 cours provinciales, 40 juges continentaux, 8 juges d’appel continentaux et 1 juge de cassation continental.
Ces juges honnêtes condamneront Juppé, Védrine, Bernard Emié et toute la clique des assassins en uniforme, les complices d'Al Qaeda, de DAECH et - comme on vient de le voir - des génocidaires du Rwanda.