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Yanis Varoufakis, learn to live by restricting your monthly total consumption to 1000 euros

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MetroNews
par Yanick Toutain
REVACTU
29-30 10 2015




Yanis, I'll give you good advice.
It will make you more intelligent and more able to stop lying to yourself by playing the "oracles (or gurus) inspired by Gods" throughout Europe.
My advice: learn to live by restricting your monthly total consumption to 1000 euros.
Nothing else.
1000 euros, the price that was paid to you for a minute of your interview in Italy!
That makes 33 euros per day.
You will struggle!
But it will be very profitable!
You then begin to understand the absurdity of the fabric of stupidities that you state for a while.
You begin to understand the beginning of the (real) postmarxism.
You will begin to understand the meaning of "consumerist pathology".
You begin to understand that someone who consumes more than the world average GDP goes - by this fact! ipso facto - unable to understand the fundamental economics of the planet: the predatory aggression.
So you begin -by consuming only 1000 euros per month-, to understand that all your combat (pseudo-fight) against Tsipras and his betrayal - was a different kind of betrayal.

VENDREDI 21 AOÛT 2015



Yanis, je vais vous donner un bon conseil. Il vous rendra plus intelligent et plus à même de cesser vous mentir à vous-même en jouant les pythies (ou les gourous) inspiré des Dieux dans toute l'Europe.
Voici mon conseil : apprenez à vivre en limitant votre consommation totale mensuelle à 1000 euros.
Rien de plus.
1000 euros, c'est le prix qui vous a été versé pendant une minute de votre interview en Italie !
Cela fait 33 euros par jour.
Vous aurez du mal !
Mais cela vous sera extrêmement profitable !
Vous commencerez alors à comprendre l'absurdité du tissu d'âneries que vous énoncez depuis un moment.
Vous commencerez à comprendre le début du postmarxisme.
Vous commencerez à comprendre le sens de "pathologie consumériste".
Vous commencerez à comprendre le fait que quelqu'un qui consomme plus que le PIB moyen mondial se rend - par ce fait même ! ipso facto - incapable de comprendre le fonctionnement économique fondamental de cette planète : l'agression spoliatrice.
Vous commencerez donc, en ne consommant que 1000 euros par mois, à comprendre que tout votre combat (pseudo-combat) contre Tsipras et sa trahison - a lui-même été une autre sorte de trahison.

VENDREDI 21 AOÛT 2015


Grèce: La plate-forme de gauche tombe dans le piège de Tsipras-le-traître (Il faut "Tout le pouvoir aux délégués révocables"& "révo-monnaie" !)

VENDREDI 7 AOÛT 2015

GREXIT FRANCEXIT Varoufakis voit le complot visant la France mais ne crie toujours pas "Tout le pouvoir aux délégués révocables"










VENDREDI 24 JUILLET 2015

Grèce: Yanis Varoufakis vote "oui" quand la Troïka fasciste devient Quartet (annotations des notes rédigées par Yanis Varoufakis le 15 juillet sur l'"accord" européen)









par Yanick Toutain
24/7/2015



"Au lieu de se battre le dos au mur,
un gouvernement de délégués nationaux grecs 
aurait appelé les peuples d'Europe
 à désigner des juges délégués nationaux 
(6 en France par exemple)
et des accusateurs délégués nationaux
(2 en France par exemple)
pour entamer une procédure à l'échelle mondiale
 pour juger les responsables de l'escroquerie
 dont sont victimes les Grecs.
L'ensemble de la planète
aurait été sollicité pour un tel projet.
Ce sont de tels juges délégués nationaux qui auront à condamner les voyous de la bankoslavoisie coupables du crime international d'escroquerie contre Etat"
L'ensemble des Terriens aurait été sollicité
 pour former des pyramides de 400 000 délégateurs
désignant et contrôlant chacune 1 juge délégué national
 ou 1 accusateur délégué national.
En commençant par former des groupes de 25 en désignant 1 délégué de base par groupe."
(...)
"Il faut donc, pour la France que 8 pyramides de 400 000 délégateurs se constituent."



Le 15 juillet, l'ex-ministre des finances grec Yanis Varoufakis votait NON. Le même jour, le Huffington Post mettait en ligne les annotations qu'il avait rédigées sur le plan européen contre la Grèce.
Mais, changeant son fusil d'épaule, le comparse d'Alexis Tsipras, a maintenant décidé de manger son chapeau :
       sur le blog de THÉO KOUTSAFTIS 23 JUILLET 2015 (bravo pour ses traductions)
 Varoufakis : « Pourquoi j’ai voté OUI ce soir »


Yanis Varoufakis apprenez à vivre en dépensant seulement 1000 euros par mois !

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MetroNews
par Yanick Toutain
REVACTU
29-30 10 2015



Yanis, je vais vous donner un bon conseil.
 Il vous rendra plus intelligent et plus à même de cesser vous mentir à vous-même en jouant les pythies (ou les gourous) inspiré des Dieux dans toute l'Europe.
Voici mon conseil : apprenez à vivre en limitant votre consommation totale mensuelle à 1000 euros.
Rien de plus.
1000 euros, c'est le prix qui vous a été versé pendant une minute de votre interview en Italie !
Cela fait 33 euros par jour.
Vous aurez du mal !
Mais cela vous sera extrêmement profitable !
Vous commencerez alors à comprendre l'absurdité du tissu d'âneries que vous énoncez depuis un moment.
Vous commencerez à comprendre le début du postmarxisme.
Vous commencerez à comprendre le sens de "pathologie consumériste".
Vous commencerez à comprendre le fait que quelqu'un qui consomme plus que le PIB moyen mondial se rend - par ce fait même ! ipso facto - incapable de comprendre le fonctionnement économique fondamental de cette planète : l'agression spoliatrice.
Vous commencerez donc, en ne consommant que 1000 euros par mois, à comprendre que tout votre combat (pseudo-combat) contre Tsipras et sa trahison - a lui-même été une autre sorte de trahison.

VENDREDI 21 AOÛT 2015


Grèce: La plate-forme de gauche tombe dans le piège de Tsipras-le-traître (Il faut "Tout le pouvoir aux délégués révocables"& "révo-monnaie" !)

VENDREDI 7 AOÛT 2015

GREXIT FRANCEXIT Varoufakis voit le complot visant la France mais ne crie toujours pas "Tout le pouvoir aux délégués révocables"










VENDREDI 24 JUILLET 2015

Grèce: Yanis Varoufakis vote "oui" quand la Troïka fasciste devient Quartet (annotations des notes rédigées par Yanis Varoufakis le 15 juillet sur l'"accord" européen)









par Yanick Toutain
24/7/2015



"Au lieu de se battre le dos au mur,
un gouvernement de délégués nationaux grecs 
aurait appelé les peuples d'Europe
 à désigner des juges délégués nationaux 
(6 en France par exemple)
et des accusateurs délégués nationaux
(2 en France par exemple)
pour entamer une procédure à l'échelle mondiale
 pour juger les responsables de l'escroquerie
 dont sont victimes les Grecs.
L'ensemble de la planète
aurait été sollicité pour un tel projet.
Ce sont de tels juges délégués nationaux qui auront à condamner les voyous de la bankoslavoisie coupables du crime international d'escroquerie contre Etat"
L'ensemble des Terriens aurait été sollicité
 pour former des pyramides de 400 000 délégateurs
désignant et contrôlant chacune 1 juge délégué national
 ou 1 accusateur délégué national.
En commençant par former des groupes de 25 en désignant 1 délégué de base par groupe."
(...)
"Il faut donc, pour la France que 8 pyramides de 400 000 délégateurs se constituent."



Le 15 juillet, l'ex-ministre des finances grec Yanis Varoufakis votait NON. Le même jour, le Huffington Post mettait en ligne les annotations qu'il avait rédigées sur le plan européen contre la Grèce.
Mais, changeant son fusil d'épaule, le comparse d'Alexis Tsipras, a maintenant décidé de manger son chapeau :
       sur le blog de THÉO KOUTSAFTIS 23 JUILLET 2015 (bravo pour ses traductions)
 Varoufakis : « Pourquoi j’ai voté OUI ce soir »


Yanis, I'll give you good advice.
It will make you more intelligent and more able to stop lying to yourself by playing the "oracles (or gurus) inspired by Gods" throughout Europe.
My advice: learn to live by restricting your monthly total consumption to 1000 euros.
Nothing else.
1000 euros, the price that was paid to you for a minute of your interview in Italy!
That makes 33 euros per day.
You will struggle!
But it will be very profitable!
You then begin to understand the absurdity of the fabric of stupidities that you state for a while.
You begin to understand the beginning of the (real) postmarxism.
You will begin to understand the meaning of "consumerist pathology".
You begin to understand that someone who consumes more than the world average GDP goes - by this fact! ipso facto - unable to understand the fundamental economics of the planet: the predatory aggression.
So you begin -by consuming only 1000 euros per month-, to understand that all your combat (pseudo-fight) against Tsipras and his betrayal - was a different kind of betrayal.

VENDREDI 21 AOÛT 2015


Les recherches "Sankara" sur Google sont la température révolutionnaire croissante vers le CIRAF, le CNR africain appuyé sur 40 millions de CDR

texte postmarxiste de 2007 prévoyait "L'attaque de l'Irak par Bush avait pour FONCTION de favoriser le recrutement de dizaines de milliers de fanatiques islamistes intégristes"

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présentation 2015 par Yanick Toutain
REVACTU
26/10/2015

"l'attaque de l'Irak par Bush avait pour FONCTION de favoriser le recrutement de dizaines de milliers de fanatiques islamistes intégristes"
Yanick Toutain 5 avril 2007 

Le principal intérêt de ce texte est de montrer que l'irruption de DAECH ne doit rien au hasard. Ce groupe de terroristes islamofasciste avait été pronostiqué dès le début de l'attaque de Bush contre l'Irak.
Ce texte de 2007 annonce - en constatant l'échec momentané du plan de Georges Bush - que cette attaque contre l'Irak avait comme principal mobile le recrutement massif de terroristes islamofascistes.
L'auteur avait - dans des débats postérieurs au surgissement de DAECH - eu l'occasion de rappeler ses positions anciennes. Mais sans que celles-ci n'aient pu être étayées.
En voici la preuve

MONSYTE-REVACTU AVAIT PREVU
 LA MISE EN PLACE DE DAECH PAR LES USA


Vous qui êtes si lucide sur la situation africaine, me semblez d'une naïveté redoutable dès que certains sujets sont abordés :
Posez-vous les bonnes questions :
"Combien de temps auraient tenu les maquisards du FIS algérien sans la complicité d'une partie de l'appareil d'Etat algérien et de la partie de l'armée qui a FINANCE sa création ?"
"Combien aurait-il fallu de temps au Hamas pour se créer et se développer sans les financements venus, à son commencement, de l'intérieur de l'appareil d'Etat israélien ? (Le but des sionistes qui ont fait ça était d'affaiblir l'OLP trop laïc à leur goût)
Combien de temps le Hamas aurait-il existé, face à l'OLP, sans le financement actif des alliés des USA que sont l'Arabie saoudite et tous ces royaumes corrompus pseudo islamistes (dont une bonne partie de la clientèle des prostituées des côtes espagnoles et autres) ?
Combien de temps auraient tenu les maquisards islamistes face à l'armée stalinienne "rouge" et face aux laïcs d'Afghanistan qui préféraient la grippe stalinienne à la peste brune americano-islamiste ?
Combien de fric les Américains ont-ils donné à Ben Laden ?
Combien de temps les réseaux occidentaux des "islamistes" auraient tenu sans les prêches ouverts organisés sur le territoire américain (vous n'avez pas regardé le documentaire de Michael Moore ?) ? sans l'autorisation de la "démocratique" bourgeoisie anglaise, d'avoir pignon sur rue pour leurs journaux et leurs propagandistes ?
Combien de temps la prétendue vague islamiste aurait-elle duré en France (hommage au courageux professeur d'anglais ex recteur qui a osé parlé de sa "karcherisation" {il faut chercher sur Internet tous les corrompus qu'il avait attaqué : cf. Hippocampe}) si un ministre n'avait eu l'idée de faire remporter une victoire aux troupes des islamistes intégristes partisans de la femme voilée et de l'analphabétisme obscurantiste, en créant le moyenâgeux conseil du culte musulman : Pour avoir enseigné dans des classes "difficiles " en collège, je savais que dès le départ, il ne fallait faire AUCUNE concession que ce soit à quelque signe religieux que ce soit : ne pas le faire était, hypocritement, se favoriser des relais musulmans dans les quartiers pour empêcher les révolutionnaires d'y construire des partis tiers-mondistes.
Je vous en fait le pari : Dès qu'un parti ultra-laïc apparaîtra dans les quartiers pauvres, réclamant le salaire unique pour tous, à 1000 euros pour tous les Terriens, dès que ce parti aura fait accepter l'idée nécessaire et fondamentale de l'interdiction définitive du PRÊT A INTÉRÊT, vous allez voir les prétendues troupes massives de l'islam fanatique se RÉDUIRE à un millier de crétins arrivistes et diplômés suivis par quelques centaines d'idiots. Car, le secret fondamental est celui-là : ce que cache l'islam conquérant du 21° siècle se réduit à deux choses : 1° Les manipulations des services secrets occidentaux : la dernière en date, l'attaque de l'Irak par Bush avait pour FONCTION de favoriser le recrutement de dizaines de milliers de fanatiques islamistes intégristes : Le plan de Bush - pour protéger le capitalisme mondial - a fait sploutttttttchhhh !
2° L'essentiel des cadres de l'islam intégriste est formé de diplômés aigris : dès que vous grattez le masque de la leçon apprise par cœur, vous vous retrouvez face à des tartuffes dignes des héros de Molière dont la religiosité se limite à la chose suivante : Ils agissent mal , mais ils SAVENT qu'ils agissent mal et DONC ils sont pardonnés par Allah !Les croyants "de base" qui ont eu la chance (ou le malheur) de croiser mon chemin se sont retrouvés face à quelqu'un à qui ils décernaient très rapidement le qualificatif de super croyant (j'ai toujours agi en conformité à ce qui me semblait être éthiquement le "bien") et cela tenait jusqu'au moment où la logique de nos conversations allait impliquer qu'ils mettent leurs prétendues croyances en conformité avec leurs actes ou l'inverse.
C'est naturellement le premier choix qui s'est réalisé : ils n'étaient que des petits tartuffes arrivistes, de petits diplômés (pour le plus grand nombre) qui cherchaient l'ascension sociale en se foutant comme de l'an 40 des pauvres - que ce soient les pauvres du Nord ou les pauvres du Sud - ! Leur Islam avait pris l'eau !
Le dernier en date commençait à paniquer lorsque je lui expliquait qu'il avait un rôle historique à jouer : celui de regrouper sur un site Internet, la totalité des sourates qui se prononçaient CONTRE le prêt à intérêt : Sa femme voilée a mis bon ordre à nos échanges verbaux - à tel point que je n'ai pas trouvé de qui il avait le plus peur !



Sionisme et racisme

Nous sommes tous des
(descendants de)
juifs Normands
Yanick Toutain

4- 5 avril 2007
Ce texte est une réponse à une contribution du forum fr.soc.politique signée Victor de Kin.

Contrairement au titre provocateur de cette contribution :" J'ai une mauvaise réputation: Juif, Sioniste et Sarkozyste, bien sur.", le texte est d'une haute tenue concernant, en particulier, la question de l'Afrique. L'appartenance revendiquée de l'auteur Victor de Kin comme sioniste et sarkozyste apparaît complètement absurde au vu de l'intelligence dont il fait preuve tout au long de son argumentation (le sionisme, ni le sarkozysme ne sont, eux argumentés : on croirait de "prétendus" aveux extorqués sous la contrainte). Il est extrêmement rare, sur les forums, de lire des propos d'une telle lucidité concernant la tragédie africaine : On peut avoir bon espoir que l'intelligence de l'auteur lui permette de suivre la trajectoire des antisionistes Israéliens qui se battent depuis des décennies pour la dignité humaine.
==============


VK : Seulement j'ai aussi une analyse originale de la question post-coloniale en France parce que j'ai vécu en "Afrique Francophone", c'est à dire dans cette République Coloniale qui ne dit pas son nom et dont les Français nient l'existence.
---------
YT Pas tous : Certains, avec François Xavier Vershave (disparu il y a un an), sont l'honneur de la partie de l'Humanité vivant en Europe : Lisez ses livres dénonçant la Françafrique et les magouilles de tous les partis officiels de France (en premier lieu les gaullistes suivis par les gaullistes).
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VK : Oui, les blancs sont encore racistes.
----------
YT : C'est une illusion d'optique basée sur une imposture.
1° la couleur blanche n'existe pas
2° l'illusion de couleur blanche s'obtient
- soit par une addition de toutes les couleurs existantes (du rouge jusqu'au violet) (Newton le premier a "décomposé" le blanc apparent, grâce à un prisme et a recomposé toutes les couleurs obtenues pour refaire apparaître du blanc.
  • soit par la somme de deux (ou quatre couleurs) caractérisées de complémentaires (cf. encyclopédie Universalis article couleurs)
Ma peau est rose clair, la peau de mes amis Antillais est rose foncée :
Le dégradé des couleurs est visible sur les petits personnages Bizouba pour illustrer ma chanson sur Toussaint Louverture : les couleurs des peaux des 6 personnages Bizouba, Verouba, Rougeba, Noirouba, Jaunouba et Oranouba sont des dégradés de rouge : je vais bientôt réaliser la page où la méthode de coloriage sera décrite : en particulier le fait que Bizouba à gauche a exactement la même couleur que Oranouba à droite, le seule facteur modifié est l'intensité de la couleur rouge !
J'avais écrit en septembre dernier un texte appelé "Nous sommes tous des roses !"
Nous sommes tous des roses !

Depuis les clairs
Jusqu'aux foncés
Nous sommes des roses
L'Humanité

Nous sommes tous des roses
La même couleur
En dégradé
Nous sommes des roses
L'Humanité

Nous sommes tous des roses
Sauf ceux qui beuglent
fachos à fond
nous sommes tous roses
Même en été

Nous sommes tous des roses
Même les aveugles
Vous le diront
Nous sommes tous roses
Nos mains serrées

Toutes les couleurs
En dégradé
Sont juste nuances
Nombre de photons
Leur densité

Y a du vert clair
Du vert foncé
Et quel engeance
quelle bande de cons
pour le nier

Y a du bleu clair
Du bleu foncé
Y a pas d'histoire
Pour l'accepter
Qui refuse ça

Qui aurait tort
Pour faire gober
Qu'il voit du noir
en bleu foncé
Là ça va pas

Pourquoi alors
La couleur rose
Serait la seule
A ne pouvoir
pas exister
En rose foncé ?

Pourquoi alors
La couleur rose
D'un enfant peul
Deviendrait noire
C'est l'Occident
Qui vous ment !

05:06 26/09/06
VK : Tout dans leur discours le rappelle sans cesse, pour preuve le désintérêt quasi total de la gauche française pour les millions de morts de Kigali à Brazzaville.
YT :Vous avez, à nouveau raison, mais à l'exception des "justes" qui dénoncent inlassablement le génocide commis par les alliés de la France, à l'exception de ceux qui dénoncent le rôle criminel de François Mitterrand en tant que général en chef occulte du génocide (pendant le génocide les livraisons d'armes de la France continuaient + ses déclarations + l'assassinat de l'ex responsable des réseaux pro américains en France François de Grossouvre : "Les cons ils n'auraient pas fait ça !" a-t-il eu le temps de dire avant sa mort + le sabotage organisé des mitterrandistes : Jack Lang en tête qui ont tout fait pour EMPÊCHER LA CONSTITUTION D'UNE COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE sur le génocide au Rwanda (Ils ont laissé faire une MISSION dépourvue de pouvoir de contrainte... j'avais écrit que les Barril en rigolaient encore + les magouilles continuelles de ceux qui savent que les missiles ont été tirés par des soldats d'allure européenne (les bérets en particulier), qui savent que le quartier d'où ils sont partis, quartier contrôlé par les génocidaires, a été victime de massacres destinés à faire disparaître les témoins gênants)
Il manque, cependant à votre remarque, l'"intérêt bien compris des Bouygues, des Bolloré et autres pilleurs de l'Afrique - Elf en tête - auxquels l'armée française sert de parapluie et à qui elle permet de pouvoir choisir en toute tranquillité le dictateur pseudo démocrate qui va contrôler l'absence de droit syndicaux réels afin de garantir le BRGOM à son plus juste niveau.
Il suffit de constater que la succession d'Houphouët-Boigny s'est disputée entre les 3 milliardaires du pays (source : Quid de l'époque) et que c'est la France, sous la menace de son armée qui a choisi celui qui représenterait ses intérêts en Côte d'Ivoire. Le même manège a eu lieu au Congo Brazzaville etc.... Il suffit aussi de se souvenir du nombre de dirigeants socialistes qui ont fait office de marionnettes pro française, avec en tête de liste la crapule diplômée du Sénégal, Léopold Sédar Senghor l'agrégé, le ministre 4° république, l'académicien qui a laissé son pays (en 1980 âgé de 74 ans) dans un état lamentable,! dans une situation de misère calamiteuse ! Cette crapule marionnette de la France a vraiment mérité de ses maîtres colonialistes !
------
VK : Et, parmi les pays d'Europe occidentale, la France est sans doute celui où la ségrégation des "indigènes" est la plus forte, et pas seulement en entreprise. Les fromages de la fonction publique reste la chasse gardée des "petits blancs" et la classe politique française est bien moins métissée que celle des ... États-Unis, pourtant très racistes s'il faut croire tout ce que raconte France Télévision.
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YT : C'est une évidence : la mauvaise conscience du pillage quotidien rend nécessaire l'entretien d'un racisme justificatif : un racisme dont la fonction économique est de justifier la perpétuation de l'occupation militaire de l'Afrique par les gangsters criminels des troupes spéciales de l'armée française - troupes auxquelles leur grand chef vient d'aller rendre hommage, en leur présentant son petit fils : sans doute voulait-il s'assurer de leur part d'un soutien équivalent à celui que reçoivent les dictateurs africains lorsque leurs peuples veulent les incarcérer ! (les garanties du président pressenti ne lui semblent pas fiables ?)
Quant à la comparaison avec les États-Unis, elle ne tient pas pour 3 raisons :
1° Les Black Panther et les émeutes de quartiers discriminés
2° la trahison des pseudo élites Afro Américaines devenues valets corrompus des WASP*
et 3° l'absence d'occupation militaire directe des USA sur l'Afrique qui ne rend pas nécessaire le racisme auquel je fais référence plus haut.
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VK : Les Européens sont toujours antisémites.
----------
YT : J'ai cessé de parler avec un "ami" pendant 3 ans à cause de 3 blagues racistes.
Je l'avais prévenu : Il n'y aura pas de troisième "histoire drôle".
J'ai, par ailleurs, dans un autre texte - sur le cas Dieudonné - dénoncé le prétendu humour de Muriel Robin, à base des stéréotypes qui poussaient les jeunes crétins nazis à briser les vitrines en 1932 (J'incite les lecteurs à aller lire une bande dessinée récente qui raconte cette époque du point de vue d'un jeune imbécile amoureux de la fille du médecin de famille - qui sera bientôt victime des pratiques criminelles de nazis)
Je peux relever, à l'opposé de votre thèse, l'immense succès, en France, de la chanson de Jean-Jacques Goldman "Comme toi".
-------------
VK : Même si c'est aussi devenu un préjugé tabou, comme le racisme, il demeure. (...)
--------------
YT : Là, je vous arrête : votre distinction (une pratique en voie de banalisation) entre d'un côté l'"antisémitisme" et de l'autre côté le "racisme"... est une distinction totalement raciste elle-même.
Comme si les criminels nazis avaient fait un distinguo : Il y avait pour eux, d'un côté, les hommes, (grands comme Hitler, blonds comme Hitler, musclés comme Hitler et intelligents comme Hitler ....) Et de l'autre, les "untermenschen".
Ils n'avaient pas un racisme à géométrie variable. Et je trouve cette expression "antisémite et raciste" totalement scandaleuse. Ce n'est pas comme cela que l'on apprend aux enfants que nous sommes tous cousins et les arrière-petits-enfants d'u grand-père et d'une grand-mère unique.
J'en profite pour signaler que j'ai compris récemment que l'inventeur du concept d'Adam et Ève est l'un des premiers scientifiques de l'Histoire humaine : cette personne a procédé par logique pour comprendre qu'il fallaitnécessairement que nous soyons issus d'un couple UNIQUE d'ÊTRES HUMAINS.
Un crétin raciste est un crétin qui n'a pas compris qu'il était mon cousin, le cousin d'Abraham Lincoln, de Spartakos et que les révoltés des bateaux prisons en route vers les champ de coton étaient aussi les cousin de Le Pen et... de Dieudonné !
Ce crétin raciste n'a pas besoin que qui que ce soit viennent lui raconter que les descendants (ceux qui se revendiquent comme tels) des Hébreux seraient victimes d'un racisme spécial. L'antisémitisme est un racisme.
D'autant plus que le crétin raciste ne connaît même pas la définition du mot sémite et qu'il serait bien en peine de donner une caractéristique mentalement organisée de son racisme spécifique.
En résumé : la pathologie raciste connaît des formes symptomatiques différentes.
Il est confusionniste et dangereux d'aller prétendre que le terme "raciste" n'engloberait pas TOUTES les victimes de la fureur maladive de l'imbécile affligé.
------------
VK : (...) Pour preuve l'émotion que suscite chaque méfait d'Israël (...)
----------
YT : Chaque méfait des puissances capitalistes suscite chez moi une émotion, chaque méfait d'une puissance impérialiste et annexionniste suscite chez moi une colère qui ne s'éteindra que le jour où tous les enfants de la Terre cesseront d'être victimes de l'argent et de ceux qui veulent l'accumuler (ainsi que des frappadingues prétendument orthodoxes et véritablement intégristes qui veulent diffuser leurs névroses à tout leur entourage : la dernière fois que j'ai vu une enfant de 10 ans avec une étoile jaune, c'était en photo dans l'hebdomadaire Marianne : cette malheureuse avait été contrainte de la porter par une folle dingue de mère sioniste "expulsée" d'une colonie d'implantation)
L'amalgame que vous semblez vouloir créer, à cet endroit, augure mal de l'honnêteté intellectuelle de la suite de votre argumentation : vous m'inquiétez !
----------
VK (...) alors que les mêmes ne se posent pas le début d'une question quand *leur* armée organise, arme et puis protège des milices génocidaires (1994 Rwanda), (...)
-------
YT Cela c'est absolument vrai !
-------
VK : quand *leur* compagnie nationale du pétrole organise une
guerre civile pour se débarrasser des opposants démocratiques (1997
Congo Brazza). (...)
-------
YT Cela est tout aussi véridique

Je recopie la table des matières du livre de FX Vershave "Noir silence"

===============
AGRESSIONS
1. Horreurs planifiées au Congo Brazzaville 15
  • Une victoire gaspillée - Nettoyer les quartiers Sud - Nettoyer le Sud - Sassou II sous de mauvais signes - 1999, année d'agonie - Une guerre française - En France, le monde du silence - Tous pour Sassou.
Et le chapitre suivant commence par cela
"Principale richesse du Congo-Brazzaville, le pétrole devrait financer le bien-être de ses 2 800 000 habitants. Il a plutôt surchauffé les luttes intestines, jusqu'au déchaînement de milices ethnistes*. Il a pollué et brûle une aspiration démocratique pourtant clairement exprimée. En une histoire ravageuse, Elf et les réseaux franc africains connexes (jusque dans les officines élyséennes) n'ont cessé de faire au Congo la politique de la France. Et la politique tout court, par procuration.

Je recopie aussi la note de bas de page de FX Vershave :
2 J'emploie à dessein l'adjectif "ethniste" plutôt qu'"ethnique", approuvant tout à fait ce propos de Catherine Coquery-Vidrovitch : "c'est le racisme qui engendre les pogroms et qui aboutit à des conduites de génocide : c'est une pure construction idéologique [...] qui vient opposer ceux qui vivent ensemble depuis des siècles [...] Ce n'est pas un problème ethnique [...] mais bel et bien en pleine modernité la manipulation féroce des pulsions et des conduites de groupes dans une lutte aiguë pour le pouvoir" (Du bon usage de l'ethnicité, in Le monde diplomatique, 07/1994)

------
VK Il faut vivre et faire avec l'antisémitisme et le racisme résiduel des "Gentils Européens".
------
YT Non, il faut exiger l'évacuation de l'Afrique par les troupes d'occupation.
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VK : S'insurger vainement (...)
------
YT : Vous êtes victime des préjugés que vous a inculqués une éducation orientée : aucune insurrection n'est vaine si elle est légitime : Demandez aux Gaulois morts pour ne pas vouloir faire partie du millions de déportés esclaves de César.
Une insurrection peut-être prématurée mais jamais vaine. Celle de Spartakos (appelé Spartacus par les esclavagistes) était peut trop hâtive, il aurait peut-être été souhaitable d'augmenter les réseaux urbains pour la révolte, de tisser des liens avec les paysans paupérisés, de chercher le lien avec les soutiens des frères Gracques... mais l'insurrection de Spartakos n'était pas vaine.
L'insurrection de Manouchian n'était pas vaine. La résistance des trotskistes réussissant, à Brest , à construire des réseaux au sein de l'armée allemande, cette résistance n'était pas vaine. Elle etait trop insouciante des cloisonnements nécessaires mais pas vaine : la preuve fondamentale est que j'en parle encore et que je l'indique comme un exemple : exemple que j'ai suivi en 1976 en choisissant d'accepter d'être appelé par la bourgeoisie française dans son armée : J'ai tenté d'y construire des réseaux anti-militaristes : nous refusions un scénario chilien à la Pinochet que préparaient certains. L'"insurrection" du style "chacun son boche" que préconisaient les chefs staliniens n'était pas vaine, elle était stupide.
L'insurrection - à venir - de la jeunesse africaine contre ses bourreaux, contre l'armée française aura peut-être les caractéristiques des insurrections décrites ci-dessus, mais elle ne pourra , en aucune façon être vaine !
Elle devra être patiente, intelligente, organisée, subtile (j'engage à installer des hauts parleur près des camps français pour y passer en boucle ma chanson " Les larmes du Para" (qui sauta à Kolwezi) ainsi que toute autre chanson susceptible d'inciter les soldats professionnels français issus de la misère à venir nous rejoindre, à rejoindre le camp de l'avenir, à rejoindre le camp de la décolonisation AVANT QUE NOS LOIS NE VIENNENT LES PUNIR POUR AVOIR OBÉI A DES ORDRES ILLÉGAUX, POUR AVOIR OBÉI A DES LOIS ANTICONSTITUTIONNELLES, POUR AVOIR OBÉI A DES LOIS CONTRAIRES AUX TRAITES CONTRAIRES AUX DROITS DE L HOMME.
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LES LARMES DU PARA

Les larmes du para
qui coulent trente ans plus tard
toi qui pars là-bas
il n'est peut-être pas trop tard

Les larmes du para
qui sauta à Kolwezi
Sont les yeux qui se lavent

J'ai juste mentionné les dégâts
dans les livres qu'a écrit
François-Xavier Vershave

Les larmes du para
qui coulent trente ans plus tard
toi qui pars là-bas la bas
il n'est peut-être pas trop tard

De Centrafrique au Rwanda
les morts sur la conscience
sur ordre d'un président

les enquêtes de Medhi Ba
les crimes de leur France
les remords de trente ans

Quand je le revois
le dimanche dans le même bar
quelquefois
accoudé au comptoir

Il repense à chaque fois
Je lis dans son regard
Et tremblent un peu ses doigts
Pour des ordres donnés il y a trente ans par Giscard




Les larmes du para
qui coulent trente ans plus tard
toi qui pars là-bas
il n'est peut-être pas trop tard
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Cette insurrection sera intelligente !
Cette insurrection sera l'avenir de TOUTE l'humanité ! L'avenir des enfants des bourreaux.
J'ai préparé cette insurrection à venir dans tous les textes que j'ai déposés sur Internet, dans les forums scientifiques : ma défense de Pythagore, ma défense de Newton ont pour fonction de préparer l'insurrection de l'intelligence !
Elle ne sera pas vaine !
Tous mes textes scientifiques de critique des imbécillités de Einstein ont vocation à être, bientôt, lus par tous les jeunes Africains qui cherchent le chemin de l'avenir. Tous mes textes ont pour fonction de démasquer la bêtise fondamentale de la science bourgeoisie (et stalinienne) qui s'est écartée du siècle des lumières, qui s'est écartée de l'héritage de la bourgeoisie intelligente du 18° siècle, de la bourgeoisie voltairienne, partisane du matérialisme.
Tous mes textes scientifiques sont les prémisses de l'insurrection anticapitaliste de l'intelligence, de l'insurrection pour rétablir un climat favorable aux Humains.
Notre insurrection contre l'effet de serre capitaliste ne sera pas vaine !
Notre insurrection pour limiter à 1 kilo l'émission de chaque Terrien ne sera pas vaine !
Elle sera la précondition du maintien de l'espèce humaine sur Terre !
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VK : (...) ou plonger dans le nihilisme ne résoudra rien.
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YT : Quel nihilisme ? Le seul que je connaisse est celui de l'aristocrate de Germinal qui tient pour vaines les insurrections collectives, le nihilisme des terroristes russes qui finissent par devenir les protecteurs de la bourgeoisie pro-tsariste, pro française, pro anglaise.
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VK Surtout pas pour la jeunesse indigène toute aussi corrompue par la société du spectacle que le reste de la société de consommation.
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YT : Quand vous aurez écouté mes chansons (et lu les paroles) d'Africa Unité, on reparlera de ce que vous entendez exactement par "société du spectacle".
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VK Car malheureusement, la nature humaine est ce qu'elle est et la montée du nazisme islamique chez des adolescents frustrés et incultes n'a rien d'une surprise.
YT : Vous qui êtes si lucide sur la situation africaine, me semblez d'une naïveté redoutable dès que certains sujets sont abordés :
Posez-vous les bonnes questions :
"Combien de temps auraient tenu les maquisards du FIS algérien sans la complicité d'une partie de l'appareil d'Etat algérien et de la partie de l'armée qui a FINANCE sa création ?"
"Combien aurait-il fallu de temps au Hamas pour se créer et se développer sans les financements venus, à son commencement, de l'intérieur de l'appareil d'Etat israélien ? (Le but des sionistes qui ont fait ça était d'affaiblir l'OLP trop laïc à leur goût)
Combien de temps le Hamas aurait-il existé, face à l'OLP, sans le financement actif des alliés des USA que sont l'Arabie saoudite et tous ces royaumes corrompus pseudo islamistes (dont une bonne partie de la clientèle des prostituées des côtes espagnoles et autres) ?
Combien de temps auraient tenu les maquisards islamistes face à l'armée stalinienne "rouge" et face aux laïcs d'Afghanistan qui préféraient la grippe stalinienne à la peste brune americano-islamiste ?
Combien de fric les Américains ont-ils donné à Ben Laden ?
Combien de temps les réseaux occidentaux des "islamistes" auraient tenu sans les prêches ouverts organisés sur le territoire américain (vous n'avez pas regardé le documentaire de Michael Moore ?) ? sans l'autorisation de la "démocratique" bourgeoisie anglaise, d'avoir pignon sur rue pour leurs journaux et leurs propagandistes ?
Combien de temps la prétendue vague islamiste aurait-elle duré en France (hommage au courageux professeur d'anglais ex recteur qui a osé parlé de sa "karcherisation" {il faut chercher sur Internet tous les corrompus qu'il avait attaqué : cf. Hippocampe}) si un ministre n'avait eu l'idée de faire remporter une victoire aux troupes des islamistes intégristes partisans de la femme voilée et de l'analphabétisme obscurantiste, en créant le moyenâgeux conseil du culte musulman : Pour avoir enseigné dans des classes "difficiles " en collège, je savais que dès le départ, il ne fallait faire AUCUNE concession que ce soit à quelque signe religieux que ce soit : ne pas le faire était, hypocritement, se favoriser des relais musulmans dans les quartiers pour empêcher les révolutionnaires d'y construire des partis tiers-mondistes.
Je vous en fait le pari : Dès qu'un parti ultra-laïc apparaîtra dans les quartiers pauvres, réclamant le salaire unique pour tous, à 1000 euros pour tous les Terriens, dès que ce parti aura fait accepter l'idée nécessaire et fondamentale de l'interdiction définitive du PRÊT A INTÉRÊT, vous allez voir les prétendues troupes massives de l'islam fanatique se RÉDUIRE à un millier de crétins arrivistes et diplômés suivis par quelques centaines d'idiots. Car, le secret fondamental est celui-là : ce que cache l'islam conquérant du 21° siècle se réduit à deux choses : 1° Les manipulations des services secrets occidentaux : la dernière en date, l'attaque de l'Irak par Bush avait pour FONCTION de favoriser le recrutement de dizaines de milliers de fanatiques islamistes intégristes : Le plan de Bush - pour protéger le capitalisme mondial - a fait sploutttttttchhhh !
2° L'essentiel des cadres de l'islam intégriste est formé de diplômés aigris : dès que vous grattez le masque de la leçon apprise par cœur, vous vous retrouvez face à des tartuffes dignes des héros de Molière dont la religiosité se limite à la chose suivante : Ils agissent mal , mais ils SAVENT qu'ils agissent mal et DONC ils sont pardonnés par Allah !
Les croyants "de base" qui ont eu la chance (ou le malheur) de croiser mon chemin se sont retrouvés face à quelqu'un à qui ils décernaient très rapidement le qualificatif de super croyant (j'ai toujours agi en conformité à ce qui me semblait être éthiquement le "bien") et cela tenait jusqu'au moment où la logique de nos conversations allait impliquer qu'ils mettent leurs prétendues croyances en conformité avec leurs actes ou l'inverse.
C'est naturellement le premier choix qui s'est réalisé : ils n'étaient que des petits tartuffes arrivistes, de petits diplômés (pour le plus grand nombre) qui cherchaient l'ascension sociale en se foutant comme de l'an 40 des pauvres - que ce soient les pauvres du Nord ou les pauvres du Sud - ! Leur Islam avait pris l'eau !
Le dernier en date commençait à paniquer lorsque je lui expliquait qu'il avait un rôle historique à jouer : celui de regrouper sur un site Internet, la totalité des sourates qui se prononçaient CONTRE le prêt à intérêt : Sa femme voilée a mis bon ordre à nos échanges verbaux - à tel point que je n'ai pas trouvé de qui il avait le plus peur !
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VK : Il est même peut-être déjà trop tard.
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YT : Ah bon ? Pourquoi ?
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VK : Un seul conseil aux "indigènes" de France : (...)
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YT : J'ai vérifié dans le dictionnaire : je suis effectivement, moi aussi, un indigène de France, j'y suis né ! Vos termes m'inquiètent parfois ! Si vous parlez aux enfants et petits-enfants d'immigrés, dont les parents ou les grands-parents sont nés au Maghreb, au Machrek ou en Afrique continentale, dites-le ainsi ! (On peut aussi dire "en Afrique occupée" pour les pays du golfe de Guinée et leurs voisins.)
Mais, pour tous mes cousins nés en France, si nous sommes des indigènes, nous sommes les indigènes = les natifs du territoire français.
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VK : (...) cessez de travestir Sarkozy en fasciste (…)
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YT: Certes, Sarkozy n'est pas un fasciste. Mais admettez qu'il est probable qu'un adolescent - dont le père est né en Algérie française et est venu travailler en France en 1971 - un adolescent citoyen français, a 10 fois plus de "chances" de se faire contrôler arbitrairement que ne le risquait Samuel Goldstein, honnête ouvrier dans les rues de Munich en 1932 !
Et cet adolescent en a par-dessus la tête de ces contrôles - qui sont des contrôles racistes. Racistes à tel point qu'un ami à moi - honnête infirmier né aux ANTILLES (territoire qui appartient toujours à la république française) - en a eu tellement ras-le-bol de se faire contrôler qu'il m'a inspiré une chanson ("Je m'appelle Michel Morin")
Il venait de passer en descendant, il remontait la côte, 15 minutes plus tard, et dans la file de voiture, c'est lui (par hasard ? !!!) à qui a eu droit à "Monsieur s'il vous plait, arrêtez votre véhicule"
Faites un test : créez un site ! Appelez-le :
fr.soc.NEMETUTOYEZPLUSSILVOUSPLAIT
Et proposez à quiconque a été victime d'un tutoiement intempestif de la part de la police anciennement républicaine de décrire le jour, l'heure, le lieu.
Accordez-vous le droit de régulation a posteriori : Vous serez victimes de votre succès ! Google va vous courir après !
Sur un plan global, cependant, n'oubliez JAMAIS que 40 000 gamins victimes de séquelles de malnutrition (source : humanitaires) sont en réalité 12 millions de morts par an !
N'oubliez jamais ce chiffre, car il rend quelque peu dérisoire et hypocrite la prétention des sionistes à vouloir nous faire pleurer de façon exclusive, sur la mort de leurs grands-parents
Si j'ai (sans le son, dans un bar) suivi - ému - les images de la deuxième partie de la dame d'Izieu, il n'empêche que la vie d'un petit enfant porteur de l'étoile jaune a , à mes yeux, autant d'importance que la vie d'un petit gamin du Mali ou d'ailleurs, gamin mort de malnutrition, gamin que le pillage organisé des ressources de son pays et du travail de ses parents a privé du droit à la santé. Nous sommes tous des cousins !
Je disais à mes collègues - pendant mes 17 années de pratiques professionnelles, en classe, devant des élèves - que je ne faisais aucune différence entre mes élèves et mon fils. Cela choquait les crétins de l'école. Mais cela est une ligne de conduite humaine : Quiconque n'a pas encore atteint ce point éthique n'a pas encore fini de construire sa propre humanité!
Et de ce point de vue, tous ceux qui sont responsables de l'occupation militaire du Tiers monde et du soutien aux dictateurs pro-capitalistes sont solidairement responsable de l'ordre fasciste internationale qui crée l'équivalent de 2 Shoah par an ! Aucun sioniste ne pourra faire oublier cela!

VK : (…) et Israël en Allemagne Hitlérienne,(…)
YT : Je vous signale qu'Israël est une théocratie déguisée en pays à régime démocratique bourgeois. J'ai appartenu 10 ans à la même organisation que Michel Warshawski et ses amis trotskistes Israéliens : Je rends hommage à ces hommes et femmes debout au milieu d'une bande de dingues qui croient que la religion peut définir un sentiment d'appartenance à un groupe : pour ma part, je préfère me trouver à l'intersection du groupe des partisans de Newton et du groupe des fans de Crosby Stills Nash and Young ! Cela augure davantage de l'avenir !
Et les pratiques de harcèlement terroriste pratiquées par l'Etat sioniste sont une honte de l'Humanité : Cela a réussi à briser dans l'œuf l'émergence d'un bourgeoisie innovoise qui rêvait à une Silicon Valley israélienne ! L'aspect réactionnaire de l'Etat d'Israël est tel (cf. le mur des dingues ! le mur de la honte ! le mur des paranoïaques sionistes qui crée un apartheid) qu'il empêche même sa propre bourgeoisie d'évoluer !
S'il fallait une comparaison pour Israël, on peut envisager celle de l'Afrique du Sud raciste : c'est ce que cherchent les sionistes assassins de leur premier ministre)
Ce n'est pas un hasard : le soutien que l'Afrique du Sud a eu longtemps de la part d'Israël.
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VK : (…) car c'est aussi accepter de déguiser Ben Laden en Che Guevara et mille et un petits caïds terroristes en résistants d'une "Religion de Paix" qui fait s'égorger les Irakiens, sanctifie les razzias au Darfour et soumet à un esclavage abject partout où elle règne la moitié féminine de l'humanité.
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YT : Là j'ignore à qui vous parlez : Qui compare Ben Laden (qui promet un paradis dans lequel la proportion hommes / femmes passe de 53/47 à 99/1 pour satisfaire les envies de "centigamie" de suicidaires naïfs.) à Ernesto Guevara qui travaillait à construire le paradis SUR Terre ?
Quant à ce qui se passe en Irak : J'attends qu'un repenti des services secrets occidentaux viennent nous raconter ses missions spéciales en Bosnie et au Kosovo, pour me faire un avis complet, j'attends qu'un repenti de la CIA vienne m'expliquer la façon dont les luttes chiites-sunnites ont commencé et de quelle manière son agence y a contribué, pour avoir un avis définitif sur la question.
Je fais partie des gens qui sont convaincus que Georges Bush SAVAIT que le 11 septembre allait avoir lieu et que l'attitude de débile [on le voit dans le film de Michael Moore] qu'il a dans la classe de l'école primaire où il se trouve lorsqu'il "apprend la nouvelle" est liée au fait que ses services ont délibérément laissé commettre le crime ( s'il ne l'ont pas incité) Je considère que le 11 septembre est la réponse aux manifestations anti-G 7, que le 11 septembre a la même nature que le crime commis par la police italienne dans les rues de Genova contre le manifestation anticapitaliste, je considère que le 11 septembre 2001 est la réponse de Bush et de l'oligarchie mondiale aux manifestations des Algériens de Kabylie qui luttaient contre leur police d'occupation qui défend les intérêts de l'impérialisme français sur le territoire d'Algérie, contre la police d'occupation au service de l'oligarchie mondiale, je considère que le 11 septembre est la réponse de l'oligarchie mondiale à la vague anticapitaliste qui montait, montait, en 2001 et qui menaçait de provoquer un nouveau mai 68 mondial!
De CE point de vue, Ben Laden est L'ANTI-GUEVARA
Il est la marionnette (introuvable comme par hasard !) qui fournit la fausse guerre.
De la même façon que 14-18 a été la fausse guerre pour massacrer les ouvriers français et allemands, la fausse guerre pour empêcher la révolution anticapitaliste qui montait, en France, en Italie, en Russie, en Allemagne.
C'est l'éternelle technique de la bourgeoise débile : créer une fausse guerre pour se protéger !
Elle va y perdre tout avenir pour ses enfants !
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VK C'est votre choix : en finir par le bas en sombrant dans l'antisémitisme de Dieudonné
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YT Je ne comprends pas tout encore, mais je suis certain que si Élie, demain, lui demande une auto critique complète sur ses relations avec les fascistes en lui promettant de tout recommencer comme avant, je suis certain à 99% que Dieudonné sautera sur l'occasion comme un cabri !
Je suis certain, qu'au delà des manipulations mentales des crapules de l'entourage de Le Pen, son principal moteur est sa souffrance d'avoir été trahi par Élie, qui lui-même a été victime des manipulations des sionistes dingos qui voyaient d'un extrême mauvais œil l'anticléricalisme général des deux complices : je vous rappelle que le sketch le plus drôle sur Mahomet c'est "Élie et Dieudonné",
Ils s'en prenaient au Vatican, à La Mecque, à Jérusalem (ouest) : leur sort était décidé : ils se sont fait manipuler- chacun de son coté - et ont bousillé l'usine à rire intelligent qu'ils avaient construite !
Et les responsables sont - conjointement - les sionistes réactionnaires et les fascistes anti-Hébreux

(au fait : j'ai compris récemment que la présence d'un important bâtiment hébraïque à Rouenet l'existence attestée d'un très grand quartier juif à Rouen avait une conséquence inéluctable : La quasi totalité des Normands pur souche seraient en fait des descendants des Hébreux !

De ce point de vue, en tant que métis Normand-Breton, j'en ai un peu par dessus la tête de voir tous ces juifs qui, au nom du fait qu'ils auraient encore l'idiotie de croire en un dieu transcendant, alors que mon père et mon grand-père ont décidé de ne même plus suivre les instructions de la religion vaticane - 1931 ras de bol de baptiser nos enfants ! on ne les baptise plus ! J'en ai un peu ras le bol, moi qui sais que je suis probablement un descendant des Hébreux j'en ai un peu ras le bol, donc, de voir ces croyants aller nous raconter qu'ils seraient les SEULS descendants des Hébreux ! {En relisant ce paragraphe pour y corriger les fautes, il me vient le seul et unique slogan digne de figurer à la fois dans mon autobiographie scientifique et à la fois dans les œuvres complètes de mon maître René Goscinny : Nous sommes tous des Juifs Normands !}
Ils sont les seuls descendants des Hébreux à avoir été assez stupides pour refuser de s'intégrer aux croyances tout aussi stupides du lieu où ils sont arrivés.
Le père de Marx a eu l'intelligence d'arrêter de vouloir faire croire qu'il suivait uniquement les préceptes de l'Ancien Testament.
Son fils - Karl - nous a expliqué, alors, que le Nouveau et l'Ancien étaient - tous les deux - deux monuments de la bêtise humaines, de la crédulité au service des puissants.
 Moi, qui suis maintenant - depuis 2 mois - Juif de Normandie - Juif avec une majuscule en tant que mot synonyme du mot Hébreux, j'en ai ras-le-bol de voir ces juifs croyants (sans majuscule) venir nous refuser le droit à la Diaspora : mes ancêtres Juifs de Rouen ont diasporé : Le cosmopolitisme de mes idées en est la preuve absolue
Quant à mon refus du prêt à intérêt, il va falloir que j'enquête du côté de mon grand-père breton, mais il me semble que les invasions contemporaines de la victoire de Charles Martel (pillard du Nord) ont du laisser passer quelques conquérants arabes (pillards du Sud) en direction de Quiberon, dont certains - plus cultivés que les autres - ont du courtiser gentiment l'arrière arrière-grand-mère de mon grand-père breton (et - qui sait - peut-être - en passant près de Vannes, violer l'arrière arrière-grand-mère de Le Pen, dont le nom ressemble bien davantage à un nom à consonance arabe qu'à un nom de famille d'origine celtique.[la conduite agressive du lieutenant Le Pen aurait, alors, dans ce cas extraordinaire, pour origine, son retour sur la terre de certains de ses ancêtres - ancêtres venus visiter la France en 732 !
Il faudrait aller poser la question à Dieudonné : aurait-il, par hasard, des ancêtres Normands ? Ces ancêtres Normands, dans l'affirmative, seraient-ils originaires de Rouen ? Et, dans ce cas (hautement probable), les ancêtres Rouennais de Dieudonné auraient-ils habité dans le quartier du Gros Horloge ou dans le quartier aux Ours (je laisse le lecteur rechercher longuement sur Internet les précisions fiables sur cet aspect de la question)... Et alors, auraient-ils fréquenté, vers l'an 1209, une certain synagogue et un certain centre culturel ? Car alors, dans ce cas, de cousin Terrien qu'il est pour moi, Dieudonné deviendrait, alors, hosanna ! mon frère en hébraïcie !, mon frère en Judaïsme (descendants tous deux d'anciens habitants de la Judée - et non pas petit-fils de Juda le Traître ainsi que des esprits simples le croiraient hâtivement)
A ce propos, pour en finir avec Dieudonné : j'ai connu - en 1971 - un militant de l'organisation Ordre Nouveau (organisation genre fascistes musclés des beaux quartiers qui font le coup de poing), il était élève de ma classe.
Deux ans plus tard, il était militant trotskiste (militant de l'OCI): De la Fournière ! Même son nom me revient (Xavier me semble-t-il) Le responsable de ce changement de camp était probablement un de ses plus proches amis - militant de la Ligue communiste qui - deux ans plus tard - avait, lui, cessé - pour le reste de sa vie - de militer !
Par ailleurs, à la fin de l'album Astérix en Corse, un des Romains, un des soldats romains, le plus obéissant de tous les soldats romains, prend un coup sur la tête et se réveille, redevenu Corse qu'il avait été précédemment - avant de prendre un premier coup sur la tête !
Est-il encore possible que Dieudonné se réveille Corse et, comme dans l'album de Goscinny - change de camp au beau milieu de la bataille , en se retournant contre ses momentanés alliés ?
Seul Dieu, s'il existait, le saurait ! En effet, depuis le Big-Bang, la chaîne des causalités a entraîné Dieudonné là où il se trouve : en train de faire du racolage pro Le Pen en compagnie de la femme du dit leader
A ce propos, une nouvelle parenthèse : j'ai acheté un journal d'extrême droite une seule fois dans ma vie : j'ai acheté Présent le jour où la couverture du magazine indiquait un interview de Le Pen, une interview sur la politique africaine que préconisait le dit chef du FN
Je n'ai pas perdu mon argent : Il faisait le reproche à Jacques Chirac de NE PAS ENVOYER SUFFISAMMENT DE TROUPES EN AFRIQUE !"
Dites-vous bien que cet argument m'a servi des dizaines (centaines) de fois pour l'édification de naïfs qui croyaient benoîtement que le projet du FN était d'aider l'Afrique à se développer pour que les citoyens africains y demeurent !
Que nenni : le leader du "front national pour le maintien des revenus de milliardaires" est partisan de maintenir le maximum de troupes en Afrique !
Il fait partie de la bande Chirac-Bayrou-Balladur-Mitterand-Jospin-Voynet-Buffet, il fait partie de la bande des colonisateurs de l'Afrique, des partisans de l'occupation militaire de l'Afrique, de la bande des soutiens aux dictateurs !
C'est cela que le Corse de Rouen, Dieudonné, est allé faire en Afrique : la tournée de propagande traditionnelle du Front national aux dictateurs pour les rassurer : Le fait qu'il parvienne à exhiber Dieudonné comme un trophée de chasse n'est qu'une étape de plus dans la tragédie humaine qu'est l'évolution de la vie de Dieudonné !
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VK ou s'en sortir par le haut comme tant d'anciens esclaves, de communauté d'immigrants et de réfugiés avant vous.
Demandez donc conseil aux Juifs : depuis notre fuite hors d'Égypte il y a trois mille ans nous avons acquis quelque expérience en ce domaine.
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YT Mais de quel droit allez vous prétendre que TOUS les descendants des Hébreux seraient juifs ?
Quel est ce racisme ? Quelle est cette absurde logique ?
Il est plus qu'évident que l'immense majorité des descendants des Hébreux se sont intégrés dans les sociétés où ils se sont trouvés : Entre croire aux conneries de l'Ancien ou faire semblant de croire aux conneries du Nouveau et de l'Ancien, je considère que mes ancêtres juifs Normands ont fait le bon choix, de la même façon que mes ancêtres qui priaient Thor, Odin ou autres foutaises, ont cessé de croire à ces idioties et ne m'ont laissé, en héritage, que la trace du nom de Thor dans mon nom !
A ce propos, camarade sioniste - intelligent tant que le délire sioniste ne vient pas parasiter votre cerveau - que diriez-vous d'une secte d'imbéciles Danois ou Suédois qui viendraient à exiger qu'on m'autorise à m'installer là-bas sous prétexte que mes ancêtres viennent de là-bas et que je crois à Odin et autres conneries !
Ca serait une sorte de sionisme du Nord !
De la même façon qu'un Samuelson vient s'installer en Israël en piquant le champ de Yousouf ou Brahim, sous le prétexte débile que je m'appellerais Toutain, et que le nom de mes ancêtres (de mes ancêtres non juifs !) était Thorstein, j'irais m'installer en Norvège en piquant l'isba de Jean Dupont - ou le palais de la famille royale de Suède !
Vous trouvez ça crétin ? Moi aussi !
Je trouve que le sionisme est aussi crétin !
De plus, le massacre des brutes nazis a été un prétexte au sionisme : dès 1921, Einstein boycottait la réunion des scientifiques européens (le congrès Solvay) sous un prétexte fallacieux pour accompagner Weizmann dans une tournée de conférences destinées à financer la campagne médiatique des sionistes !
Le massacre génocidaire des nazis n'a pas grand chose à voir avec le sionisme ! Il a juste fournit un argument politique à ceux qui voulaient, de toute façon, expulser les paysans autochtones (dont les noms sont Yousouf et Brahim et dont je rêve qu'un jour la génétique nous prouvera qu'ils sont bien plus proches génétiquement des vrais Hébreux que Paul ou David - dont la religiosité de façade cache mal l'égoïsme commun à tous les tartuffes de toutes les religions de la planète
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VK Sinon, continuez dans le délire anti-sarko et l'antisionisme-ultra, vous finirez bien par chasser les derniers Juifs de France pour rester seuls avec ... les électeurs de Le Pen et De Villier.
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YT Là, vous êtes un farceur ! C'est un complot monté de toute pièce par une bande d'allumés vivant en Israël et développant une paranoïa démographique : des cinglés dont les yeux sont rivés sur les courbes démographiques respectives des Palestiniens et des Israéliens (avec en annexe les semi paria "Arabes" israéliens -et/ou Israéliens)
Ces dingues de la tête croient que l'avenir va se décider sur les pourcentages respectifs des populations (forcement non "métissées"* dans l'optique de ces dingues)
Ce sont ces fous dangereux qui poussent à la création d'écoles juives confessionnelles, au lieu de manifester contre les sionistes, au lieu de laisser les français intelligents être solidaires pour contrer la propagande imbécile sioniste !
C'est comme si je créais une école confessionnelle pour tous les possesseurs de noms de familles à consonance nordique : en 20 ans j'aurais réussi à susciter un réflexe d'hostilité de la part de 2 % de la population et alors, je commencerais ma propagande pour inciter les Toutain et autres "descendants de Vikings"à quitter la France pour aller peupler les igloos des Eskimos (dont les territoires vont devenir rentables à mesure du réchauffement climatique) Avec l'argent récolté en Norvège, je crée d'autres écoles, j'augmente la fracture, je fais croire aux enfants qu'ils croient en Odin, Thor et autres conneries (comme les sionistes font croire à leurs pauvres enfants en Jéhovah qui ne vaut pas mieux que Thor) Et les enfants des partisans de Baal vont finir par éprouver de la jalousie devant les belles écoles construites avec l'argent des minerais piqués aux eskimos (on leur construit un mur de la honte pour inciter les eskimos à venir faire des attentats suicides !)
La haine augmente etc. etc. ...
Vous qui êtes si lucide sur l'Afrique (sinon je ne vous aurais pas écrit une telle lettre)
Comment êtes-vous si naïf sur Israël et le sionisme
80 % de mes maîtres en politique avaient des parents ou des grands parents qui croyaient uniquement en l'Ancien testament !
Qu'est-ce que j'en ai à foutre !
Ils n'ont pas essayé de se faire un petit Etat à eux avec les pire crétins de leur génération qui auraient oublier de faire marcher leur cerveau pour comprendre comment la société fonctionnait.
Marx a fait des erreurs. Eh bien, c'est de la science; je m'attelle à les rectifier !
La lutte de classe n'est même plus le moteur principal de l'Histoire !
Je fais partie des Humains libres !
Je m'efforce de ne plus croire à RIEN ! (Ni même à l'infini, ni même à la Relativité !)

VK : Un peu comme les Arabes d'Irak qui après avoir chassé les Juifs qui vivaient là avant eux ont fini par se massacrer entre eux depuis qu'il n'y a plus de Kurdes à génocider et quasi plus un seul Chrétien à piller.
YT : Là, vous franchissez les bornes de l'absurdité a-historique !
Quels arabes d'Irak ?
Vous croyez donc que les bandes de Mahomet créaient des colonies d'implantations en emportant la totalité de la péninsule arabique dans leurs fourgons ?
Vous rêvez ! Ceux que vous appelez les Arabes d'Irak sont les descendants mélangés des Assyriens, des Mèdes, des Perses, des Macédoniens des armées d'Alexandre le poivrot malade dans sa tête, les descendants des mercenaires Athéniens, Lacédémoniens etc. des armées d'Alexandre et des diadoques, les descendants des soldats de Rome - soldats de Rome provenant de la totalité du territoire Romain !
Vous fantasmez complètement une population "Arabe" qui aurait été là APRÈS les Hébreux !!!
Dans votre étrange logique d'un "peuplement arabe" en Irak, vous devrez, alors, nous indiquer où sont passés les descendants des habitants mentionnés précédemment ainsi que les descendants des Philistins, des Moabites, des Ammonites, des Amalécites [pour ceux-là, je viens de chercher des sources*], où sont passés les descendants des Babyloniens ?
Votre logique quasiment raciste vous laisse croire que les habitants de l'Irak ne sont pas des descendants des Hébreux ... mais d'où sortez vous une telle certitude ?
Ils ont chassé les Juifs ? Quels Juifs ? Quels juifs ?
Votre raisonnement en vient à déraper tellement que vous êtes quasiment à prétendre qu'un juif se voit de loin, se reconnaît !
Comment savez-vous que ceux que vous appelez Palestiniens ne sont pas des descendants des esclaves fuyards hors d'Égypte ? Quelle analyse génétique - qu'un Hitler aurait appelé de ses veux, ou qu'il aurait craint comme la peste !!!- vous permet de cataloguer les gens comme cela ?
C'est pour cela que le sionisme est en définitive un poison raciste : Les parents sionistes de France s'arrogent le droit d'aller dire à leurs enfants qu'ils seraient les descendants des esclaves fuyards de l'Égypte pharaonique !
Mais qu'en savent-ils ?
Que savent-ils des ancêtres de Nordine, ancêtres qui, fuyant les guerres scandaleuses* et la trahison de leurs chefs passèrent en Libye, puis en Tunisie puis s'établir en Espagne provisoirement, que savent-ils des ancêtres des ancêtres de Nordine qui vivaient en Palestine après avoir fuit l'Égypte des pharaons en compagnie du Moïse de la véritable Histoire ?
Qu'est ce que ces crétins racistes savent des ancêtres rouennais de Yanick et de Dieudonné, ancêtres juifs dont les ancêtres étaient cousins avec les ancêtres de Nordine ?
Qu'est ce que ces crétins sionistes racistes - qui cousent des étoiles jaunes à leurs enfants pour accentuer la paranoïa (merci J. F. Kahn pour avoir osé publier une parelle photo) - peuvent savoir des ancêtres des uns et des autres ?
La religion ?
Ignorantus ! Ignoranta ! Ignorantum !
Une partie gigantesque des descendants des Hébreux s'est assimilée : Ils se sont comportés comme Roméo et Juliette, ils ont fait tomber les barrières absurdes des crétins !
Le rêve secret des crétins racistes sionistes de France (et d'Israël) c'est de parvenir à empêcher Esther d'épouser Bachir, leur rêve secret, c'est de l'inciter "subtilement"à se marier avec David ou Samuel ! C'est ça leur rêve secret !
Les sionistes veulent parvenir empêcher Fleur - à qui ses parents ont donné "par erreur" un prénom non "juif" de se marier avec Jean-Paul !
Le rêve secret des cinglés sionistes est en définitive un rêve raciste : ces dingues n'ont pas compris qu'ils sont incapables de définir qui était en Égypte et qui n'y était pas ! Ils poursuivent le même rêve qu'Hitler, le rêve de la pureté "raciale" !
Leur connerie immense empêche la solution fondamentale de la question palestinienne : que les enfants qui naissent dans la région se mettent à ignorer si leurs parents étaient catalogués "Palestiniens""Israéliens" ou "Arabes Israéliens" [Je serai curieux de savoir combien des ancêtres de prétendus arabes Israéliens ont mis un jour les pied dans la péninsule arabique !
Nous subissons le joug intellectuel médiatique des crétins !
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VK : Bonne chance ;-)
Victor de Kin
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YT La chance que je vous souhaite, c'est de réussir à lire attentivement mon texte, de le comprendre et de cesser d'être sioniste.  
Yanick Toutain
05/04/07 04:40
Yanick Toutain
05/04/07 18:44

PS : j'ai entendu récemment une demoiselle qui avait entamé la procédure pour se convertir , pour DEVENIR juive (sans qu'elle ne revendique d'ancêtres fuyards d'Égypte)

Expliquez le procédé, la marche à suivre, pour l'édification des nouvelles générations.
============================================ à Mr V K : Compte tenu de la haute tenue orthographique de votre texte, je me suis permis de suivre les conseils orthographiques surlignés de Word pour corriger quelques erreurs orthographiques ou grammaticales. (Réciproquement l'ascenseur fonctionne)
 SUITE DU TEXTE ====> sionisme et racisme N° 2 ====> N° 3




======================
notes

*François Xavier Vershave a écrit La FrançafriqueNoir Silence (source pour ce texte lire les chapitres Congo, Rwanda "Le suicidé du 7 avril") Il a gagné un procès contre des dictateurs (Noir procès)/ Éditions les Arènes. Il versait ses droit à www.survie.org

(Lire aussi Medhi Ba; J. P. Gouteux etc. ..)
* BRGOM ! Bénéfice Réel Grâce à l'Occupation Militaire

*WASP White Anglo-Saxon Protestant : les familles des premiers envahisseurs des territoires des enfants du Grand Manitou. Les capitalistes au sang bleu.
*aucun humain n'est non métissé :nous sommes TOUS des métis... (sauf quelques purs crétins !!!!)
* Les larmes du para : les accords et la mélodie (E est Em : tonalité G majeur avec f#)
1 G G G G
5 GG Les larmes du para ddddcb
7 EE qui coulent trente ans plus tard ddddcb
9DD toi qui part la bas
11EE il n'est peut-être pas trop tard
13 GGEEDD
19 CC Les larmes du para
21 DD qui sauta a Kolwezi
23 Ee Sont les yeux qui se lavent
25GG
27 CC j'ai juste mentionné les dégâts
29 DD Dans les livres qu'a écrit
31 EE François-Xavier Vershave
33 GG
35 GG Les larmes du para ddddcb
37 EE qui coulent trente ans plus tard ddddcb
39 DD toi qui pars la bas
41 EE il n'est peut-être pas trop tard
43 GGEEDDGG
51 CC de Centrafrique au Rwanda
53 DD les morts sur la conscience
55 EE sur ordre d'un président
57 EE
59 CCl es enquêtes de Medhi Ba
61 DD les crimes de leur France
63 EE les remords de trente ans
65 EE
67 GG Quand je le revois
69 EE le dimanche dans le même bar
71 DD quelquefois
73 GG accoudé au comptoir

75 CC Il repense à chaque fois
77 DD Je lis dans son regard
79 CC Et tremblent un peu ses doigts
81 DD Pour des ordres donnés il y a trente ans par Giscard
83 GGEEDDGG
91 CCDD
95 EE EE

99 GG Les larmes du para ddddcb
101 EE qui coulent trente ans plus tard ddddcb
103 DD toi qui pars la bas
105 EE il n'est peut-être pas trop tard
bâtiment hébraïque à Rouen Après un article dans le quotidien régional Paris Normandie, je n'ai plus eu d'écho de cette découverte : je vais, en déposant ce texte chercher sur Internet tout à l'heure. Cela dit quoi qu'il en soit le symbole est le plus fort : cela a du arriver en France dans plusieurs villes !
* "Les croisades racontées par les arabes" Amin Malouf : Les principales guerres opposaient des "musulmans" alliés à des "chrétiens" contre d'autres "musulmans" alliés à d'autres "chrétiens" : C'est ça la vraie histoire des croisades, pas celle du crétin semi analphabète (comme ses pieds) Georges II Bush. (éhalémerie me souffle le grand René!)

* "Les mystères de la bible" science et vie junior acheté 2 euros en 2006 (je m'instruis mais il ne faut pas déconner quand même)


Qu'est-ce que Jean-Paul Somda attend pour reconstruire son CDR et le CNR ? Pour redevenir délégué d'un CDR ?

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présentation Yanick Toutain
5/11/2015

"J’ai été délégué CDR à Kombissiri (...)
J’ai vécu la révolution avec beaucoup d’intensité et je pense que la jeunesse aura intérêt à emboîter le pas."
" La révolution, c’était le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Lorsque vous avez pris une décision au niveau de votre comité de base, vous devez le faire savoir à l’échelon supérieur avant de vous exécuter."



Jean-Paul Somda avoue lui-même ses fautes
"C’est-à-dire qu’une autre révolution va venir. Nous invitons les jeunes à être vigilants parce que notre génération a raté. 
Il faut que nous reconnaissions nos faiblesses, nos insuffisances, notre égoïsme et notre cupidité."

On peut se demander ce que font les ex-membres du CNR et les ex-membres des CDR qui ne sont pas devenus des traitres.
En voici un.
Mais alors, qu'attend Jean-Paul Somda pour construire un CDR ?
Qu'attend-il pour se faire délégué comme délégué de base ? délégué conseiller ? délégué député ?
Qu'attend-il pour appeler à la désignation de délégués nationaux ?
Qu'attend Jean-Paul Somda pour appeler à former des pyramides de 400 000 délégateurs désignant un délégué national révocable. Responsable devant 15625 CDR ?

Jean-Paul Somda tourne en rond autour du pot en donnant des pistes...... mais sans jamais les prendre lui-même en 2014-2015
"J’ai été délégué CDR [Comité de défense de la révolution, ndlr] à Kombissiri et à présent je suis inspecteur de l’éducation de base.J’ai vécu la révolution avec beaucoup d’intensité et je pense que la jeunesse aura intérêt à emboîter le pas."
" La révolution, c’était le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Lorsque vous avez pris une décision au niveau de votre comité de base, vous devez le faire savoir à l’échelon supérieur avant de vous exécuter."
"Nous avons vraiment exercé le pouvoir populaire et n’en déplaise à ceux qui n’aimaient pas vraiment la révolution, qui voulaient dormir tranquillement et s’enrichir dans le dos du peuple."
"Je crois que tous ceux qui ont vécu cette époque-là sentent que les maux que nous trainons aujourd’hui ne devraient pas exister. "
"A notre époque, il vous suffisait de trouver les matériaux et la population elle-même allait se mettre au travail. L’école profite ainsi à tout le monde. Il n’y a pas de raison que quelqu’un se mette à l’écart. Je regrette mais nous avons perdu la détermination, l’esprit créatif et nous sommes juste là pour reprendre les mots d’ordre qu’on nous lance depuis l’Occident."
"Nous avions toujours pensé qu’un deuxième Sankara allait naître."
" je demeure convaincu que sans la révolution, le capitalisme et l’individualisme que nous sommes en train de développer vont détruire nos sociétés. Et ce sont ces idées qui vont nous amener à être des loups pour nos semblables.
" Ceux qui tuaient sous la révolution, ce sont eux qui s’exprimaient plus clairement encore. On les a vus à travers également l’assassinat de Norbert Zongo.""

"
Herman Frédéric BASSOLE  Ce sont donc les partisans de la rectification ?
Jean-Paul Somda Ils n’ont rien rectifié. Ils ont tout simplement détruit la révolution."

". Il y a malheureusement des individus qui ne comptent que sur leurs intérêts. Ce ne sont pas des Sankaristes."

"Nous pensons bien qu’un Sankara va naître. Quand nous écoutons les jeunes intervenir ici et là, nous sentons la chose venir. Tant qu’on n’aura pas quelqu’un qui va accepter se sacrifier pour ce peuple, le Burkina Faso aura des difficultés pour démarrer réellement."

ON S'OCCUPERA DE JEAN-PAUL SOMDA QUI DIT
"VOUS SAVEZ LE BURKINA FASO A BESOIN D'ETRE SERIEUSEMENT FOUETTÉ POUR AVANCER"

Mais c'est aussi un imbécile qui devrait être fouetté lui-même
" Vous savez, le Burkina Faso a besoin d’être sérieusement fouetté pour avancer. Nous avons toujours eu foi en l’armée en ce sens que les officiers sont des hommes d’honneur. Nous étions donc fiers de cette armée qui avait enfin pris ses responsabilités"
"Herman Frédéric BASSOLE   Et le lieutenant-colonel Zida était-il ce deuxième Sankara ?
Jean-Paul Somda Nous avons pensé que c’était le deuxième Sankara…"
"Le Premier ministre nous avait dit que toutes les décisions seraient prises à la place de la révolution. Nous avons attendu cela. Hélas, les décisions se prennent encore dans des bureaux feutrés et nous ignorons les tenants et les aboutissants. Tout ceci est aux antipodes de ce que Thomas Sankara faisait. Il avait l’habitude de descendre dans les quartiers et de discuter avec le bas peuple. Mais lorsqu’on s’enferme, il y a des inquiétudes."
" Plusieurs Burkinabè ont longtemps cru à l’union des sankaristes autour d’une même personne. La convention a eu lieu mais elle a échoué…
Jean-Paul Somda J’ai longtemps attendu cette union. J’étais présent à la convention et j’ai écouté tous les appels à l’unité. Appels lancés par des délégations venues de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Sénégal, de la France."




Il n'a toujours pas compris clairement que la construction des CDR démontrait que tous les partisans des élections étaient des traitres et des collabos de la démocratie esclavagiste.
Jean-Paul Somda n'a pas compris qu'il a participé à la naissance de l'humanocratie.


TEXTE COMPLET DE L'INTERVIEW SUR LE FASO.NET


Présentez-vous ?
Je suis le camarade Jean Paul Somda, parce que ce terme « camarade », nous l’avons beaucoup usité sous la révolution. J’ai été délégué CDR [Comité de défense de la révolution, ndlr] à Kombissiri et à présent je suis inspecteur de l’éducation de base.J’ai vécu la révolution avec beaucoup d’intensité et je pense que la jeunesse aura intérêt à emboîter le pas.
Aujourd’hui 04 août 2015, il y a de cela 32 ans que naissait la révolution burkinabè sous la houlette du capitaine Thomas Sankara. Que retenez-vous de cette époque ?
Le 4 août 1983 restera gravé dans les annales de l’histoire de notre peuple. Cette date marque aussi la rupture brusque et brutale du cordon ombilical qui liait notre pays à l’impérialisme international principalement français. C’est également le point de départ d’une période de lutte âpre contre les vestiges pré-capitalistes de notre lutte.
Franchement, la révolution nous a laissé un très grand espoir. Nous avons cru qu’en libérant notre génie créateur, le peuple burkinabè était capable de créer lui-même les conditions matérielles de son existence. Je garde un souvenir très profond de cette période où chacun s’est réellement investi à tous les échelons, tant au niveau de la tête qu’au niveau de la base. En quatre ans, nous nous sommes rendu compte que les promesses pouvaient être tenues. Beaucoup d’actions ont été menées.
Sur le plan de l’éducation nationale, le taux de scolarisation est passé de 16 à 32%, des écoles ont été construites. Là, nous avons compris que le partage du pouvoir passait nécessairement par le partage du savoir. Au niveau de la santé, il y a eu les vaccinations commando qui ont permis à de nombreux enfants d’avoir la vie sauve. Sur le plan économique, on avait eu le temps de chasser les corrompus de tous les secteurs d’activité. La délinquance juvénile était en recul, il n’y avait plus de voleur ni de coupeur de route car les CDR avaient fait un grand travail. Un changement véritable s’était opéré au niveau de la mentalité des Burkinabè.
Mais certains disent que les CDR avaient trop de pouvoir et que leur autorité frisait l’anarchie.
Je ne suis pas de cet avis. La révolution, c’était le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Lorsque vous avez pris une décision au niveau de votre comité de base, vous devez le faire savoir à l’échelon supérieur avant de vous exécuter. Bien sûr, ceux qui étaient en porte-à-faux avec les règles établies par la société, étaient mécontents. Les honnêtes citoyens, eux, ne pouvaient qu’être fiers de ce que la révolution a pu apporter. Nous avons vraiment exercé le pouvoir populaire et n’en déplaise à ceux qui n’aimaient pas vraiment la révolution, qui voulaient dormir tranquillement et s’enrichir dans le dos du peuple. La dictature du prolétariat a toujours fait mal à la classe bourgeoise. Et je me dis que cette période-là va revenir tôt ou tard qu’on le veuille ou non.
Cette époque vous manque-t-elle ?
Bien sûr qu’elle me manque. Je crois que tous ceux qui ont vécu cette époque-là sentent que les maux que nous trainons aujourd’hui ne devraient pas exister. Sous la révolution, voler 500 000 F était déjà même un crime. Mais à présent qui pouvait imaginer qu’on allait arriver à des détournements de deux milliards ? L’enrichissement illicite n’était pas toléré.
De nos jours vous voyez des fonctionnaires de catégorie C, qui après quelques années, montent des maisons en étages, roulent dans des voitures de luxes. C’est vraiment insultant pour ce que nous avons combattu. Lorsque qu’on me dit qu’il faut un milliard de francs pour réfectionner une mairie à Ouagadougou, c’est insultant. Lorsque dans le cadre du PDDEB [Plan Décennal de Développement de l’Education de Base ndlr], vous prenez 35 millions pour construire trois salles de classes, c’est insultant. A notre époque, il vous suffisait de trouver les matériaux et la population elle-même allait se mettre au travail. L’école profite ainsi à tout le monde. Il n’y a pas de raison que quelqu’un se mette à l’écart. Je regrette mais nous avons perdu la détermination, l’esprit créatif et nous sommes juste là pour reprendre les mots d’ordre qu’on nous lance depuis l’Occident.
Dès les premières heures de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, avez-vous cru en une véritable renaissance de la révolution avec la venue du lieutenant-colonel Yacouba Isaac-Zida ?
Lorsque le conseil des ministres a pris la décision, le 21 octobre 2014, de modifier l’article 37, nous nous sommes dit « Voilà l’heureuse faute qui allait nous valoir la rédemption ». Il fallait que Blaise Compaoré et son gouvernement s’engagent sur cette voie-là pour que tous les révolutionnaires sortent. Le 28, nous avons vu l’image de la révolution planer au-dessus du Burkina Faso. Et les 30 et 31 octobre, l’histoire a donné rendez-vous à tous les héritiers de Sankara. Lorsque nous avons vu le lieutenant-colonel Zida sortir des rangs de l’armée, nous nous sommes dit « la chose est là, nous allons repartir sur de bonnes bases, sur les traces d’une véritable révolution ». Vous savez, le Burkina Faso a besoin d’être sérieusement fouetté pour avancer. Nous avons toujours eu foi en l’armée en ce sens que les officiers sont des hommes d’honneur. Nous étions donc fiers de cette armée qui avait enfin pris ses responsabilités. Nous avions toujours pensé qu’un deuxième Sankara allait naître.
Et le lieutenant-colonel Zida était-il ce deuxième Sankara ?
Nous avons pensé que c’était le deuxième Sankara…
Ce n’est plus le cas ?
Il y a des zones d’ombres que nous n’arrivons pas à percer jusque-là. Le Premier ministre nous avait dit que toutes les décisions seraient prises à la place de la révolution. Nous avons attendu cela. Hélas, les décisions se prennent encore dans des bureaux feutrés et nous ignorons les tenants et les aboutissants. Tout ceci est aux antipodes de ce que Thomas Sankara faisait. Il avait l’habitude de descendre dans les quartiers et de discuter avec le bas peuple. Mais lorsqu’on s’enferme, il y a des inquiétudes.
Pensez-vous aujourd’hui que la révolution soit encore la solution au Burkina Faso, surtout dans ce monde où s’isoler ne profite à personne ?
Si le monde était un village planétaire, nous aurions la liberté de pouvoir circuler librement en Europe et en Amérique comme nous voulions. C’est un leurre de croire effectivement que nous avons les mêmes réalités. Nous n’avons pas les mêmes conditions de vie. Croire que nous devons nous soumettre à ce qui se passe de l’autre côté de la mer, est une grave erreur. C’est pourquoi je pense que ce qui peut nous faire sortir de la pauvreté, c’est la révolution. Des gens me diront que c’est de la folie mais je demeure convaincu que sans la révolution, le capitalisme et l’individualisme que nous sommes en train de développer vont détruire nos sociétés. Et ce sont ces idées qui vont nous amener à être des loups pour nos semblables.
Revenons un peu sur la mort de Thomas Sankara et de ses camarades. Cela vous a-t-il surpris ?
Le 15 octobre 1987 était une journée triste dont le souvenir est amer à évoquer. J’ai passé trois jours et trois nuits sans pouvoir manger et boire. Je passais mes journées au cimetière de Dagnoën et je n’arrivais toujours pas à croire que le père de la révolution avait été assassiné. Lors de nos meetings, nous avons toujours fait comprendre à l’impérialisme qu’il pouvait tuer Thomas Sankara, mais que Blaise Compaoré allait reprendre le flambeau. Nous avons toujours pensé que ces deux personnages étaient les mêmes. Nous avions toujours juré que par leurs noms mais nous ne pouvions pas imaginer que Blaise allait trahir cette révolution. Personnellement j’ai beaucoup aimé Blaise, mais je ne m’attendais pas à cela de sa part. Lorsqu’il s’est marié avec Chantal, nous avons compris que le loup était dans la bergerie. Mais nous nous sommes dit que la force révolutionnaire qui était celle de Blaise allait stopper l’avancée de l’impérialisme. L’évènement que nous voulons fêter demain [05 août 2015, ndlr], c’est une indépendance de forme. La vraie indépendance, on devrait la fêter aujourd’hui 4 août.
Quels étaient vos sentiments lorsque l’on a procédé à l’exhumation des supposés restes de Thomas Sankara et de ses compagnons ? Certains comme Boukary Kaboré dit« le lion » étaient contre…
J’avoue que Boukary et moi avions discuté de la question. Je ne suis pas de son avis parce qu’il y a eu beaucoup de rumeurs qui ont couru à la suite de l’assassinat et de l’inhumation du président Sankara. J’étais convaincu qu’il était enterré au cimetière de Dagnoën mais étant donné que c’est une procédure judiciaire et qu’il fallait commencer par l’exhumation, on ne peut empêcher la justice d’aller jusqu’au bout. On nous a dit que Thomas est décédé de mort naturelle. Il faudra le vérifier. Mon camarade Boukary Kaboré a dû prendre une position coutumière ou religieuse.
On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs. Certaines personnes estiment que le père de la révolution a également endeuillé des familles…
Ces personnes n’ont pas connu Thomas Sankara. Cet homme était tellement sensible que je puisse dire qu’il ne pouvait pas tuer une mouche. C’est pourquoi, en tant que jeune à cette époque-là, nous aimions Blaise plus que Thomas car celui-là était fougueux, dur. Thomas ne peut pas tuer quelqu’un. Même quand il avait été question de licencier les enseignants en 1984, il est revenu là-dessus.
Mais il était le chef de la révolution ?
Oui mais ceux qui faisaient ces coups-là, ont continué après Thomas Sankara. Ceux qui tuaient sous la révolution, ce sont eux qui s’exprimaient plus clairement encore. On les a vus à travers également l’assassinat de Norbert Zongo.
Ce sont donc les partisans de la rectification ?
Ils n’ont rien rectifié. Ils ont tout simplement détruit la révolution.
Pensez-vous qu’un jour le dossier Thomas Sankara connaitra un dénouement heureux ?
Ce dossier aurait pu connaître un dénouement si la révolution des 30 et 31 octobre avait suivi son cours normal. Voyez-vous, nous sommes encore perdus dans les jérémiades de la justice. Nous voyons que ceux que nous devons poursuivre ont assez de force. Même si la transition n’arrivait pas à résoudre ce problème, nous sommes convaincus qu’un jour ou l’autre, la lumière prendra le pas sur l’obscurité.
Parlons un peu de l’héritage « Sankara ». Plusieurs Burkinabè ont longtemps cru à l’union des sankaristes autour d’une même personne. La convention a eu lieu mais elle a échoué…
J’ai longtemps attendu cette union. J’étais présent à la convention et j’ai écouté tous les appels à l’unité. Appels lancés par des délégations venues de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Mali, du Sénégal, de la France. Mais vous savez, il n’est pas facile d’imiter Thomas Sankara qui est prêt à se sacrifier pour les autres. Il y a malheureusement des individus qui ne comptent que sur leurs intérêts. Ce ne sont pas des Sankaristes.
A qui faites-vous allusion ?
Je ne vais pas vous donner de nom mais chacun se connait. Je sais seulement que c’est pour des futilités. Ce n’est pas une opposition de fond car c’est essentiellement une histoire de positionnement.
Le nom de Thomas Sankara se vend-t-il donc bien ?
Oui, c’est clair. Ça se vend correctement. Je connais des personnes qui ont utilisé le nom de Thomas Sankara pour se construire des villas et s’enrichir. Thomas Sankara n’est pas seulement Burkinabè, il est aussi mondial. Quand on parle de la lutte des peuples opprimés, on voit l’image de Thomas Sankara.Grâce à lui la carte d’identité burkinabè était comme un passeport. On respectait le Burkinabè pour son intégrité et sa bonne éducation. C’est dommage qu’aujourd’hui l’image de Thomas Sankara ait été prostituée.
Etes-vous donc dans l’attente d’un deuxième Sankara ?
Nous pensons bien qu’un Sankara va naître. Quand nous écoutons les jeunes intervenir ici et là, nous sentons la chose venir. Tant qu’on n’aura pas quelqu’un qui va accepter se sacrifier pour ce peuple, le Burkina Faso aura des difficultés pour démarrer réellement.
Un mot à l’endroit de cette jeunesse-là…
Je voudrais leur dire ceci. Lorsqu’on s’enrichit très rapidement, on meurt sans laisser de traces.La vraie mort c’est lorsqu’on ne se souvient pas de vous. Même après 27 ans, Thomas Sankara n’est pas mort. Il l’a dit « Tuez Sankara et des milliers de Sankara naîtront ». Les jeunes doivent comprendre qu’une vie n’a de sens que si elle est utile. Nous qui avons vécu la révolution, nous n’avons pas joué notre partition. Nous avons encore laissé des faux-types être au-devant de la scène. On nous a dit que la transition est venue pour organiser des élections. Nous avons critiqué tout un tas de maux. Ont-ils été résolus ? Aucunement. On nous demande de repartir à zéro. C’est-à-dire qu’une autre révolution va venir. Nous invitons les jeunes à être vigilants parce que notre génération a raté. Il faut que nous reconnaissions nos faiblesses, nos insuffisances, notre égoïsme et notre cupidité.
Herman Frédéric BASSOLE
Lefasonet

Abdoulaye Ouedraogo agent provocateur en relation avec son "cher ami" François Pilon ex-député NPD parti esclavagiste section canadienne de l'Internationale Socialiste de Hollande

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Abdoulaye Ouedraogo insulteur anti CDR
agent du député François Pilon de l'Internationale Socialiste 
Présentation Yanick Toutain
REVACTU
5/15/2015

Cet imbécile partisan de la Transition Zida Kafando est venu m'insulter au moment où on apprenait la prorogation de la dictature post Compaoré.
Abdoulaye Ouedraogo agent provocateur crache sur les CDR tout en utilisant le visage de Thomas Sankara comme avatar !
Abdoulaye Ouedraogo ton cdr est révolu et arrête de raconter de la merdrrrrrr
Il soutient la Transition illégale...... qui est soutenue par Hollande et toute la Franceàfric mais m'insulte en venant délirer
Abdoulaye Ouedraogo toi tu es un debile et un espion français pour dénigrer la transition
J’aimeRépondreil y a 22 minutesModifié


Il continue plus loin ses étrons

Abdoulaye Ouedraogo yanic toutain un espion français qui ne raconte que des conneries sur la transition

On le prévient qu'on va médiatiser ses imbécillités mais il insiste.
Résultat, on enquête... et on trouve !
Parmi ses 13 meilleurs amis - lui souhaitant son anniversaire - on trouve un député canadien (éjecté aux dernières élections) membre d'un parti esclavagiste




On continue l'enquête, on s'aperçoit que c'est l'Internationale Socialiste au Canada




Nouveau Parti démocratique
New Democratic Party
Image illustrative de l'article Nouveau Parti démocratique
Logo officiel
Présentation
ChefThomas Mulcair
Fondation1961
SiègeÉdifice Jack-Layton
300-279, avenue Laurier Ouest
Ottawa (Ontario)
PrésidenteRebecca Blaikie
IdéologieSocial-démocratie
Socialisme démocratique
Progressisme
Affiliation internationaleInternationale socialiste
Alliance progressiste
CouleursOrange
Site webnpd.ca
Représentation
Sénat
0 / 105
Chambre des communes
44 / 338




























C'est un (ex) député Pilon membre du parti canadien de François Hollande qui est venu sur le mur du provocateur lui souhaiter son anniversaire : on fait plus discret ! Mais avec les imbéciles il faut s'attendre à tout !

LE TEXTE COMPLET DES INSULTES DU PROVOCATEUR ABDOULAYE OUEDRAOGO PRO-TRANSITION ET AMI FACEBOOK D'UN DEPUTE ESCLAVAGISTE DE L'INTERNATIONALE SOCIALISTE DE HOLLANDE CAMBADELIS


Écrire un commentaire...
Yanick Toutain Ces voyous #Transition illégale sont membres de quels#CDR ?
Ils ont été mis en place par l'alliance #RSP #BalaiCitoyen #Zida#HervéOuattara sous l'égide des ambassades US et FR !
https://twitter.com/YanickToutain/status/662254973514854400

Abdoulaye Ouedraogo il n,ya pas plus voyou que toi et en plus tu nous soules avec tes commentaires bidons...
Yanick Toutain Vous osez utiliser le visage de Thomas pour votre propagande contre révolutionnaire anti CDR anti CNR anti Sankara ?
Yanick Toutain La Transition est un groupe de gredins mis en place par les impérialistes pour SABOTER la reconstruction du CNR Sankara !
Abdoulaye Ouedraogo toi tu es un debile et un espion français pour dénigrer la transition
Yanick Toutain L'ambassadeur de France Gilles Thibault SOUTIENT la Transition ESPECE D'IMBECILE IGNARE !!!
la FRANCEàfric SOUTIENT la TRANSITION 
La Franceàfric SOUTIENT ZIDA 

La Franceàfric SOUTIENT KAFANDO 
Les agents DGSE SOUTIENNENT LA TRANSITION, les ELECTIONS, ZIDA, et KAFANDO 
Vous n'êtes qu'un pauvre abruti ignare incapable d'avancer un argument ayant un minimum de logique !
pauvre type !

Yanick Toutain Je prends des copies d'écrans de vos imbécillités
Yanick Toutain ET vous les trouverez dans l'article que je vais faire sur vous si vous insistez avec vos étrons Transitoires !
https://www.google.fr/search?sourceid=chrome-psyapi2...

Abdoulaye Ouedraogo a t,ecouter je sens que tu es un vrai con qui se croit riche type.n,importe quoi....
Yanick Toutain Je vous avais prévenu !!
Ce Abdoulaye Ouedraogo est un AGENT DU CANADA
Cet imbécile a sur son mur laissé un député IMPERIALISTE lui fêter son anniversaire...

Et il l'appelle "CHER AMI"
++++++++++++
https://www.facebook.com/abdoulaye.ouedraogo.31924792/posts/1701892403388589

Francois Pilon à Abdoulaye Ouedraogo
15 octobre, 18:37 · Laval · 
Bonne fête !
2 personnes aiment ça.
Commentaires
Abdoulaye Ouedraogo
Abdoulaye Ouedraogo merci cher ami François Pilon
1 · 16 octobre, 16:44

Abdoulaye Ouedraogo tu es un vrai con.mes amis me connaissent tres bien qui je suis
Yanick Toutain Voici le parti du député impériéliste esclavagiste canadien qui est le CHER AMI du TRAITRE insulteur Abdoulaye Ouedraogo 
https://fr.wikipedia.org/.../Nouveau_Parti_d%C3%A9mocratique

Yanick Toutain Les "amis" de Abdoulaye Ouedragogo ne connaissent certainement pas les liens qu'il a avec un PARTI ESCLAVAGISTE du Canada.... Un parti qui participe à un Etat qui fabrique des terroristes et refuse le SMICenAFrique !
Yanick Toutain On en apprend de bien belles sur le parti esclavagiste NPD de l'ami Député François Pilon de l'insulteur pro Transition Abdoulaye Ouedraogo anti CDR
http://www.journaldemontreal.com/.../des-dossiers-de...




JOURNALDEMONTREAL.COM|PAR HÉLOÏSE ARCHAMBAULT
Yanick Toutain Abdoulaye Ouedraogo Vos amis vont SAVOIR qui vous êtes !
Un pro Transition ennemi de Sankara ennemi des vrais sankaristes !
Un ennemi des CDR au service du Canada !

Yanick Toutain Plus j'enquête et plus il apparait que cet imbécile Abdoulaye Ouedraogo est LUI-MEME UN AGENT PROVOCATEUR en relation avec des AGENTS IMPERIALISTES...... proche de l'internationale Socialste de Hollande.....
Son "cher ami" canadien qui vient lui souhaiter son anniversaire sur Facebook était député d'un parti connecté à l'Internationale Socialiste
https://fr.wikipedia.org/.../Nouveau_Parti_d%C3%A9mocratique

Yanick Toutain

Votre réponse...
Aboubacar Guira Prorogé ça veut dire quoi? Après délibération net le lendemain on va investir notre président et c'est fini parcqu'on ne veut pas perdre le temps.
Abdoulaye Ouedraogo yanic toutain un espion français qui ne raconte que des conneries sur la transition
Yanick Toutain Quand les anti Sankara viennent insulter les RESISTANTS militant pour les CDR on peut alors voir leur ETRONS s'étaler sur les murs !
Abdoulaye Ouedraogo ton cdr est révolu et arrête de raconter de la merdrrrrrr
Yanick Toutain Abdoulaye Ouedraogo OSE INSULTER LES CDR DE SANKARA 
++++++++++++
ton cdr est révolu et arrête de raconter de la merdrrrrrr 

+++++
Mais un rapide enquête montre qu'il est un espion au service du Canada et agent de l'EX député canadien François Pilon NPD
UN PARTI EN CONNEXION AVEC HOLLANDE ET LE PS FRANCAIS
Affiliation internationale Internationale socialiste
Alliance progressiste
https://fr.wikipedia.org/.../Nouveau_Parti_d%C3%A9mocratique

Yanick Toutain

Votre réponse...
Isidor Ouedraogo plus de precision svp


copie d'écran

Face à la catastrophe vétérinaire touchant l'aviculture du Burkina, il faut un CNR appuyé sur des CDR ! C'est urgent !

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par Yanick Toutain
5/11/2015




Cela fait un an que les incapables de la Transition illégale mise en place par l'ambassadeur de France Gilles Thibault et l'ambassadeur US Tulinabo Mushingi  conduisent le Burkina Faso à la catastrophe.
Voici ce que l'imbécile Jean-Paul Rouamba ministre des ressources animales préconisait en avril 2015, il y a 7 mois
"Par ailleurs, pour faire face à la grippe aviaire, le ministre des Ressources animales a invité les producteurs à limiter le déplacement des volailles pour circoncire la propagation de la maladie." (source)
On se doute que le journaliste aussi incompétent et peu à sa place que le ministre voulait écrire circonscrire.
7 mois plus tard, rien n'est réglé. La formoisie sabote toujours la construction des CDR. On a même un propagandiste de Salif Diallo et de Zéphirin Diabré qui vient de s'accaparer le sigle. Histoire de démolir définitivement l'image des organisations légales du peuple. (Un Malien allié avec des traitres burkinabè).
Les mesures d'africation de l'économie prises depuis janvier aurait permis de stopper la crise en assurant un revenu de 240 000 FCFA à tous les familles d'éleveurs de 3 enfants (cf infra)
Sur la grippe aviaire en Afrique de l'Ouest lire aussi ce dossier

extrait
Le Dr Lassiné Ouattara a également indiqué, pour rappel, que cette maladie a été diagnostiquée dans cinq provinces du pays des hommes intègres, à savoir Boulkiemdé, Houet, Kadiogo, Poni et Sanguié. Le DGSV a aussi précisé que cette situation a occasionné une perte financière estimée à plus de 6 millions de dollars. Présent à cette rencontre, le ministre burkinabé des Ressources animales, M. Jean Paul Rouamba, n’a manqué de solliciter le soutien des PTF dans le combat contre la grippe aviaire. Par ailleurs, cette autorité a souligné que l’Etat burkinabé a d’ores et déjà investi environ 800 000 dollars pour l’exécution d’un plan de riposte à Influenza aviaire hautement pathogène, autre appellation de la grippe aviaire. A peine l’épizootie annoncée officiellement, certains pays limitrophes à l’instar de la Côte d’Ivoire ou du Mali ont strictement interdit toute exportation de volaille d’origine burkinabé. source
Le site de l'OIE

Le graphique présente le nombre total de foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (sérotype H5N1) chez les volailles depuis 2003. Il est mis à jour dès que de nouveaux foyers sont notifiés à l’OIE.
Dernier rapport reçu le 3 novembre 2015

Face à la catastrophe #vétérinaire touchant #aviculture du #Burkina, il faut un CNR appuyé sur des #CDR
Voici les premières propositions de mesures d'un programme sankariste égaliste pour les paysans éleveurs



ATTENTION : dans les articles qui suivent une monnaie afro remplacera le plus vite possible les FCFA à raison de 1 afro pour 6 FCFA.



1° rappel de l'AFRICATION de la propriété immobilière. La mesure date de la révolution Sankara de 1983-1987

On peut comparer avec ce que la dictature a détruit


D'abord l'ordonnance 84-CNR du 4 août 1984
Puis son annulation par la dictature ZATU Loi N° AN VIII 39bis F.P.PRES du 16 juin 1991

http://www.fao.org/docrep/x3720t/x3720t10.htm
Dans le cas du Burkina Faso, on trouve des caractéristiques similaires dans l'ordonnance n° 84-050/CNR/PRES du 4 août 1984 portant RAF et son décret d'application n° 85-404/CNR/PRES du 4 août 1985 promulgués par les autorités révolutionnaires. Cette ordonnance abroge toute disposition antérieure en créant un Domaine foncier national (DFN) «de plein droit propriété exclusive de l'État, comprenant les terres déjà classées comme domaine public de l'État, les terres du domaine privé de l'État, mais aussi les terres faisant l'objet de titres de propriété et les terres détenues en vertu de la coutume». Cette ordonnance annule tout titre de propriété précédemment délivré à des particuliers, et les remplace par un titre de jouissance.
Envisagée dans son ensemble, la réforme agraire et foncière du 4 août 1984 apparaît comme un moyen de promotion socioéconomique et de justice sociale. Sous l'aspect politique, elle a engendré des problèmes particuliers, ayant bouleversé l'ordre ancien. En outre, son application a révélé des insuffisances et des difficultés qui conduiront les autorités du Front populaire, instance dirigeante ayant pris le pouvoir le 15 octobre 1987, à procéder à une nouvelle réforme agraire et foncière en 1991.
La Réorganisation agraire et foncière de 1991
La réforme de 1984 ayant supprimé la propriété foncière privée, des réactions diverses se sont manifestées çà et là. Les propriétaires terriens dépossédés n'hésitent pas à s'ériger en obstacle à la nouvelle gestion des terres. A contrario, les migrants se sont installés de manière anarchique, sans égard aux normes coutumières, sous le prétexte que la terre appartenant à l'État appartenait donc à tout le monde.
Par ailleurs, les populations ne consentent pas à investir dans les zones aménagées, d'abord en raison du coût des investissements, ensuite par crainte d'être délogées parce qu'elles n'ont pas de titres fonciers. De même, les dispositions sur l'attribution et l'exploitation collective des terres dans les zones aménagées constituent un obstacle en raison de leur caractère collectiviste. En effet, la structure villageoise chargée de la question des terres était une structure politique, le Comité de défense de la révolution (CDR) du village, qui n'avait pas toujours la compétence ou le pouvoir social nécessaire pour traiter des problèmes fonciers en milieu rural. La plupart des structures d'aménagement du territoire n'étaient pas fonctionnelles en raison de leur composition (structure politique), et se sont révélées trop lourdes et peu opérationnelles pour la gestion des terres.
Après sept années d'application, les différents acteurs se sont accordés à reconnaître que les textes de la RAF de 1984 étaient inadaptés et qu'ils entraînaient des difficultés et contraintes aussi bien d'ordre juridique qu'institutionnel. Ainsi un nouveau régime foncier a été promulgué le 4 juin 1991 portant Réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso.

2° AFRICATION de tous les troupeaux : tous les animaux domestiques d'élevage appartiennent à l'Etat Sankariste.

Sous le contrôle de la commission économie du CNR et des commissions économie des comités CDR de village, de ville et de région

3° VERSEMENT d'un SALAIRE FIXE de 60 000 FCFA pour chaque éleveur qui remplie 2 conditions

3a) Lui et ses dépendants sont membres d'un CDR de base et ont tous désigné un délégué de base
3b) Il publie ses comptes d'exploitation sur internet sur le site de la commission industrie agriculture de son comité de village et de région


PLUS 60 000 Fcfa pour chaque éleveuse ou femme d'éleveur
PLUS 60 000 FCFA par junior enfant d'éleveur
Plus 30 000 Fcfa par pionnier (7-13 ans) et par petit enfant.
Une famille d'éleveurs de 3 enfants avec un junior recevra donc un revenu total de 4 parts soit 240000 FCFA
Naturellement l'entreprise est AFRICANISEE et les PROFITS sont la propriété de l'Etat.


4° Concernant les vaccinations, les troupeaux devenus propriété de l'Etat sankariste seront vaccinés gratuitement.

La mesure stupide de la transition illégale est annulée
++++++++++
Pour pallier cette perte financière, le Burkina Faso, où l'aviculture occupe plus de 86% de la population active, a lancé un vaste programme de vaccination qui envisage à
terme de vacciner 75% de volailles, soit 31,5 millions de têtes et 100% de bovins, soit 9 millions de têtes.


Les éleveurs devraient débourser 125 F CFA pour la dose de la péripneumonie contagieuse bovine et 50 F CFA pour celle de Newcastle, a-t-on indiqué.
+++++++++++++++++


5° Concernant les bêtes détectées malades, elles seront abattues et leur viande détruite sous le contrôle des commissions protection, défense et santé des comités

CDR de village et de région
Ces commissions sont formées de délégués de base, délégués conseillers et délégués députés à raison de 33% de délégués santé, 10% de délégués protection et 8% de délégués défense parmi les 25 délégués de base d'un délégué conseiller et les 625 délégués de base d'un délégué député.


6° Les vétérinaires seront rémunérés personnellement selon le même système que mentionné précédemment. Les privilèges de la formoisie sont abolis et les contrevenants saboteurs subiront instantanément le sort des saboteurs enseignants de la révolution 1983-1987



7°La gestion des vaccinations passera le plus rapidement possible sous le système de l'investissement du peuple.

Vu l'urgence, l'organisation du paiement des vaccinations sera centralisée par la commission économie du CNR et sous le contrôle et la collaboration des commissions
santé, protection et défense du CNR.
C'est donc le délégué national coordinateur de l'économie qui est chargé des achats des vaccins
Pour ce qui concerne l'organisation des vaccinations, c'est le délégué national coordinateur santé qui en est le responsable.
Il travaille évidemment au sein d'une commission santé près le CNR.
Et en collaboration avec les commissions santé de tous les comités CDR de zones (régions, arrondissement, secteurs, villes, villages, quartiers)


8° Un juge national TPR et un enquêteur national mettront en place une enquête criminelle concernant la propagation de cette épidémie et le rôle éventuel de saboteurs organisés et/ou l'action d'irresponsables incompétents.

Ce juge national et cet enquêteur national travailleront avec la collaboration des commissions justice et enquête de tous les comités CDR de zones de tout le pays.

Propositions à débattre, à commenter, à améliorer
Voici l'article de mardi sur l'état de la crise
Le conseil des ministres de la Transition illégale réuni hier n'a évoqué ni l'article ci-dessous ni le problème !


Pour pallier cette perte financière, le Burkina Faso, où l'aviculture occupe plus de 86% de la population active, a lancé un vaste programme de vaccination qui envisage à terme de vacciner 75% de volailles, soit 31,5 millions de têtes et 100% de bovins, soit 9 millions de têtes.
Les éleveurs devraient débourser 125 F CFA pour la dose de la péripneumonie contagieuse bovine et 50 F CFA pour celle de Newcastle, a-t-on indiqué.

Le Burkina Faso a été confronté en début d'année à une épidémie de grippe aviaire qui a décimé une grande partie de son cheptel, avec pour corollaire, plus de 4 milliards de F CFA de pertes.

Les spécialistes estiment que c'est le volet traditionnel de l'aviculture (90% du potentiel) qui a été le plus touché par cette épidémie.

"La grippe aviaire a été un fléau qui a impacté négativement l'aviculture traditionnelle, car l'application des mesures sanitaires dans ce secteur est très difficile dans la mesure où on ne peut pas empêcher les mouvements de la volaille", a expliqué le Directeur du Centre de la promotion de l'aviculture villageoise, Zakari Compaoré.

Le centre a pour vocation la formation et l'accompagnement des éleveurs en milieu rural et vaccine annuellement plus de 16 millions de volailles sur les 42 millions de têtes que compte le pays.

Selon M. Compaoré, les producteurs vendent ou consomment les volailles atteintes par la maladie.

Un article du 24 janvier 2013 HOLLANDEGATE au Mali : Le journaliste Amadou Tall décrit le « Ouattara du Mali » que les étudiants de Bamako et de Kati allaient DEGAGER !

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présentation 2015 Yanick Toutain
6/11/2015
REVACTU
24/1/2013



J'ai fait récemment la connaissance sur Facebook du souvent excellent Amadou Tall.
Journaliste du Matin.
Mais je ne me souvenais plus de la couleur de ses chaussures ni de l'application que j'avais mise à les lui bien cirer.
Il faut dire qu'il le méritait !
C'est en écrivant un article sur la propagande de VOA en faveur du terroriste Bassolé que j'ai fait des recherches sur janvier 2012 - quand la Voix de l'Amérique disait exactement le contraire de l'armée française et de l'Elysée.


On peut aussi découvrir Amadou Tall en vidéo



HOLLANDEGATE au Mali : Le journaliste Amadou Tall décrit le « Ouattara du Mali » que les étudiants de Bamako et de Kati allaient DEGAGER !


« Un charognard est un être qui ne tue rien, qui n’achète rien, qui ne vend rien, ne sème rien, ne récolte rien, ne transporte rien, ne transforme rien ; bref qui n’entreprend rien. Il se contente de choisir un point d’observation et attend, la patience, l’attente et le non découragement sont ses seules armes. Quant un acteur (un homme, une bête, la nature…)  tue une bête, il descend bec en avant et profite des restes. Dioncounda profite toujours des situations créées par les autres. « (Amadou Tall infra)

présentation par Yanick Toutain

Les lecteurs-commentateurs du Mali se réveillent, les journalistes du Mali se réveillent !
L’état de choc est passé !
L’invasion fasciste du Mali par les assassins de Hollande, larbin de la bourgeoisie esclavagiste mondiale a mangé son pain blanc !
L’heure de la contre-offensive a sonné !!!
Je viens de publier (sur Malijet) un commentaire de soutien à cet excellent journaliste

Excellent article !
Il ne manque plus que deux choses à ajouter : 
1° il est le Ouattara choisi par les brigands français de la Franceàfric !
Cet hypocrite a appelé Hollande au secours quand il a vu qu’il allait se faire dégager !!!
Même la CIA a vous ce qui se passait au Mali !!!
Lisez la VOIX DE L’AMERIQUE !
Tout est dit !!!
http://blogs.mediapart.fr/blog/yanick-toutain/210113/hollandegate-la-cia-et-obama-savent-que-f-hollande-est-alle-defendre
2° Dioncounda Traoré, comme ATT, comme Sarkozy, comme l’émir du Qatar, comme son pantin Iyad Ag Ghali, comme les assassins 30% du MNLA, comme Compaoré qui héberge au 11° étage le chef de Ançar Dine, comme le faux scientifique de Microsoft, comme Ouattara et Yayi Boni qui ont bloqué les armes, comme tous ceux de la CEDEAO qui ne sont que des gangsters mafieux soutenus par les armes fascistes de la France…. TOUS TOUS TOUS !!! sont membre du complot !!!
Le but, c’est ASSASSINER OUMAR MARIKO, écraser la gauche malienne, déporter le capitaine Sanogo à La Haye avec le président Gbagbo !!
IL FAUT QUE LE PEUPLE CONSTRUISE SON GOUVERNEMENT, DECLARE LA GUERRE AU QATAR….. et à TOUS LES ALLIES DU QATAR !!!

A force de patience : Le charognard est devenu
le seul coq de la basse cour

Par Le Matin – Date: il ya 9 heures 34 minutes 5 réactions
A force de patience : Le charognard est devenu le seul coq de la basse cour
Le Président par intérim, Dioncounda Traoré, a une qualité que l’on ne peut pas lui renier : il sait attendre. Que l’ombre arrive à lui avec le temps
Un charognard est un être qui ne tue rien, qui n’achète rien, qui ne vend rien, ne sème rien, ne récolte rien, ne transporte rien, ne transforme rien ; bref qui n’entreprend rien. Il se contente de choisir un point d’observation et attend, la patience, l’attente et le non découragement sont ses seules armes. Quant un acteur (un homme, une bête, la nature…)  tue une bête, il descend bec en avant et profite des restes. Dioncounda profite toujours des situations créées par les autres. Dès que le coup d’Etat du 22 mars a réussi, il a levé le doit : « je suis prêt à me sacrifier ! ». On connait la suite.
Depuis toujours, il a ainsi fait son petit bonhomme de chemin : en opportuniste. Et il en a été ainsi depuis le changement du 22 mars : l’aversion de la dite communauté internationale, la restauration de l’ordre constitutionnel (retour à l’ancien régime, en fait), le largage sans élégance de Cheick Modibo Diarra, des voyages à l’extérieur sans explications et qui lui rapportent gros, la division et le maintien de la division des forces armées et de sécurité et surtout les bérets rouges contre les bérets verts, le gouvernement par ordonnance (qui lui donne tous les pouvoirs en excluant les autres) , le conseil des ministres extraordinaire, les nominations fleuves en conseil des ministres (le record absolu de tous les temps en ce début de janvier), l’état d’urgence test de 10 jours puis l’état d’urgence de trois mois qui lui sert d’abris forteresse (honteux pensent certains) et qui lui permet d’être à l’abris de toute contestation au nom du danger supposé, l’interdiction déguisé du « Maouloud » qui cloue le bec à tout « marabouillon » qui aurait la tentation de s’attaquer à son pouvoir (à l’image du « 26 Mars » qui avait hué Iba Ndiaye comme du souvenir du prêche de Bandiougou Doumbia)…la liste est longue.
Pour faire court ; la guerre au nord qu’il avait farouchement repoussé (d’où son écharpe blanche pour signifier la paix et le rejet absolu de la guerre) aura été pour lui la planche de salut providentiel et la rampe de lancement vers la consolidation du pouvoir absolu. Pouvoir absolu protégé de toute contestation…par l’état de guerre. Au passage ; on notera que l’écharpe blanche avait disparu depuis l’attaque de Konna pour réapparaitre a son retour du Sommet d’Abidjan. Dioncounda est tellement protégé et renforcé à ce jour, face à des acteurs politiques et sociaux ; qu’il apparait comme étant le seul coq de la basse cour. En sera-t-il après avril prochain? Only god know.
Amadou Tall
SourceLe Matin
COMPLEMENTS
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HOLLANDEGATE: PROTÉGÉ PAR BLAISE COMPAORÉ, LE CHEF DES « TERRORISTES CRIMINELS » REÇOIT DANS UNE SUITE DE LUXE À OUAGADOUGOU

Iyad Ag Ghali, (…) Le Mollah de Kidal, 54 ans, patriarche
respecté, à la fois craint et adulé par la communauté

HOLLANDEGATE : LA CIA ET OBAMA SAVENT QUE F. HOLLANDE EST ALLÉ DÉFENDRE D.TRAORÉ CONTRE LA COLÈRE DES JEUNES DU MALI

Le professeur Issa Ndiaye, analyste politique  à Bamako,
explique que la crise politique actuelle au Mali ne fait

OCTOBRE 1968 UNE FONCTION NUMÉRIQUE POUR TRACER LA FORME LA PLUS AÉRODYNAMIQUE D’UNE VOITURE (RÉVOLUTION PÉDAGOGIQUE !)

J’étais en seconde maths à la rentrée de 1968.
Lycée Porte Océane au Havre.
Les calculatrices n’existaient pas.
(Post Scriptum un erratum sous le texte)

HOLLANDEGATE : LE PRÉSIDENT A MENTI AUX FRANÇAIS ! L’INVASION DU MALI ÉTAIT POUR SAUVER LE PANTIN FRANCEÀFRIC DIONCOUNDA TRAORÉ

Un commentateur informé signalait la plainte de militaires français de la précipitation à intervenir.

MALI : POURQUOI CETTE 4° GUERRE CONTRE L’AFRIQUE ? (APRÈS ABIDJAN, BAMAKO)

C’est donc la quatrième guerre dont est victime l’Afrique.
Après la guerre de prélèvement d’esclaves et de déportation atlantique s’ensuivit la 2° guerre contre l’Afrique.

AGRESSION IMPÉRIALISTE CONTRE LE MALI : 14 FAITS OCCULTÉS PAR LES MÉDIAS AUX ORDRES (UN ARTICLE DU 28/9/2012 SUR B#REVACTU)

La Franceàfric a fini pas l’avoir sa guerre !
Il fallait bien finir par parvenir à envahir Bamako : Le véritable objectif.

MALI : FRANÇOIS HOLLANDE EST UN MENTEUR. LES ISLAMISTES SONT LES PANTINS DU QATAR, MEMBRE DE LA FRANCEÀFRIC-FRANCOPHONIE

Hollande est intervenu parce ses agents d’espionnage fascistes
ont compris, à Bamako, que la gauche malienne allait relever




VOA, la Voix de l'Amérique fait la publicité du terroriste Djibril Bassolé mais en camouflant toute la vérité sur le putsch Diendiéré-Beth-Puga-Soro-Bassolé-islamofascistes

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par Yanick Toutain
REVACTU
6/11/2015
LIRE AUSSI

JEUDI 15 OCTOBRE 2015


Voice of America ment.
Ce média informé par la CIA et contrôlé par Obama dit parfois une vérité qui dérange la Franceàfric.
Ce fut le cas en janvier 2013 quand la révolte des étudiants contre Dioncounda Traoré était mise en lumière comme étant la vraie raison de la panique de Hollande...... et non pas les terroristes...... qui avaient été envoyés par Sarkozy d'ailleurs sur financement Qatar.
La VOie de l'Amérique ment fréquemment.
Et très souvent en camouflant ce qui se passe vraiment en Afrique - 100 millions de morts d'enfants en 25 ans tues par VOA.
Ici c'est de la publicité gratuite pour un terroriste que VOA fait aujourd'hui.
Naturellement, le commentaire ci-dessous n'a pas été validé.

VOICE OF AMERIA (VOA) CENSURE
UN COMMENTAIRE DISANT LA VERITE




"Soro dit à Djibril de faire attaquer les postes frontaliers du Burkina par les barbus" SIC
"un appel présumé d’une quinzaine de minutes entre Soro et Bassolé aurait eu lieu alors que les hommes du RSP s’étaient repliés dans leur camp de Naaba Koom, derrière la présidence, et que les unités loyalistes prenaient le contrôle de la capitale."
Cet article camoufle l'enregistrement de la conversation téléphonique entre le terroriste du 16 décembre 2010 en Côte d'ivoire - Guillaume Soro et le terroriste Djibril Bassolé - enregistrement que le procureur Sangaré refuse de faire entendre à la population.
++
++++++++++++++++++++
"A partir de nos differentes sources, nous avons pu reconstituer le contenu le l’échange téléphonique entre Soro et Bassolé: "Soro dit à Djibril de faire attaquer les postes frontaliers du Burkina par les barbus et ainsi l'armé qui encercle Ouagadougou sera obligée de desserrer l 'étau et de replier. Djibril est partant mais a aussi besoin de deux milliards pour motiver les putschistes. Pas de problème rétorque Soro et d'ajouter que si les choses se calment, de lui envoyer le nommé Sy pour qu'il s'en occupe personnellement comme il l'a fait pour IB et Tagro". (source)
+++
LIRE
http://revolisationactu.blogspot.fr/2015/10/exigeons-laudition-de-leur-conversation.html
++++++++++++++++
Cet article camoufle les révélations du site Mondafrique dénonçant le feu orange de l'Elysée au putsch Diendéré et donc la complicité du général Benoit Puga et du général Emmanuel Beth.
http://revolisationactu.blogspot.com/2015/09/hollandegate-soutien-discret-au.html
On voit donc la complicité de ce média VOA avec la Franceàfric et avec l'USAfric.
Le but des ces camouflages et mensonges : perpétuer l'esclavage salarial en Afrique.
Un esclavage salarié bafouant la Constitution des USA (13° amendement) : toutes les zones ayant des troupes US présentes sous forme ONU ou autres devraient respecter les mêmes droits sociaux que sur le territoire des USA
++++++++++
https://fr.wikipedia.org/wiki/XIIIe_amendement_de_la_Constitution_des_%C3%89tats-Unis
« Section 1. Ni esclavage ni servitude involontaire, si ce n'est en punition d'un crime dont le coupable aura été dûment condamné, n'existeront aux États-Unis ni dans aucun des lieux soumis à leur juridiction. »
« Section 1. Neither slavery nor involuntary servitude, except as a punishment for crime where of the party shall have been duly convicted, shall exist within the United States, or any place subject to their jurisdiction. »
« Section 2. Le Congrès aura le pouvoir de donner effet au présent article par une législation appropriée. »
« Section 2. Congress shall have the power to enforce this article by appropriate legislation. »


L'article de publicité de VOA pour le terroriste Bassolé


Burkina : de la prison, Djibrill Bassolé se déclare candidat à la présidentielle


Selon ses avocats, l'ancien ministre des Affaires étrangères et proche du président burkinabè Blaise Compaoré, se considère comme une victime d’un complot.
Djibrill Bassolé est incarcéré pour complicité dans le putsch manqué du 17 septembre et inculpé de six chefs d'accusation.
Il "se considère comme candidat à l'élection présidentielle et se considère comme un pur prisonnier politique", a déclaré jeudi à des journalistes Me Alexandre Varaut, de retour du Burkina où il a pu consulter le dossier contenant les charges pesant contre son client.
"Tout ça est cousu de fil blanc, il n'a rien à voir avec le putsch, n'en est ni l'organisateur, ni le complice, ni le bénéficiaire. Il n'y a aucune preuve accablante dans le dossier, on veut simplement l'empêcher de participer au processus électoral", a insisté Me Varaut, qui a rencontré son client incarcéré depuis le 30 septembre à Ouagadougou.
"C'est un homme physiquement en forme et moralement combatif. Pour lui, le plus grave n'est pas d'être en prison mais d'être exclu de l'élection" présidentielle prévue le 29 novembre au Burkina.
Les avocats de M. Bassolé ont déposé jeudi une requête devant la Cour de Justice de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) pour que soit supprimé un article controversé du code électoral interdisant aux proches de l'ex-président Compaoré, dont M. Bassolé, de se présenter.
"Nous demandons que le processus électoral soit suspendu tant que cet article n'est pas supprimé", a déclaré Me Varaut.
La justice ouest-africaine avait invalidé en juillet cet article. Mais sa décision n'a jamais été appliquée et la candidature à la présidentielle de M. Bassolé, enregistrée fin août, a été rejetée en septembre par le Conseil constitutionnel burkinabè.
M. Bassolé avait semblé accepter cette invalidation mais, quelques jours plus tard, le 16 septembre, un putsch militaire se déroulait au Burkina, avec pour principale revendication la réintégration dans le processus électoral des fidèles de l'ancien président Compaoré.
Le coup d'Etat avait échoué et le pouvoir remis aux autorités de transition en place depuis la chute de Blaise Compaoré, chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par la rue, après 27 ans de règne.
La présidentielle du 29 novembre doit mettre fin à la transition.
Avec AFP

LIRE AUSSI

LUNDI 3 MARS 2014

Pierre de Villiers prépare le #HollandeCoupdEtat: «soldats dans nos rues qui pourraient éventuellement ouvrir le feu selon des règles très 'contraignantes'»

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Ce terroriste à qui Hollande a versé
20 millions d'euros a attasqué le Mali
Sur demande de Sarkozy
Pour fabriquer le prétexte de l'invasion
Il vit à 65 km de Kidal
Et a une école de "jeunes
combattants du djihad"

par Yanick Toutain
REVACTU
10/11/20


Ce sont nos assassinats que prépare Pierre de Villiers.
 Le meurtre des révolutionnaires anti-Franceàfric.
Le meurtre des révolutionnaires sankaristes en Afrique.
 Les terroristes, ils sont ses protégés.
 MNLA, Ansardine, MUJAO.
Même s'il en fait tuer quelques uns de temps en temps,
pour amuser la galerie et manipuler les gogos.

" Djibril Bassolé, Francois Compaoré, Djenderé, Moustapha Chafi, le milliardaire Lancine Diawara le côtoient et le protègent. Chouchouté et cadeauté par l’entourage présidentiel immédiat, Iyad Ag Ghali est une pièce maîtresse du leadership du chef de l’Etat, Blaise Compaoré"
"Soro dit à Djibril de faire attaquer les postes frontaliers du Burkina
 par les barbus et ainsi l'armée qui encercle Ouagadougou sera obligée de desserrer l 'étau et de replier.
Djibril est partant mais a aussi besoin de deux milliards pour motiver les putschistes.
 Pas de problème rétorque Soro et d'ajouter que si les choses se calment,
de lui envoyer le nommé Sy pour qu'il s'en occupe personnellement comme il l'a fait pour IB et Tagro"
.
 

« Ce ne sont pas seulement les terroristes MNLA Ansar Eddine Soro and Co que protège, finance, coordonne Pierre de Villiers.
La liste complète de ses auxiliaires narco-trafiquants
 et islamofascistes sera connue dès après la révolution. »


LIRE AUSSI

JEUDI 15 OCTOBRE 2015

OUVRIR LE FEU CONTRE LES REVOLUTIONNAIRES
OUVRIR LE FEU CONTRE LES FRANCAIS
OUVRIR LE FEU CONTRE LES BURKINABE


« … la présence de soldats dans nos rues qui pourraient éventuellement ouvrir le feu selon des règles très 'contraignantes' (formule d'un expert militaire), est des plus discutable »
Claude Angeli du Canard Enchaîné (mercredi 4 novembre) continue
« Pierre de Villiers franchit le pas. En octobre, face aux députés, il parle de « rupture stratégique » et affirme que « les forces de sécurité intérieure ont besoin du renfort substanciel et durable des forces armées ».Avant de conclure : « Puisque nous avons affaire [à l'étranger] aux mêmes terroristes, nous devons pouvoir recourir, le cas échéant, à des modes d'action qui s'inspirent de ceux utilisés [par nos troupes] à l'extérieur du territoire national. » Car l'adversaire, dit-il, « utilise en France les modes d'action que nous affrontons en opérations extérieures. »Toutes ces mesures étant justifiée (prétextée) par – dixit le chef d'Etat major des armées – le fait que
« à l'en croire, la France et d'autres pays vont devoir affronter « un niveau de menaces (terroristes) inédit depuis de nombreuses années »



Ces propos de coup d'Etat intérieur étaient tenus « à la fin du mois d'octobre » quand il était « reçu à l'Assemblée par la commission de la Défense »

Sputniks a repris cette information du Canard Enchainé - sans donner le nom de Claude Angeli

En France, les terroristes bientôt abattus en pleine rue?

« FEU ORANGE » AU PUTSCH
PIERRE DE VILLIERS NE VOIENT PAS
LES  TERRORISTES DU BURKINA FASO
SES COMPLICES

Sauf que...... de lutte anti-terroriste..... Pierre de Villiers est passé aux abonnés absents.
Il aurait pu déférer ses collègues général Benoit Puga et général Emmanuel Beth devant des tribunaux militaires..... pour leur soutien au putsch terroriste du général Diendéré.....
Mais rien du tout !
Etrange ?
Quand le chef d'état major particulier du président français Puga et l'ex-ambassadeur de France à Ouagadougou sont dénoncés pour avoir donné le « feu orange » au putsch criminel de l'assassin de Sankara, le 16 septembre dernier, on pourrait s'attendre à deux choses. Contradictoires.
Soit une plainte en diffamation et un jugement en référé contre l'auteur de ces accusations – l'excellent journaliste et créateur du site Mondafrique – Nicolas Beau.
Soit..... le déclenchement d'une action judiciaire contre les deux terroristes de l'Elysée.... Puga et Beth......
mais non... rien....
En fait si – l'organisation (par la DGSI ? Par la DGSE ?) d'une OMERTAfric totale.... pas partielle.... non totale......

HollandeGATE "Soutien discret" au putschiste Diendiéré depuis l'Elysée (général Benoît Puga) et du général Emmanuel Beth ex-ambassadeur Burkina Faso Franceàfric Nicolas Beau (Mondafrique) accuse




Le général Franceàfric Benoit Puga qui a envoyé
 les terroristes MNLA Ansar Eddine attaquer le Mali
sous Sarkozy et est revenu les aider avec Serval
présentation Yanick Toutain
de l'article de Nicolas Beau


"[Gilbert Diendiéré] le militaire félon a bénéficié du soutien discret à Paris de deux hommes clés: l'ancien ambassadeur français au Burkina, le général Emmanuel Beth et, le chef de l'Etat Major particulier de l'Elysée, le général Benoit Puga." 

"Le général Puga, qui occupait les mêmes fonctions à l'Elysée sous Nicolas Sarkozy, joue un role majeur dans la politique française en Afrique. Il fut un des artisans de l'intervention en Libye sous le quinquennat précédent et un des maîtres d'oeuvre de  l'opération Serval."


De bonne source, Mondafrique peut affirmer que le général Benoit Puga était au courant des intentions belliqueuses de son ami le général Diendéré. 

Autant dire que l'Elysée était au parfum et n'a rien fait pour dissuader le militaire putschiste."

Le militaire Emmanuel Beth ex-ambassadeur au Burkina
a toujours comploté avec Gilbert Diendiéré le criminel putschiste
"Les trois généraux se connaissent depuis leurs années de formation; et les liens ne se sont jamais démentis. Il arrivait au général Diendiéré de sauter en parachute avec son ami l'ambassadeur Beth"

Nicolas Beau vient confirmer ce que Revactu devinait depuis le début : les terroristes de l'Elysée sont dans la magouille.

VISITE DE PIERRE DE VILLIERS à OUAGADOUGOU !
IL PREPARE L'OCCUPATION DU PAYS.

Le général français – qui donc assure l'impunité à ses collègues terroristes – va rendre visite au pays victime de ce putsch.
Va-t-il demander à rencontrer le procureur Sangaré – qui fait semblant d'instruire sur le putsch..... en tentant d'exfiltrer Diendiéré chez son amie Fatou Bensouda de la CPI.... ?


FATOU BENSOUDA CPI ET BLAISE COMPAORE
2 TERRORISTES COMPLOTANT ENSEMBLE

VENDREDI 16 OCTOBRE 2015
Que nenni …
Villiers est au Burkina Faso pour...... les élections....

« Nous devons être au rendez-vous des élections pour assurer la protection des populations», a-t-il rassuré.

Ne riez pas.....
Il n'est pas là-bas pour enquêter sur les terroristes..... le terrorisme c'est le prétexte de sa présence.....
Prétexte puisqu'il sait parfaitement que Sarkozy et Hollande ont versé 58 millions de dollars à AQMI, il sait parfaitement que l'attaque terroriste commencée le 17 janvier à Ménaka puis Aguel Hoc au Mali s'est produite sur demande de … Sarkozy.... suite à un deal avec le MNLA..... avec qui Iyad Ag Ghali leader islamofasciste de Ansardine a commis 82 assassinats le 24 janvier 2012
Pierre de Villiers sait tout autant parfaitement que les terroristes logeaient tout à côté du palais présidentiel de Compaoré – Kossyam - en janvier 2013 et que l'opération Serval faisait semblant de chercher le leader de Ansardine quand.... il logeait au 11° étage de l'hôtel Laïco.
LIRE MALIJET

Après le lancement de l’opération Serval : Iyad Ag Ghali se la coule douce à l’hôtel Laïco de Ouagadougou

Par   114 réactions  

 Le Mollah de Kidal, 54 ans, patriarche respecté, à la fois craint et adulé par la communauté des Ifoghas où sa voix est prépondérante, vit dans une suite de luxe du 11 ème étage de l’hôtel Laico, un des bijoux du défunt guide libyen, Mouammar Khadaffi. C’est là qu’il reçoit et consulte. Plusieurs personnalités de renom issues de la haute hiérarchie militaire, du gratin politique et du milieu des affaires défilent à longueur de journée. Djibril Bassolé, Francois Compaoré, Djenderé, Moustapha Chafi, le milliardaire Lancine Diawara le côtoient et le protègent. Chouchouté et cadeauté par l’entourage présidentiel immédiat, Iyad Ag Ghali est une pièce maîtresse du leadership du chef de l’Etat, Blaise Compaoré dans la géopolitique du no man ‘s land sahélien. Qui le tient, contrôle la nomenclature des chefs de guerre du Nord Mali. C’est le prix à payer, car tout le monde devra s’y accommoder. L’homme fort de Ouagadougou l’a si bien compris en devenant le tuteur attitré aux petits soins de celui qui est par ailleurs très écouté à Doha et à Riyad.

SERVAL INVASION DU MALI AVEC LES TERRORISTES MNLA
L'ARMEE FRANCAISE COMPLICE DES ASSASSINS DE AGUEL HOC
82 MEURTRES IMPUNIS

Pierre de Villiers qui fait semblant de lutter contre les terroristes est entré au Mali..... avec ses protégés terroristes MNLA – les assassins du capitaine Sékou Traoré le 24 janvier.
Pierre de Villiers fait semblant de lutter contre les terroristes.... mais en permettant à Iyad Ag Ghali – le tueur psychopathe – de s'installer à 65 km de Kidal. Avec son école de « jeunes combattants du jihad ».
Naturellement ce n'est pas un journal français mais Der Spiegel qui a révélé ce scoop....
Il est vrai que RFI avait été contraint d'avouer que Hollande avait – 22 mois après ses crimes – versé 20 millions d'euros au terroristes islamofasciste.
En remerciement des otages...... gardés.... par son cousin.....
Baratin....
On sait – par Wikileaks qui a publié les dépêches secrètes - que ce terroriste avait en 2007 ses entrées à l'ambassade US à Bamako.
Il demandait à l'ambassadeur de Bush de bien vouloir organiser l'occupation du.... nord-Mali....
Mais Pierre de Villiers n'est pas au courant.... ou le fait croire aux imbéciles.
Il n'est pas au courant que Compaoré a financé IB, Soro et tous les terroristes qui ont attaqué la Côte-d’Ivoire.
Pierre de Villiers n'est pas au courant des trafics d'or dans les véhicules de l'ONU que dénonçait Jacques Julliard dans le Canard Enchaîné...

MERCREDI 4 DÉCEMBRE 2013

CANARD ENCHAINE : Armement à prix d'or


Cet héroïque canardage, qui, selon l'Élysée, laissait entrevoir une reddition rapide de Gbagbo, risque pourtant de laisser des traces profondes. Et une situation difficilement gérable à Abidjan. D'abord parce que Ouattara pourrait pâtir, dans cette ville majoritairement acquise à Gbagbo, de son image de protégé de la France et des pays riches. L'armement de ses troupes. son équipement tout neuf ont suscité l'étonnement des Ivoiriens. Si l'aide du Burkina et du Nigeria est reconnue, d'autres pistes de financement apparaissent. Selon des témoignages et des documents obtenus par « Le Canard », des proches de Ouattara ont monnayé, en 2009 et en 2010, d'importantes quantités d'or extraites des mines du Nord. Plusieurs tonnes ont été acheminées au Ghana voisin sous couvert de véhicules de... l'ONU. Puis envoyées, par petites quantités, à Anvers (Belgique) pour y être transformées. A l'état de poudre, cet or a été négocié à plus de 15 000 euros le kilo.

Comme il ne sait pas que les terroristes de Soro ont commencé les violences post-électorales le 16 décembre 2010 par leur attaque criminelle contre la télévision officielle de Côte d'Ivoire....

PIERRE DE VILLIERS S'APPRETAIT A SOUTENIR DIENDIERE

Pierre de Villiers n'est pas au courant non plus de l'envoi prévu de « barbus » pour attaquer le Burkina Faso.
Il s'agissait de fabriquer un prétexte pour l'envoi de ses troupes occuper le pays...... pour soutenir Diendéré...

ABSENCE DE POURSUITES CONTRE LES TERRORISTES
FRANCAIS COMPLICES DE DIENDERE : BETH PUGA & co

Ne pas lancer de poursuites ni prendre de sanctions contre Benoit Puga et Emmanuel Beth est, de la part de Pierre de Villiers, l'aveu de sa complicité avec ses camarades terroristes d'Etat, avec les complices de Diendiéré....
Ne pas lancer de poursuites c'est donc nous révéler ce qui se cachait derrière la manœuvre de Bassolé Soro.
Si le procureur Sangaré ne publie pas la conversation téléphonique entre l'ex-ministre des Affaires Etrangères de Compaoré avec son complice de Côte d'Ivoire – le terroriste Guillaume Soro, c'est quasi certainement parce que des noms de Français ont été prononcé dans cette discussion....


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"A partir de nos differentes sources, nous avons pu reconstituer le contenu le l’échange téléphonique entre Soro et Bassolé: "Soro dit à Djibril de faire attaquer les postes frontaliers du Burkina par les barbus et ainsi l'armé qui encercle Ouagadougou sera obligée de desserrer l 'étau et de replier. Djibril est partant mais a aussi besoin de deux milliards pour motiver les putschistes. Pas de problème rétorque Soro et d'ajouter que si les choses se calment, de lui envoyer le nommé Sy pour qu'il s'en occupe personnellement comme il l'a fait pour IB et Tagro". (source)
Voici le texte du journal ivoirien reprenant l'information

Selon le quotidien ivoirien « Le Temps » dans sa parution du mercredi 14 octobre, l’axe Abidjan-Ouagadougou serait en feu après le coup d’Etat manqué du Général Gilbert Dienderé dans lequel la Côte d’Ivoire est impliquée.
Le Burkina Faso aurait refusé l’ambassadeur de Ouattara, signe que la tension est montée d’un cran entre les deux pays depuis que Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale, est fortement soupçonné d’implication dans le coup d’Etat manqué du RSP du Général Gilbert Dienderé.
En effet, un appel présumé d’une quinzaine de minutes entre Soro et Bassolé aurait eu lieu alors que les hommes du RSP s’étaient repliés dans leur camp de Naaba Koom, derrière la présidence, et que les unités loyalistes prenaient le contrôle de la capitale. Cette discussion a évidemment posé un problème aux autorités de la transition.
A partir de nos differentes sources, nous avons pu reconstituer le contenu le l’échange téléphonique entre Soro et Bassolé: "Soro dit à Djibril de faire attaquer les postes frontaliers du Burkina par les barbus et ainsi l'armé qui encercle Ouagadougou sera obligée de desserrer l 'étau et de replier. Djibril est partant mais a aussi besoin de deux milliards pour motiver les putschistes. Pas de problème rétorque Soro et d'ajouter que si les choses se calment, de lui envoyer le nommé Sy pour qu'il s'en occupe personnellement comme il l'a fait pour IB et Tagro".
Bassolé a été interpellé deux jours plus tard par la gendarmerie. Selon une source proche de l’enquête, l’ensemble de ces éléments ont été présentés à Bassolé lors de son audition par le juge d’instruction chargé du dossier. Signe de l’intérêt des enquêteurs pour la piste de collusion des putschistes du RSP avec une force étrangère, la villa de Soro à Ouagadougou a été perquisitionnée le 6 octobre dernier.
Selon nos informations, dans sa résidence de waga 2000 au Burkina Faso, les autorités burkinabé lors de leur perquisition auraient saisi plus de 6 milliards de franc CFA, 2 caisses de lingots d'or et des bijoux d'une valeur de 30 millions.
Eric Lassale

« Ce ne sont pas seulement les terroristes MNLA Ansar Eddine Soro and Co que protège, finance, coordonne Pierre de Villiers. La liste complète de ses auxiliaires narco-trafiquants et islamofascistes sera connue dès après la révolution. »

Ce sont nos assassinats que prépare Pierre de Villiers. Le meurtre des révolutionnaires anti-Franceàfric. Le meurtre des révolutionnaires sankaristes en Afrique. Les terroristes, ils sont ses protégés. MNLA, Ansardine, MUJAO.
Même s'il en fait tuer quelques uns de temps en temps, pour amuser la galerie et manipuler les gogos.


La seule riposte à ce plan machiavélique de fabrication et de protection de terroriste est l'humanocratie : la désignation de véritables représentants du peuple !
Des délégués révocables !
Pour le Burkina Faso, c'est une urgence !
Qu'un CNR appuyé sur des centaines de milliers de CDR annule ces élections coloniales basées sur les institutions de la dictature Compaoré !
Avant que Pierre de Villiers ne lance ses hordes terroristes et viennent ensuite avec ses militaires  - terroristes d'Etat.... accompagnés des MNLA et Ansardine forces supplétives de la dictature esclavagiste qui vole le coton pour le 1/10° de sa valeur !

Un article de Mondafrique "Quand le Qatar exporte l'islam radical au Burkina Faso" fait l'objet d'un signalement sur Facebook

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par Yanick Toutain
REVACTU
12/11/2015

"Avertissement : ce message contient des éléments bloqués. Votre message ne peut être envoyé car d’autres personnes ont signalé son contenu comme abusif."

"Début janvier 2013, le général Puga souffle au chef de l’Etat le moyen de rendre légal l’opération: il suffit, dit-il, que Dioncounda Traoré, le président malien d’alors, demande officiellement l’intervention de la France contre les islamistes sur son sol. Hollande est séduit. Traoré s’exécute. L’opération Serval peut débuter. Et qu’importe si Traoré a seulement fait allusion à une intervention aérienne. Pour Puga, il fallait de toute façon  envoyer des troupes au sol."



La censure existe sur Facebook. Mais la plupart du temps ce ne sont que les tentatives d'anonymes parvenant à duper les robots par des signalements réclamant de telles censures.
La plupart du temps, en insistant par des protestations répétées, ces censures s'interromptent.
Ici, c'est un lien vers un article bref dénonçant le pourrissement du Burkina Faso avec l'argent du Qatar qu'un espion pro-Qatar pro-islamofasciste a certainement dû signaler à Facebook
Voici le message qui est apparu interdisant le partage de l'article

Avertissement : ce message contient des éléments bloqués


  • Votre message ne peut être envoyé car d’autres personnes ont signalé son contenu comme abusif.
  • Si vous pensez voir ceci par erreur, dites-le nous.


Voici l'article considéré comme "abusif"



QUAND LE QATAR EXPORTE L’ISLAM RADICAL AU BURKINA FASO

Près de 722 missions « humanitaires » ont été effectuées vers le Burkina Faso en 2013 par des ONG du Qatar qui en profitent pour y semer les germes de l’islam radical à travers des prêcheurs venus du Qatar et du Pakistan, des écoles coraniques, des centres sociaux. Les actions humanitaires qataries servant de cheval de Troie à l’islam radical sont concentrées dans la région frontalière entre le Mali et Burkina où une attaque djihadiste a coûté en octobre la vie à 4 gendarmes burkinabé.


Naturellement, les premiers à devoir être suspectés sont les agents de la DGSE chargés de pourrir l'Afrique en aidant à l'implantation des islamofascistes. Ces voyous qui ont envoyé Iyad Ag Ghali attaquer Ménaka et Aguel Hoc les 17, 18 et 24 janvier 2012, ces voyous qui ont hébergé le terroriste dans l'hôtel Laïco, à moins de deux kilomètres du palais présidentiel de Compaoré, ces voyous qui lui rendaient visite au 11° étage de cet hôtel de luxe.
Des voyous qui préparent l'invasion du Burkina Faso - tel le général Pierre de Villiers qui, au lieu de procéder à l'interpellation des complices de Gilbert Diendéré, les généraux Benoit Puga et Emmanuel Beth, a le culot de se pavaner à Ouagadougou en se mêlant ostentiblement de l'organisation des élections.
Ce faisant, avouant que celles-ci revètent une importance particulière pour lui.
Evidemment : l'"élu du peuple" fera comme Dioncounda Traoré du Mali : il appellera à l'invasion de son pays par l'armée française !!
Le même général qui a le projet d'assassiner les révolutionnaires français dans les rues de France, prépare l'assassinat des sankaristes dans les rues de Ouagadougou.

MARDI 10 NOVEMBRE 2015


LIRE AUSSI CET ARTICLE
On comprend pourquoi les révélations du site Mondafrique font l'objet de signalements sur Facebook de la part des fascistes de l'OAS et de ses héritiers.

LE GÉNÉRAL BENOIT PUGA, LE « VA-T-EN-GUERRE » DU PRÉSIDENT

L'homme clé de la guerre au Mali est le général Benoit Puga, chef d'état major particulier de François Hollande, qui occupait les mêmes fonctions sous Nicolas Sarkozy. Portrait
le-general-puga-le-va-t-en-guerre-du-president1
Crédit photo: Tous droits réservés d.r.
Petit coup de déprime Hôtel de Brienne, où le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian vient de subir une sourde défaite. Non pas, au Mali, sur le terrain de l’opération Serval, ni même en Centrafrique au sein de l’opération Sangaris. Non, Le Drian a perdu une  bataille dans la guerre feutrée qui fait rage dans les antichambres du pouvoir élyséen. En pleine tempête Gayet-Trierweiler, le 17 janvier dernier, l’Elysée a en effet  prolongé d’un an les fonctions de l’ennemi juré du Ministre de la Défense, le chef d’état-major particulier de François Hollande, le général Benoit Puga. A 61 ans, le chef légionnaire préféré du Président devait quitter son poste cet été. Mais en vertu d’un décret présidentiel publié au Journal Officiel, le père de la guerre au Mali restera dans ses bureaux du 14 rue de l’Elysée, l’annexe du Château, au moins jusqu’en août 2015.
 Jean-Yves le Drian avait pourtant fait état de sa préférence pour un remplacement rapide de Puga par le général Didier Castres, le patron opérationnel de l’opération Serval avec lequel il a construit une relation de confiance. Mais c’était sans compter la passion un rien contre-nature qu’éprouve François Hollande pour son militaire. « Le général Puga a un don très habile pour  rassurer le chef de l’Etat en toutes circonstances , note-t-on à l’Hôtel de Brienne. A partir de là, nous partions battus ».
Le ministre breton n’a pas que négocier une compensation : avoir la haute main sur la nomination d’un autre galonné d’importance, le chef d’Etat-Major des Armées, le CEMA comme l’on dit dans le jargon. Il a pu y placer un homme à lui, le général Pierre Le Jolis de Villiers de Saintignon. Frère cadet du vendéen Philippe de Villiers, le nouveau CEMA ne fait pas de politique. « Au contraire, lui sait, que l’armée n’a pas à dicter sa loi aux politiques », grince un proche du Ministre de la Défense. Sous-entendu, à la différence du général Puga, réputé mener le chef de l’Etat par le bout du nez.
Etrange cette alchimie qui lie le chef de l’Etat socialiste à un légionnaire-parachutiste dont le CV contient tout ce qui habituellement irrite la gauche. A commencer par un profil idéologique très marqué à droite. Voire à l’ultra-droite.
L’ascendance du général Puga reste en effet lourde à porter. Le militaire qui murmure à l’oreille d’Hollande est l’un des sept enfants du colonel de cavalerie Hubert Puga, qui a passé trois mois dans un cachot à Fresnes pour sa participation au putsch d’Alger en 1961. Condamné à cinq ans de prison avec sursis à la fin de la guerre d’Algérie et exclu de l’armée, Puga père se reconvertira dans les ventes d’armes à Creusot-Loire en tant que  responsable des ventes de chars français aux dictatures d’Amérique du Sud. Son décès en 2010 a été longuement salué par le Bulletin des amis de Raoul Salan, du nom du chef de l’OAS dont il était membre. Et l’enterrement religieux s’est déroulé à Saint-Nicolas du Chardonnet, sous le rite de la Fraternité Saint Pie X, les catholiques traditionalistes
Très Algérie Française, les Puga demeurent en effet de fidèles paroissiens de feu Monseigneur Lefèvre. Le légionnaire du Président est assidu aux offices de Saint-Nicolas du Chardonnet, au sein de laquelle officie d’ailleurs son propre frère, l’abbé Denis Puga.
Le dimanche, le général Puga assiste aux homélies qui pourfendent «le mariage pour tous, la réforme-phare du Président Hollande, régulièrement qualifiée en chaire « d’ignominie ». Et le lundi, le même haut gradé peaufine les plans de marche de l’opération Serval qu’il présentera au chef de l’Etat. « La vie privée des collaborateurs du Président, comme celle du président, ne concerne que les intéressés », fait-on savoir au service de presse du Château.
Soit. Mais il y a quelques mois, les hommes du Président ont pourtant connu une alerte désagréable. En juin dernier, l’Arsenal une publication sur internet lié à l’organisation du Lys Noir, un groupuscule formé de nostalgiques de La Cagoule, de Pétain et de la Collaboration cite nommément le général Puga, comme camarades de lutte, susceptible de prendre la tête d’un putsch imminent ! « Ceux qui évacuent d’un revers de main, toute possibilité de coup d’état militaire en France feraient bien de réviser leur classique », professe le fanzine d’ultra-droite. Emoi à l’hôtel de Brienne. La DPSD, la direction de la protection et de la sécurité de la défense, en clair le service secret chargé de surveiller le personnel, ouvre une enquête, supervisé par le ministre Le Drian en personne. Las ! Il s’agit d’une grossière manipulation. Selon le journaliste Fredéric Haziza dans « Vol au-dessus d’un nid de fachos », son livre-enquête sur l’extrême-droite, Le Lys Noir brandit  le nom de Puga en étendard « pour enrôler des sous-officiers et des officiers subalternes autour de son mouvement ». Puga est mis hors de cause dans l’affaire du putsch virtuel. Mais reste sous discrète surveillance du cabinet du ministre pour ses relations avec d’autres hauts gradés à l’œuvre dans les manifs contre le mariage pour tous. « Certains officiers comme son ami intime le général Bruno Dary, l’ancien gouverneur militaire de Paris reconverti aujourd’hui comme conseiller en logistique de « La Manif pour tous » posent problème », explique pudiquement un proche de Le Drian.
François Hollande lui, a déjà passé l’éponge. Il n’avait pas vraiment le choix. Pouvait-il se permettre de prendre du champ avec son chef d’Etat-Major en pleine guerre du Mali, une opération concoctée presque en solitaire par le général Puga en personne.
Benoit Puga est un baroudeur féru d’Afrique noire, continent qu’il a connu dès 1978 en sautant sur Kolwezi en compagnie des 400 légionnaires du  2e régiment étranger de parachutistes de Calvi, avant de diriger les opérations Almandin à Bangui et Pélican au Congo-Kinshasa en 1996-199. Pas étonnant dès lors qu’il ait commencé à élaborer ses plans de débarquement au Mali dès l’automne 2012… au moment même où François Hollande tenait la première conférence de presse de son mandat en affirmant qu’il n’avait nulle intention d’intervenir militairement au Sahel. D’ailleurs, comment légitimer une intervention militaire française contre les islamistes locaux sans mandat des Nations-Unies ?
Début janvier 2013, le général Puga souffle au chef de l’Etat le moyen de rendre légal l’opération: il suffit, dit-il, que Dioncounda Traoré, le président malien d’alors, demande officiellement l’intervention de la France contre les islamistes sur son sol. Hollande est séduit. Traoré s’exécute. L’opération Serval peut débuter. Et qu’importe si Traoré a seulement fait allusion à une intervention aérienne. Pour Puga, il fallait de toute façon  envoyer des troupes au sol. « Cela faisait partie des plans de l’intervention depuis déjà deux mois », assure un familier du dossier. Et qu’importe si plusieurs otages français dont l’ingénieur d’Areva Daniel Larribe, sont alors retenus par les djihadistes. Le général fait dans l’intérêt supérieur de la Nation. Pas dans la sensiblerie.
 Les familles des soldats tués dans l’embuscade de la vallée d’Uzbin, en Afghanistan en août 2008 le savent mieux que quiconque. A l’époque, le général Puga  est le responsable des opérations au sein de l’Etat-major. Pour lui, malgré les dix victimes françaises, « l’opération a été réussie : n’en déplaise à certains tacticiens en herbe ou en chambre, cingle publiquement notre chef légionnaire, l’adversaire a été repoussé, il a pris une sacrée raclée (sic) ». C’est maintenant au juge d’instruction Fréderic Digne, chargé d’enquêter sur les circonstances du drame afghan de confirmer ou non, l’optimisme va-t-en guerre du militaire préféré du Président.




Laurent Bigot ne voit pas que Sarkozy a envoyé les terroristes au Mali pour empêcher le SMIC en Afrique

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#Lwili #TGinfo #CIV2010 #Iwiri On a une SOLUTION  pour l'#Afrique #LaurentBigot !

Vous faire poursuivre comme complice d'esclavage si vous refusez de militer pour le #SMICenAfrique.... si vous continuez à protéger VOS capitalistes esclavagistes qui DIVISENT par 20 les salaires des Africains !

La solution réformiste en France : OBLIGER LES FRANCAIS à respecteurs LEURS LOIS SOCIALES partout sur Terre..... mais VOUS #LaurentBigot ne le ferez pas !

et l'Afrique ne fera pas VOTRE DEMOCRATIE esclavagiste, elle fera l'HUMANOCRATIE avec des délégués révocables!

En virant du continent VOTRE armée et VOS TERRORISTES du Qatar !


Bassolé-Soro aux TPR ! La probable bande son de la conversation entre les terroristes Guillaume Soro et Djibril Bassolé vient d'être rendue publique

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par Yanick Toutain
REVACTU 
12/11/2015

EXTRAITS
"Voilà ce que je voulais te proposer.

hm
On frappe dans une ville en haut quelque part là-bas . On récupère un commissariat une gendarmerie et ils vont fuir....(...)
et comme on me dit que l'armée est autour de Ouagadougou
hm hm
si on frappe à un bout là bas l'armée ...devra se réorganiser pour aller vers là-bas () 
hm hm (...)
ils s'ront obligés d'aller se battre. Au moment où ils décollent on refrappe dans un autre coin
hm hm hm
Ca va les paniquer et le RSP lui il sort, à 200
d'accord
il dit ceux de po avancent de 50 km"

Les révolutionnaires exigeaient du procureur militaire Sangaré qu'il publie cet enregistrement. Celui-ci ne fit rien !
Ni ne démentit les révélations qui circulaient ni ne lança un mandat d'arrêt contre le président de l"Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, le terroriste Guillaume Soro.
On se demande comment ce procureur voyou à moitié au service du terrorisme franceàfric et à moitié au service de la justice va pouvoir se dépétrer de pareille révélation !
C'est le journaliste blogueur de la résistance anti-Franceàfric Théophile Kouamouo qui vient de publier ce 12/11 ce scoop sur SoundCloud
C'est aux TPR, aux Tribunaux Populaires de la révolution de mener l'enquête. Les incompétents de la Transition trainent les pieds et sabotent l'enquête au service de leurs maîtres

CET ENREGISTREMENT à 18hGMT a été ECOUTE PRES DE 70 000 FOIS !
LA FRANCEàFRIC VA VOIR SA REPUTATION EXPLOSER EN VOL




JEUDI 15 OCTOBRE 2015


Exigeons l'audition de leur conversation téléphonique quand Soro et Bassolé organisaient une attaque des islamofascistes et du MNLA contre le Burkina Faso

Le terroriste islamofasciste Iyad Ag Ghali
et son complice Djibril Bassolé
envoyé par Blaise Compaoré

présentation Yanick Toutain
REVACTU
15/10/2015



""Soro dit à Djibril de faire attaquer les postes frontaliers du Burkina par les barbus" SIC

"un appel présumé d’une quinzaine de minutes entre Soro et Bassolé aurait eu lieu alors que les hommes du RSP s’étaient repliés dans leur camp de Naaba Koom, derrière la présidence, et que les unités loyalistes prenaient le contrôle de la capitale."
LIRE AUSSI

JEUDI 19 MARS 2015



EXTRAITS DE L'ENREGISTREMENT




3'58 d'ici 48 heures j'aurai des fonds, je peux t'envoyer quelque chose
B D'accord
S  Pour que tu rentres dans la base  (...)
B Tout à fait
S On travaille pour ça  (...) maintenant un remonter le moral du général  (...) si on voit vraiment qu'y une opportunité vraiment on frappe
B Oui oui tout à fait
++++++++++++++++++
5'17 Voilà ce que je voulais te proposer.
hm
On frappe dans une ville en haut quelque part là-bas . On récupère un commissariat une gendarmerie et ils vont fuir....(...)
et comme on me dit que l'armée est autour de Ouagadougou
hm hm
si on frappe à un bout là bas l'armée ...devra se réorganiser pour aller vers là-bas ()
hm hm (...)
ils s'ront obligés d'aller se battre. Au moment où ils décollent on refrappe dans un autre coin
hm hm hm
Ca va les paniquer et le RSP lui il sort, à 200
d'accord
il dit ceux de po avancent de 50 km

DAECH Quand le général Vincent Desportes dénonçait les Etats-Unis "le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre"

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présentation Yanick Toutain
REVACTU
14/11/2015



Les terroristes sont les mercenaires de la bankoslavoisie. Ces psychopathes de la riba, faux musulmans qui bafouent la principale des 7 abominations de l'Islam ont été financés, recrutés, entraînés, coordonnés par la CIA (Frères Musulmans Al Qaeda DAECH etc...), par la DGSE (MNLA Ansardine etc... )
Le général français Vincent Desportes révélait une partie de la vérité au Sénat.
Cela se passait le 17 décembre 2014.

FERMER TOUTES LES AMBASSADES TERRORISTES
TURQUIE QATAR ARABIE SAOUDITE USA GRANDE-BRETAGNE


Un gouvernement révolutionnaire en France fermerait immédiatement toutes les ambassades terroristes à Paris : Turquie, Qatar, Arabie Saoudite, USA, Grande-Bretagne ainsi que leurs complices et marionnettes dont les peuples ne les auraient pas encore renversés - Mali, Togo, Cameroun etc etc
..... ainsi que l'actuelle Transition illégale du Burkina Faso qui fait semblant d'enquêter sur le putsch de septembre..... sans même oser lancer un mandat international contre le terroriste Soro qui organisait des attaques de commissariat ou de gendarmerie par les islamofascistes du Mali - leurs pantins mercenaires.

JEUDI 12 NOVEMBRE 2015



Voilà ce que je voulais te proposer.

hm
On frappe dans une ville en haut quelque part là-bas . On récupère un commissariat une gendarmerie et ils vont fuir....(...)
et comme on me dit que l'armée est autour de Ouagadougou
hm hm
si on frappe à un bout là bas l'armée ...devra se réorganiser pour aller vers là-bas () 
hm hm (...)
ils s'ront obligés d'aller se battre. Au moment où ils décollent on refrappe dans un autre coin
hm hm hm
Ca va les paniquer et le RSP lui il sort, à 200
d'accord
il dit ceux de po avancent de 50 km

Quand Vincent Desportes dénonce les USA, quelles conclusions en tire Hollande : conserver les Young Leaders dans son gouvernement !
A commencer par la minstre agresseuse d'enfants Najat Vallaud Belkacem.
Nous ne sommes pas dupes des écoutes ! Elles ne servent pas à lutter contre les pantins de Al Thani , de Séoud ou de Erdogan.
Elles servent les intérêts des Frankenstein !

Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les Etats-Unis. Par intérêt politique à court terme, d'autres acteurs - dont certains s'affichent en amis de l'Occident - d'autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les Etats-Unis. Ce mouvement, à la très forte capacité d'attraction et de diffusion de violence, est en expansion. Il est puissant, même s'il est marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera détruit. C'est sûr. Il n'a pas d'autre vocation que de disparaître.
Le point est de le faire disparaître avant que le mal soit irréversible, avant que ses braises dispersées n'aient fait de ce départ de feu un incendie universel. Il faut agir, de manière puissante et déterminée, avec tous les pays de la région.
LIRE AUSSI L'ARTICLE PREMONITOIRE (au sens scientifique postmarxiste) PUBLIE 4 JOURS AVANT ET REPRENANT LES INFORMATIONS DE CLAUDE ANGELI DU CANARD ENCHAINE

MARDI 10 NOVEMBRE 2015




COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES




La séance est ouverte à 15 h 45.

Débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak - Audition du Général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris


La commission auditionne le général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris, en vue du débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak, en application de l'article 35 de la Constitution.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Nous poursuivons nos travaux relatifs au débat, qui se tiendra en séance publique le 13 janvier prochain, sur la prolongation de l'opération Chammal.

Mon général, je suis très heureux de vous accueillir. Vous êtes à la fois général et professeur, votre parole nous intéresse donc particulièrement. Nous sommes préoccupés par la situation. Nous aurions du mal à refuser d'autoriser la poursuite de l'intervention, néanmoins la simple continuité nous pose problème, notamment au regard des critères énoncés par le Livre blanc de 2008. Nous voudrions avoir votre point de vue, juste avant d'entendre le ministre de la défense.

Général Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris. - Avant de revenir vers les critères d'évaluation des opérations extérieures, je crois qu'il faut dire, affirmer et répéter sans faiblesse : « Daech delenda est ». Ayons la force de Caton l'Ancien.

Daech est aujourd'hui le danger majeur. Nous n'avons certes pas les moyens de tout, en même temps. Les menaces doivent être priorisées, quitte à consentir quelques compromis avec les moins brûlantes : dans le monde réel, dans un contexte de ressources et de moyens limités, notre politique ne peut être que réaliste.

« Daech delenda est » ... mais nous ne pourrons répandre le sel sur le sol de l'Irak et de la Syrie. Il faudra au contraire le rendre fertile pour de nouvelles semences.

« Daech delenda est » ... et pourtant votre interrogation demeure fondamentale : personne ne doute ici qu'il faille détruire Daech, mais devons-nous participer nous-mêmes à cette destruction ?

Un mot sur Daech, d'abord.

Ne doutons pas de la réalité de la menace directe pour nos intérêts vitaux, dont notre territoire et notre population. Daech est le premier mouvement terroriste à contrôler un aussi vaste territoire (35% du territoire irakien, 20% du territoire syrien). Ce qui représente 200 000 km² (soit l'équivalent de l'Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, PACA et Rhône-Alpes réunis) et une population de l'ordre de 10 millions de personnes. Ce territoire est imparfaitement mais réellement « administré » par un « ordre islamique », fait de barbarie et de rackets. Daech dispose d'un véritable « trésor de guerre » (2 milliards de dollars selon la CIA), de revenus massifs et autonomes, sans comparaison avec ceux dont disposait Al-Qaïda. Daech dispose d'équipements militaires nombreux, rustiques mais aussi lourds et sophistiqués. Plus que d'une mouvance terroriste, nous sommes confrontés à une véritable armée encadrée par des militaires professionnels.

Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les Etats-Unis. Par intérêt politique à court terme, d'autres acteurs - dont certains s'affichent en amis de l'Occident - d'autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les Etats-Unis. Ce mouvement, à la très forte capacité d'attraction et de diffusion de violence, est en expansion. Il est puissant, même s'il est marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera détruit. C'est sûr. Il n'a pas d'autre vocation que de disparaître.

Le point est de le faire disparaître avant que le mal soit irréversible, avant que ses braises dispersées n'aient fait de ce départ de feu un incendie universel. Il faut agir, de manière puissante et déterminée, avec tous les pays de la région.

Il faut agir, mais qui doit agir ?

Avant d'aller plus loin dans mon raisonnement, je voudrais, comme vous l'avez souhaité, étudier quelques-uns des critères retenus comme fil guide de ces auditions. J'aborderai d'abord celui de la capacité « d'analyse exacte du contour spatio-temporel et financier d'un engagement ». Ce critère est en opposition profonde avec la nature même de la guerre.

Car, depuis que le monde est monde, personne n'a jamais pu « commander » à la guerre. Le rêve du politique, c'est l'intervention puissante, rapide, ponctuelle, qui sidère. C'est le mythe cent fois invalidé du « hit and transfer », du choc militaire qui conduirait directement au résultat stratégique et, dans un monde parfait, au passage de relais à quelques armées vassales immédiatement aptes et désireuses d'assumer elles-mêmes les responsabilités. Las ! Les calendriers idéaux (du genre « Cette opération va durer six mois ») sont toujours infirmés par ce que Clausewitz appelle la « vie propre » de la guerre. La guerre appartient à l'ordre du vivant, elle n'est pas un objet, elle est un sujet. Dès lors, n'espérons jamais « commander à la guerre » : c'est elle qui imposera son calendrier et ses évolutions. Cela a toujours été vrai : je relie mon propos à trois stratégistes qui inscrivent dans le temps éternel cette caractéristique incontournable de la guerre. 400 av. JC, évoquant la guerre du Péloponnèse, Thucydite indique que « La guerre ne se développe jamais selon un plan arrêté ». Au XVe siècle, Machiavel considère pour sa part que, si « on rentre dans la guerre quand on veut, on en sort quand on peut ». Il y a quelques années, un officier de cavalerie qui connaît la guerre mieux que personne pour en avoir souffert dans sa chair et l'avoir pratiquée à tous les niveaux, je veux parler de Winston Churchill, affirme dans ses mémoires, « Ne pensez jamais, jamais, jamais qu'une guerre peut être facile et sans surprise ; (...) l'homme d'Etat qui cède au démon de la guerre doit savoir que, dès que le signal est donné, il n'est plus le maître de la politique mais l'esclave d'événements imprévisibles et incontrôlables ».

Il a tellement raison ! Prenons deux exemples récents. Quand les Etats-Unis se lancent dans la deuxième guerre du Golfe en 2003, ils ne savent pas qu'elle va les entraîner, 11 ans plus tard, dans une troisième guerre du Golfe. Quand la France décide de stopper les chars libyens devant Benghazi en 2011, elle ne sait pas que cela va l'entraîner en 2013 au Mali et pour de très longues années dans la bande sahélo-saharienne.

De la première bataille à « la paix meilleure » qu'elle vise, il y a toujours un long chemin chaotique qui ne produit le succès que dans la durée, l'effort et la persévérance. Donc, quand on rentre dans une guerre, il faut avoir de la ressource, ce que j'appelle de la « profondeur stratégique » - notion fondamentale - pour pouvoir « suivre » (dans le sens du jeu de poker) et pouvoir s'adapter... ce que nous avons été tout à fait incapables de faire en Centrafrique par exemple.

Je veux insister encore un peu sur ce problème du nombre, car il est crucial. Il est directement lié au concept de résilience. Résilience dans chaque crise et résilience globale. Aucune de nos interventions ne peut produire ses effets dans le temps court, mais notre capacité de « résilience ponctuelle » est très faible : à peine arrivés, il faut partir. C'est pire dans le temps long, et pourtant il faut bien intervenir face aux menaces extérieures.

Au bilan, quelle que soit l'armée considérée, nous sommes engagés au-dessus des situations opérationnelles de référence, c'est-à-dire que chaque armée est en train d'user son capital sans avoir le temps de le régénérer. Nous avons des forces insuffisantes en volume. Pour compenser, tant au niveau tactique qu'au niveau stratégique, nous les faisons tourner sur un tempo très élevé qui les use. C'est-à-dire que si ce suremploi continue, l'armée française sera dans la situation de l'armée britannique sur-employée en Irak et en Afghanistan et obligée pendant quelques années d'arrêter les interventions et de régénérer son capital « at home ». L'effort considérable produit aujourd'hui au profit des interventions a des répercussions fortes et mesurables sur les forces en métropole, en termes de préparation opérationnelle en particulier.

Le sens des responsabilités exige de tordre définitivement le cou au mythe de la guerre courte. Ecartons définitivement les faux rêves toujours invalidés du « first in, first out » et du « hit and transfert ». Cela n'a marché ni pour les Américains en Irak, ni pour nous au Mali. D'ailleurs le « hit and run » n'est pas un facteur de stabilité : nous en sommes à la cinquième opération « coup de poing » en Centrafrique, 34 ans après la première, Barracuda en 1979. Une opération qui dure n'est pas forcément une opération qui s'enlise !

D'ailleurs le Livre blanc de 2008 a, au moins de manière théorique, bien pris en compte cette nécessité. Il postule que : « les phases de stabilisation peuvent s'étendre sur des années » ou que « ces opérations s'inscrivent dans le temps long » et avance que « l'aptitude à durer » est un facteur fondamental de l'efficacité des armées.

Dans ces conditions, il est bien évident que la délimitation de l'espace et du temps, l'évaluation et la maîtrise des coûts relèvent de la gageure. Ce rêve peut être utile en termes de communication politique, mais son propre discours ne doit pas leurrer le politique.

Comment compléter utilement la grille d'évaluation 2008 ?

Je voudrais d'abord prendre un instant pour rappeler ce qu'il est convenu d'appeler la doctrine Powell, admirée en son temps puis oubliée avec ce dernier après son mensonge public, à la face du monde, le 5 février 2003.

Cette « doctrine » a été définie à l'aube de la guerre du Golfe en 1990. Elle se résume à une série de questions :

- Des intérêts vitaux sont-ils en jeu ?

- Des objectifs atteignables ont-ils été définis ?

- Les risques et coûts ont-ils été objectivement analysés ?

- Toutes les autres options non-violentes ont-elles été épuisées ?

- Existe-t-il une stratégie de sortie permettant d'éviter un embourbement ?

- Les conséquences de l'intervention ont-elles été évaluées ?

- Le peuple américain soutient-il cette action ?

- Avons-nous un réel soutien de la communauté internationale ?

Cette grille est bien imparfaite, mais elle est claire et pourrait encore utilement servir d'exemple à nos responsables exécutifs.

Pour ma part, je dirais que toute intervention doit respecter les grands principes stratégiques. J'en citerai cinq :

Premier principe : il ne faut s'engager que si l'on peut influencer au niveau stratégique. Sinon, on use ses forces sans capacité d'influence, on est plutôt discrédité et on ne gagne rien en image. C'est le cas de la Grande Bretagne en Irak et en Afghanistan ; elle a fini par y être relevée sans gloire après y avoir littéralement usé ses armées jusqu'à la corde. C'est le cas de la France en Afghanistan : elle y a conduit une « guerre américaine » sans influence stratégique globale, sans influence sur le cours des opérations, sans influence sur la direction de la coalition. A contrario, la Libye et le Mali - et l'opération Barkhane désormais - ont eu un effet profond sur la perception de la France dans le monde et par ses partenaires.

Deuxième principe : il ne faut intervenir que là où cela a du « sens stratégique ». C'est-à-dire quand notre action vise à préserver nos intérêts, à être à la hauteur de nos responsabilités... et c'est aussi notre intérêt car la France est grande dans le monde, en particulier par sa place au Conseil de sécurité des Nations unies. Mais cette place lui est contestée tous les jours, et il faut qu'elle la défende, qu'elle la légitime tous les jours. Et elle ne peut le faire que par sa capacité de gestion utile des troubles du monde. Ce qui, au passage, impose absolument la nécessité de conforter notre capacité à agir comme « nation-cadre » et à « entrer en premier ». N'en doutons pas : notre place parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et notre influence dans les affaires du monde sont d'abord fondées sur notre capacité à agir de manière concrète dans les crises (capacité et crédibilité).

Troisième principe : il faut définir des objectifs atteignables. Serval, au Mali, est un cas d'école : les objectifs fixés par le Président de la République, dont l'état final recherché, ont été clairs et, au moins initialement, compatibles avec les moyens disponibles. En Afghanistan, les objectifs ont très vite dérivé et dépassé les moyens dont la coalition disposait (en termes de temps et de capacité de contrôle de l'espace terrestre en particulier).

Quatrième principe : il ne faut intervenir que quand l'action envisagée est compatible avec les moyens disponibles, immédiatement et à terme. Ici le contraste entre le Mali et l'Afghanistan, mais aussi entre le Mali et la RCA, est frappant. Pourtant le Livre blanc de 2008 était clair sur ce point. Il rappelait que « le critère du nombre - effectifs et équipements - demeure pertinent et ne peut entièrement être compensé par la qualité (...) il reste un facteur déterminant » quel que soit le milieu. Le Livre blanc 2013 parle de « volume de forces suffisants ». Dans les faits, l'opération Serval était un pari extrêmement risqué, chacun le sait, en raison du très faible volume de forces déployées, conjugué à la grande vétusté de la majorité des équipements utilisés. L'opération Sangaris est un pari qui a échoué : le pari fait de la « sidération initiale » a échoué. Ensuite, le déni de réalité conjugué à notre manque de moyens a empêché l'adaptation de la force à la réalité du terrain et au déploiement immédiat des 5 000 hommes qui étaient indispensables.

Cinquième principe : il ne faut « pas faire le premier pas sans envisager le dernier ». La formule est de Clausewitz : deux siècles plus tard, elle est toujours d'actualité. Cela veut dire, avoir une stratégie de sortie : et on opposera facilement ici encore le Mali et RCA. Cela veut dire qu'il faut évaluer sans idéologie, sans aveuglement, les conséquences d'une intervention, surtout si l'on n'a pas l'intention d'aller jusqu'au bout.

Il est bon ici de se rappeler ce que le Ministre Powell nommait le syndrome de « Pottery Barn », grande chaîne de magasins de vaisselle aux Etats-Unis. Nous étions en 2002, et Colin Powell voulait dissuader George W. Bush de lancer son agression de l'Irak. Il disait ainsi : « Quand vous entrez chez "Pottery Barn", ce que vous cassez vous appartient ». Il avait raison. L'Irak et le Moyen-Orient « appartiennent » aux Etats-Unis, comme les conflits régionaux, en cascade, que cette agression a engendrés, tout comme l'Etat Islamique, « appartiennent » aux Etats-Unis. De la même manière, la Libye appartient à la France, tout comme le chaos régional que nous avons provoqué sur toute la bande Sahélo-saharienne. Du moins si l'on considère qu'il y a un lien entre le sens de la civilisation et le sens de la responsabilité ...

Je tiens à évoquer votre quatrième point, celui du poids budgétaire des OPEX. Il ne s'agit pas « d'avoir les moyens de ses émotions ». Il s'agit de « consentir les investissements nécessaires à la sécurité des Français », selon le mot du ministre Le Drian. Cela n'a rien à voir !

Il est d'abord bien évident que s'offrir une Porsche et être ensuite incapable de payer le carburant pour la faire rouler relève du non-sens. Madeleine Albright avait bien raison quand elle posait la question : « A quoi servent nos belles forces armées si nous ne pouvons nous en servir ».

Le sous-dimensionnement patent du budget OPEX a des effets pervers considérables dont doivent être conscients ceux qui en décident. D'abord, laisser dire par les media, sans démenti formel, que les armées dépensent indûment le maigre budget français relève de la faute morale, au moment où nos soldats se battent sur tous les fronts, pour la France et à ses ordres, avec des ressources beaucoup trop comptées. Ensuite, parce que nous sommes toujours en dessous de la « taille critique », ce sous-dimensionnement du budget a des conséquences directes tant sur le succès des opérations que sur la sécurité de nos soldats : ils s'en retrouvent mis en danger.

Aujourd'hui dès qu'une opération est décidée, les planificateurs ont pour ordre strict de limiter au maximum les moyens, non en fonction des exigences opérationnelles mais selon une stricte logique budgétaire. Puis, dès que l'opération est lancée, la seule préoccupation des planificateurs est de rapatrier au plus tôt le maximum des moyens déployés. Avec trois conséquences funestes :

Premièrement, nos soldats se retrouvent toujours en sur-danger par rapport à une opération planifiée normalement, c'est-à-dire en fonction de sa finalité et des exigences opérationnelles. Les options tactiques sont rarement des options « opérationnelles » : ce sont des choix tactiques par défaut, sous forte contrainte. L'opération Sangaris est un exemple dramatique de cette dérive : moyens très insuffisants dès le départ et aucune adaptation des volumes, même lorsque le besoin est criant ;

Deuxièmement, nos forces ont le plus grand mal à remplir leurs missions et agissent en opposition flagrante avec un principe premier de la guerre, le principe de masse et de submersion. L'action, exécutée à moyens comptés, tarde à produire ses effets et coûte finalement beaucoup plus cher. Ainsi, nos forces sont conduites à mener des opérations séquentielles et non parallèles. C'est l'exemple type de Sangaris : d'abord la Séléka, puis les anti-Balaka : la force française y perd son efficacité et son caractère d'impartialité ;

Troisièmement, nos armées ont été déjà transformées en « kit expéditionnaire », donc capables de gagner des batailles mais pas de gagner les guerres - c'est-à-dire produire un « état de paix meilleur que le précédent » selon le mot de Liddell Hart. Aujourd'hui, on accélère leur retrait, gâchant leurs succès initiaux qu'elles ne peuvent plus transformer en succès stratégique et politique. Après avoir repoussé, détruit ou conquis, nous n'avons jamais assez de forces pour « mailler » et « tenir ».

Ainsi, de l'Afghanistan à la RCA en passant par le Mali, le problème majeur est celui de la « permanence » et le syndrome qui lui correspond, celui de « Sisyphe guerrier », reconquérant tous les matins ce qu'il a dû abandonner la nuit.

J'en arrive à Chammal. Après quelques détours, j'en conviens, mais l'on ne perd jamais son temps à prendre un temps de recul stratégique, à une époque où, justement, la tendance est de raisonner dans le temps court, en termes de dépenses de comptoir, des problèmes qui relèvent du temps long et d'investissements lourds.

Je ne m'attarde pas sur l'ahurissante contradiction actuelle entre, d'une part, l'embrasement du monde à nos portes, à notre est, à notre sud-est, à notre sud, la multiplication de nos interventions et, d'autre part, la détérioration profonde et rapide de nos capacités budgétaires avec, en aval, celle de nos capacités militaires. Tout le monde le sait, à droite et à gauche. Certains, trop peu nombreux, le disent.

Il y a toujours plus d'opérations et toujours moins de moyens. Et nous courons sans espoir derrière au moins un succès concret. Nous déshabillons Pierre pour habiller Paul, puis Paul pour rhabiller Pierre et habiller Jacques.

Trop tôt, nous réduisons nos forces au Mali parce qu'il faut aller en RCA ; là, notre faible contingent produit des résultats bien imparfaits mais déjà nous le déshabillons parce qu'il faut bien faire Barkhane ... mais qu'il faut aussi aller reconquérir au Mali l' Adrar des Ifoghas que nous avons lâché trop vite. L'adjudant Thomas Dupuy y trouvera la mort ...

Alors ? Tenons-nous au principe bien connu de la guerre : le principe de concentration ... ou à sa version populaire : « qui trop embrasse mal étreint ». Arrêtons de nous éparpiller ! Regardons les choses en face.

Etat islamique. « Daech delenda est » : certes ! Nous sommes profondément solidaires, mais nous ne sommes aucunement responsables. Nos intérêts existent, mais ils sont indirects. Nos capacités sont limitées et dérisoires, là-bas, par rapport à celles des Etats-Unis et notre influence stratégique est extrêmement limitée. Bien que nous soyons le 3e en termes de participation aérienne, nous sommes considérés par les Américains comme le 9e contributeur, derrière l'Arabie Saoudite. Au sein de l'état-major interalliés et interarmées opératif au Koweït, notre poids et notre accès est très limité, avec seulement une cinquantaine de postes non ABCA sur un millier. Le problème est d'une très grande complexité et ne sera réglé que dans le temps très long, en exigeant toujours plus de moyens.

Barkhane. Nous sommes profondément responsables. A la fois du chaos que nous avons créé et, qu'on le veuille ou non, de la stabilité de la bande sahélo-saharienne et de la frange nord-ouest de l'Afrique noire. De plus, nous y avons des intérêts directs de toute nature. Le problème est militairement beaucoup plus simple, avec des solutions politiques plus claires. La sortie sera plus aisée. Personne ou presque ne viendra nous aider, parce que la solidarité internationale, parce que la solidarité européenne n'existent pas. A défaut d'aide internationale, nous disposons d'une grande autonomie stratégique. Nous, nous y sommes pour longtemps et il faudra bien aller, un jour, en outre, s'occuper du chaos libyen et de la menace Boko Haram qui va continuer à se poser de manière croissante. Nous n'aurons pas le choix.

Alors ? Alors, de grâce, concentrons-nous. Laissons quelques officiers planifier dans les centres d'opérations ; laissons nos trois couleurs flotter sur l'état-major de la coalition anti-Daech. Il faut continuer à payer le prix minimal pour le ticket d'accès à l'information, mais il fait veiller au contrôle de son inflation, déjà en oeuvre. Mais concentrons tous nos efforts et nos maigres moyens sur cette opération Barkhane, gigantesque défi stratégique et logistique, conduit aujourd'hui avec un effectif dérisoire pour une mission de sécurité ultra-complexe couvrant une zone immense de cinq pays aux frontières poreuses, avec un dispositif français déjà au bout de ses capacités.

Et nous n'avons pas le choix : nous devons y vaincre, forcément sur le temps long. Pour le monde. Mais surtout pour la France et la sécurité de nos concitoyens.

M. Jacques Gautier. - Concernant le sous-dimensionnement du budget des OPEX, je me satisfais de la formule actuelle, consistant à inscrire une dotation déterminée dans le budget du ministère de la défense et à prévoir un financement interministériel du dépassement, dans la mesure où l'engagement des OPEX est une décision d'ordre politique. Compte tenu de la contrainte de réduction des coûts, je m'interroge, par ailleurs, sur ce que peut apporter la participation du porte-avions Charles de Gaulle à l'opération Chammal, dès lors que la France dispose déjà de Mirage en Jordanie et de Rafale aux Emirats Arabes Unis.

M. Joël Guerriau. - J'ai apprécié votre remarquable exposé et retenu les cinq principes que vous avez cités. Vous avez dit que la France avait eu raison d'intervenir au Mali et en Libye tout en précisant, ce qui m'a rassuré, qu'il convenait d'aller jusqu'au bout et d'y restaurer une paix durable. Je retiens de votre propos la règle d'or suivante : il ne faut s'engager dans une guerre que si on a la capacité à durer.

M. Jean-Marie Bockel. - J'apprécie l'originalité et la finesse de vos analyses depuis que je vous connais. Mais je note qu'au sein de l'institution militaire, vos prises de positions font débat.

M. Aymeri de Montesquiou. - Vous avez remisé aux oubliettes la doctrine Guderian de la guerre éclair (Blitzkrieg). Vous avez souligné l'importance du territoire de Daech (200 000 km) au regard des effectifs limités dont il dispose (30 000 hommes). Il s'agit là d'un point faible pour Daech, d'autant qu'il n'a pas d'aviation. En outre, je me demande comment il est possible d'influencer une coalition : soit on la dirige, soit on est dirigé. Et quand on est dirigé, défend-on vraiment ses intérêts ?

M. Daniel Reiner. - Aurait-il été imaginable que la France ne fasse pas l'opération Chammal ?

M. Gilbert Roger. - Dans votre propos, vous n'avez pas évoqué l'Europe. J'ai le sentiment que la France est bien seule, politiquement et militairement. D'un point de vue stratégique, Daech dispose d'immenses ressources, notamment grâce à un trafic de pétrole à ciel ouvert. N'est-on pas en mesure de détruire cette source d'enrichissement ? Pourquoi ne le fait-on pas ?

M. Robert del Picchia. - Vous défendez l'idée que pour intervenir, il faut d'abord tout prévoir. Quid de l'urgence ? Quand il y a urgence, il n'y a donc pas d'intervention possible ?

Général Vincent Desportes. - Je répondrai de façon synthétique à l'ensemble de ces questions.

D'abord, je comprends le raisonnement de M. Gautier. La logique poursuivie par le Gouvernement est compréhensible. Cependant, elle se traduit par de nombreux effets pervers. Les options tactiques sont prises par défaut, sous fortes contraintes budgétaires. Mesurées dès le départ au plus juste, les forces sont redimensionnées au plus tôt, ce qui affecte tant la sécurité de nos soldats que l'efficacité de la mission.

S'agissant de l'emploi du porte-avions en OPEX, avant qu'il ne rentre en indisponibilité technique, si ce renfort paraît utile, je n'y vois pas d'objection, pour autant que cela ne coûte pas trop cher et n'impacte pas les autres budgets ; je ne suis pas un spécialiste de cette question. Mais la priorité, à mes yeux, est de renforcer les moyens alloués à l'opération Barkhane.

Pour revenir sur la nécessité de ne s'engager que lorsqu'on dispose de la capacité de le faire dans la durée, je précise que l'opération libyenne, au moment de son lancement, était selon moi raisonnable - arrêter les chars à Benghazi, c'était une décision légitime et morale. La dérive est venue ensuite : nous n'avons ni pu, ni su gérer « l'après » de notre intervention.

M. Daniel Reiner. - On ne sait pas le faire !

Général Vincent Desportes. - Dans ce cas, arrêtons-nous ! Nos armées, aujourd'hui, sont des sortes de « kits » expéditionnaires, sans profondeur stratégique ; on n'a pratiquement jamais les moyens de « durer » dans les opérations. Or il n'y a jamais de succès stratégique dans le temps court ! Ce que la France a fait au Mali a d'abord été très bien fait, mais nous avons réduit beaucoup trop vite nos effectifs. Dans un contexte de moyens contraints, il importe de concentrer nos interventions, et d'inscrire celles-ci dans le temps long. Les opérations « aller et retour » permettent d'atteindre des résultats d'ordre technique, mais pas d'aboutir aux solutions politiques nécessaires. C'est l'histoire du monde !

A l'attention de M. Bockel : je crois qu'au sein des armées où j'ai de nombreux contacts, la majorité approuve mes propos. J'ajoute qu'un problème fondamental des militaires réside dans le fait de ne pas pouvoir s'exprimer lorsqu'ils portent l'uniforme, parce qu'ils le portent, puis de ne plus pouvoir parler lorsqu'ils l'ont quitté, car ils sont alors censés ne plus connaître les sujets sur lesquels ils auraient pu s'exprimer ! Les armées constituent aujourd'hui le seul corps social de la Nation à ne pas disposer de système d'auto-défense, d'une forme d'ordre professionnel. Ainsi, pour des raisons ancrées dans l'histoire, le corps des officiers, à mon sens, ne remplit plus aujourd'hui le rôle qui est le sien dans la Nation, souvent par excès de déférence, me semble-t-il. C'est un sujet dont il faudrait débattre.

M. Jean-Marie Bockel. - Très bien !

Général Vincent Desportes. - Sur Daech, je suis d'accord avec M. de Montesquiou : plus cette organisation terroriste cherchera à étendre son emprise territoriale, plus elle se fragilisera et sera susceptible de subir nos frappes. Ce choix de la territorialisation signe la mort programmée de Daech - Napoléon fut défait devant Moscou ! Et c'est ainsi que Daech mourra avant Al-Qaïda. Quant à la question de rompre les flux qui en assurent le soutien, je pense, sans connaître le détail opérationnel en cause, qu'une part de la difficulté tient au fait que l'on frapperait là en territoire ami.

En Afghanistan, nous avons servi à peu de chose. A l'inverse, l'opération Barkhane est utile et bien menée, nous y disposons d'une capacité de direction et d'influence ; ce n'est pas le cas dans l'opération Chammal.

Enfin, pour revenir sur la question de l'urgence, je crois que l'on est tout à fait capable d'agir et de se projeter en urgence quand cela est nécessaire - on a su le faire au Mali ; mais que l'urgence n'empêche pas la réflexion stratégique.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Merci, mon général, pour l'ensemble de ces éléments, et pour votre liberté de parole et votre ouverture au débat, ainsi que la clarté avec laquelle vous exposez vos convictions.

Audition de M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense


La commission auditionne M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, en vue du débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak, en application de l'article 35 de la Constitution.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Notre cycle d'auditions préparatoires au débat, suivi d'un vote, qui se tiendra en séance publique, le 13 janvier prochain, sur la prolongation de l'opération Chammal, arrive à son terme avec la dernière audition de cette journée - non la moindre : nous allons à présent entendre M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, auquel je souhaite une nouvelle fois la bienvenue au sein de notre commission, et que je remercie d'avoir trouvé le temps de nous rejoindre.

Monsieur le Ministre, nous avons travaillé toute la journée avec différents interlocuteurs pour préparer ce débat et évaluer la pertinence de l'intervention, les critères, mais aussi les moyens que nous pouvions envisager en raison notamment des besoins, de la durée, mais aussi de la simultanéité de cette opération avec les engagements sur d'autres théâtres. Je vous laisse la parole.

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense. - Votre président a souhaité que je puisse faire un tour d'horizon des principaux théâtres sur lesquels nous sommes engagés. Je vais y procéder puis je répondrai à vos questions.

Je voudrais, en préambule, vous dire ma profonde satisfaction de la libération de M. Serge Lazarevic, qui était le dernier otage français retenu à l'étranger.

Actuellement, 9 490 militaires servent en opérations sur tous les théâtres extérieurs. Vous me permettrez de commencer cette intervention en rendant hommage à leur action, en particulier sur le territoire africain, où depuis le 11 janvier 2013, 18 soldats français ont trouvé la mort.

Je prends la parole au lendemain d'une actualité internationale particulièrement dense. Nous étions avant-hier avec quelques-uns d'entre vous à Dakar où se tenait le Forum international pour la paix et la sécurité en Afrique ; ce forum faisait suite au sommet de l'Élysée qui avait décidé d'un lieu de débat, qui va devenir annuel, permettant aux responsables politiques, aux experts, aux ONG, aux militaires, de participer à la réflexion commune sur la sécurité en Afrique, avec comme objectif une appropriation collective par les Africains de leur propre sécurité et la nécessaire mise en oeuvre de coopérations entre les États africains pour l'assurer. J'ai été frappé par la prise de conscience d'une nécessaire solidarité active des États africains et par la préoccupation partagée sur le développement des trafics de drogue, des migrations clandestines et du terrorisme, qui constitue un risque permanent pour la sécurité du continent africain. Ce forum faisait suite à une rencontre quelques jours auparavant des ministres de la défense des pays des deux rives de la Méditerranée, dans le cadre du « 5+5 ».

J'aborderai successivement devant vous nos opérations en Afrique (bande sahélo-saharienne, République Centrafricaine, lutte contre le virus Ebola) avant de clore sur la situation au Levant.

Cela fait maintenant 4 mois que l'opération Barkhane dans la bande sahélo-saharienne (BSS) a été lancée le 1er août. Ce dispositif inédit et ambitieux commence à porter ses fruits et s'avère un outil de premier plan contre les groupes djihadistes terroristes qui utilisent le Sahel comme un espace qui leur appartient.

Notre stratégie de régionalisation vise, après l'opération Serval, à décloisonner notre action dans cette vaste région - sur la base d'accords bilatéraux avec chaque pays hôte pour apporter une réponse régionale et un commandement global unifié de l'ensemble de nos opérations, qui permettent de gagner en réactivité et en efficacité. Nous en voyons déjà les premiers résultats. Elle s'accompagne d'une démarche d'appropriation effective de cette lutte contre le terrorisme par les acteurs de la région - le Mali, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso et la Mauritanie -  regroupés dans une instance nouvelle, le « G5 Sahel », qui réunit les chefs d'état-major des armées de ces pays : ils essaient de faire en sorte qu'il y ait une interopérabilité et des opérations communes et invitent régulièrement le chef d'état-major des armées françaises à participer à leurs travaux. Ce groupement régional dispose d'un état-major commun et d'une force de 3000 militaires répartis sur différents sites.

Je souhaite, à présent, détailler quelques-unes de nos avancées concrètes dans le cadre de l'opération Barkhane. Au Mali, alors qu'en septembre dernier, les forces de l'ONU étaient déstabilisées au Nord du pays par une série d'attaques meurtrières sur leurs contingents les plus exposés, la donne a changé. Au cours des dernières semaines, nous observons une diminution très sensible des activités de harcèlement par les groupes armés terroristes. Cette baisse résulte de l'efficacité de nos opérations récentes dans la région de l'Adrar des Ifoghas : l'opération Tudelle, par exemple, conduite début novembre, s'est conclue à elle seule par la neutralisation de 24 djihadistes, le démantèlement d'un camp et la découverte de 9 caches d'armes dans le massif de Tigharghar.

Autre marqueur de succès, la neutralisation d'Ahmed al-Tilemsi, émir du Mujao et commanditaire de l'enlèvement de Gilberto Rodrigues Leal, otage français enlevé en novembre 2012, dont la mort a été annoncée en avril mais le corps jamais retrouvé.

En un an, plus de 200 terroristes ont été neutralisés, dont près de 60 depuis le 1er août. Certains ont été transférés aux autorités maliennes ou nigériennes. Nous allons maintenir cette pression afin, notamment, de faciliter la mise en place du troisième état-major de la MINUSMA à Kidal.

Nous continuerons à exercer cette pression dans le nord Mali en renforçant notre base avancée temporaire de Tessalit afin de mieux soutenir la MINUSMA dans cette zone.

Entre Kidal et Gao, nous assistons toujours à un équilibre précaire entre les groupes armés signataires, dans le contexte de création d'un rapport de forces visant à influencer l'issue des négociations d'Alger qui vont reprendre en janvier 2015. Ce processus conduit par l'Algérie, soutenu par l'Union africaine et par la France, vise à la recherche d'une solution politique inclusive et définitive au Mali sur la base d'une feuille de route qui a été établie lors des premières sessions.

En parallèle à notre action sur le terrain aux côtés des forces maliennes et de l'ONU, EUTM Mali a débuté le 24 novembre dernier, sous commandement espagnol, la formation du 6bataillon des forces maliennes. 500 militaires européens participent à cette mission dont 10% de Français.

Pour conduire son action, l'opération Barkhane s'appuie sur un réseau de bases avancées temporaires, qui ont vocation à croître ou à décroître en fonction de l'actualité et des espaces sur lesquels nous souhaitons porter notre effort, comme celle de Tessalit au Mali, celles d'Abéché et de Faya-Largeau au Tchad ou celle de Madama au Niger où nous achevons la construction d'une piste d'aviation. Cette base deviendra le point d'appui des opérations bi ou tri-partites que nous mènerons dans cette région avec les forces armées nigériennes et tchadiennes et constituera une sentinelle face au sud libyen, dont tous mes interlocuteurs, lors du premier forum international sur la paix et la sécurité en Afrique qui vient de se tenir à Dakar, ont souligné le caractère central pour leur propre sécurité.

Enfin, s'agissant du Tchad, à la périphérie de l'opération Barkhane dont l'état-major se trouve à N'Djamena, le nord du Nigeria est confronté au développement du terrorisme djihadiste de Boko Haram. Dans la suite du sommet de Paris organisé par le Président de la République en juillet 2014 pour lutter contre cette secte djihadiste et devant le risque important de contagion dans la région, la France a pris l'initiative de mettre en mouvement les partenaires du bassin du lac Tchad (Nigeria, Niger, Tchad et Cameroun) qui ont décidé de constituer une unité susceptible de réagir aux actions de Boko Haram en fournissant chacun l'équivalent d'un bataillon. Mais il faut faire en sorte que ces résolutions soient mises en oeuvre. On en revient toujours à notre préoccupation de l'appropriation collective par les Africains de leur propre sécurité et du développement de la coopération entre eux. Notre présence doit être un accélérateur de coopération. Nous avons donc décidé d'épauler cette démarche et de susciter la création d'une cellule légère de coordination et de liaison à N'Djamena qui associera les quatre partenaires. Ce n'est pas une intervention mais un soutien apporté aux pays de la région, qui reconnaissent tous que la menace est prégnante.

Il y a tout juste un an, nous nous engagions en Centrafrique, pour répondre à l'imminence d'une catastrophe humanitaire, sécuritaire et économique, une situation qualifiée de pré-génocidaire par certains observateurs. Aujourd'hui, il me semble qu'on entre dans une phase de stabilisation.

La présence de Sangaris a permis d'apaiser les tensions. Le trafic aérien et commercial retrouve une activité normale. La circulation reprend sur l'axe routier principal reliant le Cameroun à la capitale, ce qui est très important pour ce pays enclavé pour son approvisionnement et le transport de l'aide humanitaire. Sur le plan humanitaire, le camp de M'Poko a considérablement diminué. Les écoles ont repris... La vie reprend progressivement en Centrafrique.

À Bangui, malgré quelques épisodes de violence sporadiques, la situation a permis la reprise d'une vie économique et le retour de nombreux réfugiés. Les pics de violence subsistent - nous avons eu deux blessés hier - mais sont plus espacés, moins longs et moins violents, ce qui requiert néanmoins notre vigilance. En province, la situation reste contrastée et, par endroits, volatile malgré l'intervention de la force Sangaris en appui à la MINUSCA, avec des zones de frictions entre les « anti-balaka » et les « ex-Séléka » notamment dans la région de Bambari.

Je vous rappelle que la MINUSCA est déployée depuis le 15 septembre, même si elle n'a pas achevé sa phase de montée en puissance. Ce sont plus de 8 500 soldats qui oeuvrent désormais en RCA. L'objectif est d'atteindre 12 000 soldats en avril 2015 et d'étendre le déploiement vers l'est du pays.

L'action de l'Union européenne est également importante. Un travail remarquable a été accompli par l'EUFOR RCA (700 soldats), notamment en contribuant avec Sangaris au déploiement de la MINUSCA pour la garde de l'aéroport de M'Poko. Le mandat de l'EUFOR, sur proposition de la France, a été reconduit jusqu'au 15 avril et sa transformation en mission de conseil et d'assistance au profit des Forces armées centrafricaines, décidée.

C'est maintenant sur un plan politique que nos efforts doivent se concentrer. Les autorités politiques et l'Autorité nationale en charge des élections ont présenté un calendrier précis en vue des élections législatives et présidentielles de 2015 qui doivent à mon sens impérativement se tenir à l'été. La pacification globale du territoire permet aujourd'hui l'organisation prochaine des élections. Nous avons eu confirmation à Dakar du soutien de la CEEAC et de l'Union africaine à ce processus électoral et à l'organisation d'élections dans un délai bref.

Nous avons en conséquence décidé de réduire notre empreinte sur le terrain. Nous compterons 1 900 militaires français à la fin de ce mois au lieu de 2 400 au plus fort de notre engagement. Il devrait atteindre 1500 à l'été 2015. Cette réduction s'accompagne d'un renfort en armement, afin de pouvoir agir plus efficacement en appui de la MINUSCA. La MINUSCA restera jusqu'au rétablissement d'une situation normale et la reconstitution des forces armées centrafricaines, ce qui prendra nécessairement un peu de temps.

J'en viens à notre contribution à la lutte contre le virus Ebola qui constitue une opération extérieure pour la Défense. Avec plus de 18 000 cas et de l'ordre de 7 000 décès, l'épidémie due au virus Ebola revêt une gravité exceptionnelle qui menace plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Face à cette situation sans précédent du fait de la létalité induite par cette maladie (60 à 70% au début), le ministère de la défense concourt activement à l'action interministérielle de riposte organisée par la France, essentiellement centrée sur la Guinée.

Sur le territoire métropolitain, la Défense contribue au dispositif de prise en charge hospitalière des cas possibles ou confirmés de malades à virus Ebola. Ainsi, l'hôpital Bégin, à Saint-Mandé, est l'un des établissements de santé « Ebola » référencés par le ministère en charge de la santé. Il a pris en charge avec succès les deux patients confirmés et hospitalisés en France à ce jour.

Pour notre action à l'étranger, les armées ont mis en place une capacité d'évacuation médicalisée par voie aérienne, associant les moyens de l'armée de l'air et du service de santé des armées, mobilisables à tout moment.

Des experts ont été également dépêchés sur place auprès des autorités guinéennes. Nous appuyons le centre de traitement confié à la Croix-Rouge à Macenta en Guinée forestière. Il s'agit d'un appui logistique, sécuritaire et en personnel de santé. Pour les centres de Forecariah, Kérouané et Beyla, nous avons renouvelé notre appui logistique et sécuritaire.

Enfin, la Défense va mettre en oeuvre à Conakry un centre de transit et de traitement pour les personnels soignants, avec des personnels des armées et du service de santé, et en coopération avec les armées guinéennes. Ce centre sera opérationnel à la mi-janvier 2015 et représentera un déploiement de 130 militaires.

Les forces françaises sont également engagées au Levant, avec l'opération Chammal, dans des opérations de haute intensité contre la menace présentée par Daech.

Sur le terrain, Daech a perdu l'initiative mais demeure extrêmement combatif au nord de l'Irak, dans la vallée de l'Euphrate et autour de Tikrit. « L'Armée terroriste », car il s'agit bien d'une armée disposant de 20 à 30 000 combattants, qui utilise des techniques diverses y compris militaires classiques, cherche à compenser son manque de succès tactique par un activisme accru dans le champ médiatique. Confronté à de multiples fronts, Daech ne semble plus en mesure de basculer son effort d'un point d'appui à l'autre aussi facilement qu'auparavant.

Ayant amélioré leurs connaissances sur les modes d'action adverses, les Forces de Sécurité irakiennes et les Peshmergas, commencent à contrer plus efficacement les offensives ennemies et parviennent à gagner du terrain à certains endroits.

En Irak, « l'Armée terroriste » piétine donc contre les lignes de défense des Peshmergas ; elle recule même dans certains cas face aux forces de sécurité irakiennes. Néanmoins, afin de sanctuariser ses acquis avant l'hiver, Daech multiplie des offensives localisées, notamment dans la vallée de l'Euphrate, sur l'axe Falloujah-Ramadi et dans la province d'Al-Anbar. Il pratique par ailleurs une stratégie de terreur avec des actions de harcèlement, attentats, assassinats et enlèvements dans le Grand Bagdad. L'offensive de Daech a été arrêtée mais le mouvement de recul n'a pas été engagé.

En Syrie, Daech a perdu du terrain face aux combattants kurdes à Kobane, mais recherche des gains plus à l'est, le long de la frontière turque. En outre, il y a dix jours, il a lancé une offensive contre Deir-ez-Zor avec pour objectif la prise de la ville et de son aéroport. Appuyées par de nombreuses frappes aériennes, les forces de Bachar el Assad ont réussi pour l'instant à repousser l'offensive et à garder le contrôle de l'aéroport. Dans le même temps, lundi, le Jabat al Nosra et Ahrar al-Cham, deux mouvances radicales, qui ne sont pas liées à Daech et relèvent de la mouvance d'Al-Qaeda, se sont emparés de deux positions militaires, bases, du régime. Cette avancée du Jabat conforte ses positions au nord-ouest de la Syrie.

Les forces aériennes de la coalition ont conduit plus de 640 frappes en Irak (et 560 en Syrie) depuis le début des opérations.

Notre dispositif Chammal constitue la deuxième contribution derrière les Etats-Unis avec 9 Rafale basés aux Emirats arabes unis et son renforcement effectif avec le déploiement de 6 Mirage 2000D en Jordanie. Nos avions participent aux vols opérationnels dont l'objectif est de cibler des lieux de concentration, des dépôts de munitions, ou des installations de Daech ou de traiter des cibles d'opportunité détectée à l'occasion des patrouilles réalisées quotidiennement. Ils ont encore participé cette nuit même à un raid de la coalition à l'est du Mont Sinjar. Enfin, les missions de reconnaissance françaises à Bagdad préparent notre participation au programme de conseil et d'assistance, qui mobilisera 120 soldats français aux côtés des forces de sécurité irakiennes mais aussi kurdes.

Dans le Golfe arabo-persique, la frégate Jean-Bart est parfaitement intégrée dans le dispositif allié, permettant de conduire et contrôler les activités aériennes quotidiennes, tout en recueillant du renseignement.

S'agissant de notre action en Syrie, nous n'effectuons ni frappes, ni attaques au sol. Nous ne souhaitons pas que notre intervention favorise Bachar el Assad, pas plus que Daech. Comme les autres pays européens, nous soutenons l'Armée syrienne libre dont les forces se trouvent principalement dans le nord-ouest entre la frontière turque et Alep et au sud. Nous participerons au programme « Train and Equip » initié par la coalition qui vise à rendre plus opérationnelles ces forces syriennes « libres » qui ne sont assujetties ni à Bachar el-Assad, ni à Daech, ni à Jabat al Nosra, et auxquelles nous fournissons éventuellement de l'armement pour les aider à résister.

La stratégie de la coalition est assez simple. Il s'agissait dans un premier temps d'arrêter la progression de Daech par de l'appui au sol. Il faut maintenant former les Forces armées irakiennes et les Kurdes liés par un accord aux autorités de Bagdad pour qu'ils soient en mesure de reconquérir le terrain avec également la nécessité d'intégrer les éléments sunnites qui voudront bien se rallier, ce qui est en cours. L'opération prendra du temps, il est difficile de dire quand l'offensive sera lancée. Nous ne sommes pas dans cette phase, mais il y aura une offensive, probablement dans le courant de 2015 pour reconquérir le territoire.

En outre, nous devons contrer la volonté du Califat de s'étendre au Liban, à la Jordanie et à la Palestine. Au Liban, avec le soutien de l'Arabie Saoudite, nous avons décidé en décembre 2013, de renforcer les Forces armées libanaises par un plan tripartite d'équipement et de formation volontariste. Ce contrat d'une valeur de 2,5 milliards d'euros a été signé le 4 novembre dernier.

M. Aymeri de Montesquiou. - Comment se coordonne le travail avec les Kurdes ? Les Peshmergas qui étaient des combattants redoutables n'ont peut-être plus la même efficacité que par le passé et l'on m'a indiqué qu'Erbil n'aurait pas pu résister sans l'appui de combattants du PKK. Ne faut-il pas revoir notre appréciation sur ce mouvement qui figure toujours sur la liste des organisations terroristes ? Nous sommes alliés contre Daech, la situation me semble paradoxale.

Selon les Kurdes, il y aurait à Mossoul ou dans sa région, un camp d'entraînement de Daech où se trouveraient 3000 combattants, pourquoi ne fait-il pas l'objet de frappes aériennes ?

Comment s'opèrent la coordination et les contacts avec l'Iran qui a engagé des forces sur le terrain et a conduit des frappes aériennes ?

M. Gaëtan Gorce. - Je salue l'engagement de nos soldats dans ces missions périlleuses. Notre propos est d'apprécier les conséquences de notre intervention en Irak et notamment les conséquences politiques. Quels sont nos objectifs politiques au-delà de la disparition de Daech ? Quel avenir souhaitons-nous pour la région qui devra prendre en compte la position renforcée de l'Iran, les problèmes posés par l'émergence d'un Kurdistan et mais aussi les rapports avec le gouvernement syrien qui bénéficie indirectement de notre action ?

Faudra-t-il renforcer nos moyens sur place ? Allons-nous participer à la formation de l'armée irakienne ? Quelle sera l'importance de notre engagement ?

M. Robert Hue. - Il s'est produit un évènement majeur dans l'un des pays de la bande saharo-sahélienne, le Burkina Faso, avec le départ de Blaise Compaoré. Ce pays est un élément important dans la région et nous disposons d'une base importante. Y-a-t-il un risque de déstabilisation de ce pays et de pénétration des terroristes djihadistes ?

M. Gilbert Roger. - Nous préparons le débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal, les moyens militaires devront-ils être amplifiés, lesquels et de quelle façon ?

M. Jean-Yves Le Drian, ministre. - Au Burkina Faso, nous n'avons pas constaté de manifestations anti-françaises et la situation est calme. Je ne peux naturellement porter de jugement sur la situation intérieure, qui est totalement différente de celle de la RCA, mais nous devons rester vigilants sur ce qui concerne la présence de moyens français de contre-terrorisme dans le pays et sur le développement du G5 Sahel en lien avec l'opération Barkhane dont j'ai parlé tout à l'heure. J'ai eu l'occasion d'avoir des contacts intéressants lors du Forum de Dakar ; il est important que le processus de transition se déroule selon les modalités et le calendrier prévus.

En ce qui concerne nos relations avec les Kurdes, je vous rappelle que nous intervenons en Irak à la demande du Gouvernement irakien et que nous avons des relations de travail avec le Gouvernement de la région du Kurdistan d'Irak qui est dirigé par le PDK. En revanche, nous ne travaillons pas avec le PKK.

Il me semble tout à fait légitime de prendre le maximum de précautions lorsque la coalition décide de frapper un site, en particulier du fait que nous intervenons dans un pays allié. C'est à la fois un impératif moral pour éviter les dommages collatéraux et une nécessité à plus long terme pour éviter, par les frappes, de renforcer l'image de Daech auprès des populations. L'identification des cibles pose, il est vrai, la question de la transparence du renseignement. En tout cas, il est certain que Mossoul est une clé importante dans le combat contre Daech.

Nous n'avons pas l'intention à l'heure actuelle de renforcer nos moyens pour l'opération Chammal au-delà de ce qui vient d'être fait ; nous devons d'abord leur laisser le temps de monter en puissance. En outre, l'état-major installé au Koweït doit achever sa mise en place, la planification doit être complétée et la formation des militaires irakiens et des peshmergas doit se poursuivre.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Avez-vous l'intention d'envoyer le porte-avions sur zone ?

M. Jean-Yves Le Drian, ministre. - C'est une éventualité qui permettrait d'assurer une présence significative mais elle n'est pas d'actualité et nous ne comptons pas, de manière générale, ajouter actuellement des moyens à ceux déjà décidés en Conseil de défense.

En Irak, nos objectifs politiques sont clairs : nous soutenons l'intégrité du pays et nous souhaitons la formation et la consolidation d'un Gouvernement inclusif qui représente l'ensemble des communautés. Ce processus est en cours mais n'est pas achevé, notamment en ce qui concerne les tribus sunnites.

La feuille de route syrienne est nettement plus difficile à déterminer, en raison d'une situation de plus en plus complexe sur place. Des efforts doivent être déployés par l'ONU pour renforcer l'opposition syrienne libre et trouver des solutions politiques excluant Bachar el-Assad.

L'Iran a positionné des capacités et des pasdarans, notamment à ses frontières et en zone chiite, mais le pays n'appartient pas à la coalition qui a été mise en place contre Daech et il ne participe pas à l'état-major qui dirige les frappes.

M. Gaëtan Gorce. - Pourquoi pas ?

M. Jean-Yves Le Drian, ministre. - L'Iran n'a pas participé à la conférence de Paris qui a mis en place la coalition.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Rassembler et faire vivre une coalition se révèle difficile, notamment en ce qui concerne l'influence des uns et des autres sur son fonctionnement et la confiance mutuelle. En l'espèce, la grille des indicateurs fixée en 2008 n'est pas complètement remplie pour l'Irak, en particulier dans la dimension politique. Face au nombre grandissant de groupes terroristes divers, parfois opposés - on le voit bien en Syrie où certains s'attaquent au régime, d'autres non -, la question des alliances et de la définition des ennemis se pose et se posera avec encore plus d'acuité dans les mois à venir.

M. Jacques Legendre. - La France a commencé à retirer ses troupes de République centrafricaine. Pourtant, les cartes que vous nous avez présentées le montrent clairement, une partie du territoire n'est pas couverte par des troupes permettant d'assurer l'ordre et la sécurité. En conséquence, allons-nous vers une partition de fait du pays ? Nous avons besoin d'un gouvernement incontestable à Bangui mais, pour cela, il faut des élections qui ne peuvent guère avoir lieu dans des conditions satisfaisantes sans un contrôle sur l'ensemble du territoire. Est-il donc opportun de retirer dès maintenant nos troupes ?

M. Alain Gournac. - Nous avons commencé à retirer nos troupes de RCA, cela vient d'être dit. Or l'exemple malien devrait nous alerter : nos soldats ont fait un travail formidable dans le nord pour stopper l'avancée des groupes terroristes qui allaient prendre Bamako, puis nous nous sommes « allégés ». En conséquence, nous sommes obligés de revenir et de refaire le travail, au péril de la vie de nos soldats. J'ai deux questions simples. Le Président du Mali est-il réellement investi dans une solution pour le nord du pays ? Où sont les forces africaines censées prendre le relais ?

M. Christian Cambon. - J'ai la même préoccupation. Que ce soit pour le Mali ou la Centrafrique, vous nous délivrez le même message : intervention française, puis régionalisation de la réponse à la crise et formation des troupes locales. Nos forces ont rempli un rôle admirable mais on peut s'interroger sur le basculement des responsabilités vers des troupes africaines. Et tout ceci dans un contexte de grande difficulté financière pour le ministère de la défense ; c'est d'ailleurs cet écart grandissant entre les contraintes budgétaires et le nombre des interventions françaises à l'étranger que nous avons souhaité souligner à l'occasion de notre vote sur les crédits de la mission « Défense » pour 2015.

Je rejoins également l'interrogation du Président Raffarin sur la capacité d'influence dans une coalition du type de celle qui a été assemblée pour l'Irak.

Je vous ai déjà interrogé sur les conditions de vie et de sécurité de nos soldats, notamment en OPEX. J'ai été frappé, lors d'un déplacement de notre commission en RCA en avril, des grandes carences en la matière.

Sur un tout autre sujet, la livraison des Mistral à la Russie, j'ai été très surpris de l'une de vos déclarations laissant penser que la France ne livrerait jamais les navires. Quelles peuvent être les conséquences d'une telle déclaration sur nos relations avec la Russie ?

M. Joël Guerriau. - Nous ne pouvons qu'être attristés du nombre de conflits armés et des menaces dans ce monde du XXIsiècle. N'avons-nous pas atteint aujourd'hui la limite de nos capacités de déploiement ? Ne devrions-nous pas nous recentrer et, si oui, sur quelles opérations ?

M. Robert del Picchia. - Avez-vous des contacts avec votre homologue russe, qui pourrait vous faire valoir que nous livrons des armes à beaucoup de pays, en particulier au Moyen-Orient ?

M. Yves Pozzo di Borgo. - Dans l'opinion publique de tous les pays musulmans, l'Occident est montré du doigt pour avoir déstabilisé tour à tour l'Irak, la Libye, la Syrie...

Des résistants kurdes de Kobane, que j'ai rencontrés, m'ont dit que les armes que nous livrions en Syrie se retrouvaient entre les mains de Daech. Est-ce exact ?

Ne sommes-nous pas confrontés au mythe de Sisyphe, à devoir perpétuellement revenir sur des théâtres d'opérations précédents ? Comment sortir de ces actions militaires qui se multiplient ?

Mme Gisèle Jourda. - Le 13 janvier prochain, nous allons devoir nous déterminer sur une question fondamentale : continuer la guerre ou non. Au Mali, nos forces avaient pour mission de stopper des groupes terroristes, ce qui était évidemment bénéfique pour les populations. En Irak, quel est l'enjeu politique pour les populations ? Quel sens humain donner à cette opération ? Comment justifier que nous nous engageons en 2014 dans ce pays alors que nous avions refusé de le faire quelques années auparavant ? Les Français ne comprennent pas nécessairement ce qui peut parfois apparaître comme un revirement.

M. Jean-Yves Le Drian, ministre. - Je souhaite répondre d'abord à cette dernière question, qui est essentielle. J'ai parlé, sciemment, d'« armée terroriste » pour qualifier Daech. En effet, dans ce cas, notre propre sécurité est en cause puisqu'une proportion importante de ses 20 000 combattants vient du Maghreb, d'Europe, du Caucase ou d'ailleurs. La question du retour de ces combattants étrangers est un enjeu de sécurité très important pour la France. En outre, nous intervenons à la demande des autorités irakiennes avec l'objectif d'un retour à la normale de la situation politique de ce pays et pour tenter de sortir de la crise syrienne. Il s'agit de la même préoccupation pour l'ensemble de mes homologues.

M. Daniel Reiner. - D'où la réunion d'une large coalition...

M. Jean-Yves Le Drian, ministre. - Effectivement ! Cette coalition va jusqu'à l'Australie, qui est elle aussi concernée par le développement des groupes et des actions terroristes, nous l'avons malheureusement vu ces derniers jours. Nous devons absolument enrayer le processus en cours.

En République centrafricaine, quasiment personne n'est favorable à la partition du pays, hormis peut-être quelques ultra-radicaux. En outre, aucun chef d'Etat africain ne l'est ! Le processus politique est essentiel et la MINUSCA doit être déployée sur l'ensemble du territoire, dans toutes les préfectures, pour que les élections puissent se tenir.

La situation est totalement différente de celle du Mali. En RCA, nous sommes intervenus à la demande de l'ONU pour éviter des massacres de masse. Par notre présence, nous nous sommes interposés et avons permis d'engager un processus politique. Lorsque la MINUSCA sera suffisamment présente, notre rôle changera : nous diminuerons le nombre de soldats présents sur place mais les moyens, qui seront différents, resteront importants. Nous agirons en appui de la MINUSCA.

Au Mali, nous avons changé de posture. Nous avons d'abord engagé une opération immédiate et frontale contre les groupes terroristes puis nous avons mis en place une opération régionale, Barkhane, qui a vocation à durer pour faire face à la diffusion des menaces sur l'ensemble de la zone. Cela a aussi un effet sur la sécurisation de notre propre territoire. Cette opération constitue véritablement un cas d'école en termes de qualité et d'efficacité.

En ce qui concerne la situation politique au Mali, nous souhaitons que le processus d'Alger aille à son terme. Pour cela, chacun doit faire des efforts et entrer effectivement dans la négociation, ce qui n'est pas encore tout à fait le cas...

Sur le Mistral, j'ai rappelé lors d'une interview que « les conditions ne sont pas réunies pour une livraison », en ajoutant : « mais peut-être le seront-elles un jour »...

M. Christian Cambon. - Qu'avez-vous voulu dire ?

M. Jean-Yves Le Drian, ministre. - Exactement ce que j'ai dit : ce n'est pas à l'ordre du jour jusqu'à nouvel ordre... Je n'ai pas de contact avec mon homologue russe depuis la crise ukrainienne, à l'instar de l'ensemble des ministres de la défense des pays de l'Union européenne.

En ce qui concerne les conditions de vie de nos soldats en RCA, il est vrai qu'elles étaient particulièrement difficiles au début de l'opération Sangaris du fait de la situation de ce pays très déshérité. Les choses ont très sensiblement changé ensuite et depuis lors les conditions de vie se sont nettement améliorées.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Monsieur le ministre, je vous remercie pour l'ensemble de ces informations.

Mes chers collègues, en vue du débat que nous aurons le 13 janvier sur la prolongation de l'opération Chammal, je vous propose de publier un rapport d'information qui rassemblera les auditions particulièrement intéressantes que nous avons menées aujourd'hui.

La commission autorise la publication du rapport d'information.

La séance est levée à 18 heures.

Jeudi 18 décembre 2014

- Présidence de M. Jean-Pierre Raffarin, président -

Présentation de M. Jean-Pierre Raffarin sur le projet de rapport d'information sur l'examen des traités et conventions


La séance est ouverte à 9 h 30

La commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées a examiné le présent rapport lors de sa séance du 18 décembre 2014, sous la présidence de M. Jean-Pierre Raffarin, président.

Après l'exposé du rapporteur, un débat s'est engagé.

M. Henri de Raincourt. - J'approuve totalement les conclusions de notre président. Il serait intéressant de pouvoir établir un ordre des textes en stock par importance. La plupart de ces traités et conventions peut, selon toute vraisemblance, faire l'objet d'une procédure d'examen simplifié. Cette procédure doit devenir la règle. Pour l'examen de ces textes par notre commission, le rapporteur en est la cheville ouvrière.

Mme Hélène Conway-Mouret. - Je partage la volonté de résorber le stock des conventions en attente, tout en traitant le flux annuel. Cependant je rappelle que les délais sont souvent très courts pour que les rapporteurs aient le temps d'un examen approfondi quand l'urgence est demandée.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Je rappelle que la procédure synthétique que je propose dans le rapport s'applique aux cas où nous serions saisis en second. Dès lors, la nomination d'un rapporteur, dès le dépôt d'un texte sur le bureau d'une assemblée, et la transmission simultanée des réponses au questionnaire de la première assemblée saisie autoriseront une étude approfondie. Celle-ci permettra d'identifier les points sur lesquels il faut faire porter notre vigilance ainsi que le choix de la procédure normale ou simplifiée.

M. Jean-Marie Bockel. - Je prends l'exemple de la convention fiscale avec Andorre, qui est en cours de discussion en séance. L'attention de notre groupe a été attirée sur les dispositions introduites par Bercy. C'est cette spécificité qui a justifié la demande d'examen en séance de ce texte.

M. Jacques Gautier. - Je pense que les propositions faites par notre président vont permettre, au travers d'une meilleure programmation, d'une concertation avec les services du ministère des affaires étrangères et du développement international et du ministère chargé des relations avec le Parlement, une réelle valorisation du travail effectué par notre commission.

M. Jacques Legendre. - Il faut veiller à ce que la répartition des saisines en premier de l'Assemblée nationale et du Sénat soit égale entre les deux chambres.

M. Jean-Pierre Raffarin. - C'est le cas aujourd'hui.

Concrètement, si nous votons ce rapport, et dans le but de résorber le stock de conventions, je demanderai officiellement au ministre des affaires étrangères et au ministre des relations avec le Parlement :

1 - de nous communiquer un calendrier prévisionnel d'examen des conventions, issu d'une concertation entre nos services, sur la session, pour que nos travaux puissent s'organiser plus sereinement et de façon moins chaotique ;

2 - la transmission simultanée des réponses au questionnaire de l'assemblée nationale à notre commission même quand nous sommes saisis en deuxième ;

En contrepartie, nous pourrions de notre côté, par exemple à compter de février 2015, et toujours pour fluidifier le processus d'adoption :

1 - nous concentrer, sauf décision contraire du rapporteur, sur un "rapport synthétique" quand nous sommes saisis en deuxième, après l'Assemblée Nationale ;

2 - proposer aux Présidentes Michèle André et Elisabeth Guigou de nous emboiter le pas, pour alléger encore plus l'effet de thrombose du système.

Puis la commission adopte le rapport à l'unanimité et autorise sa publication sous forme de rapport d'information.

La séance est levée à 10 h 05




LIRE LES AUTRES COMPTES-RENDUS QUI NE PRECONISENT PAS PLUS DE S'EN PRENDRE AUX FINANCIERS DES TERRORISTES - QATAR ARABIE SAOUDITE - QU'A LEUR PROTECTEUR ERDOGAN NI MEME A CEUX QUI "ONT CREE CE MONSTRE" LES USA DE BUSH ET D'OBAMA




COMPTES RENDUS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA DEFENSE ET DES FORCES ARMEES



Mercredi 17 décembre 2014

- Présidence de M. Jean-Pierre Raffarin, président -
La séance est ouverte à 10 heures.

Débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak - Audition du Général Henri Bentégeat (2S), ancien chef d'état-major des armées


La séance est ouverte à 10 heures.

La commission auditionne le général Henri Bentégeat (2S), ancien chef d'état-major des armées, en vue du débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak, en application de l'article 35 de la Constitution.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Nous préparons aujourd'hui le débat qui aura lieu en séance publique le 13 janvier prochain, conformément à l'article 35 de la Constitution, sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak, par laquelle la France, en coordination avec ses alliés, apporte un appui aérien à l'armée irakienne contre le groupe Daech. Nous accueillons d'abord le général Henri Bentégeat, chef d'état-major des armées de 2002 à 2006 et président du Comité militaire de l'Union européenne de 2006 à 2009.

Nos troupes sont présentes sur de plus en plus de théâtres, mais avec de moins en moins de moyens. Les opérations extérieures (OPEX) récentes, dont Chammal, respectent-elles des critères précis tels que ceux du Livre blanc de 2008 ? La grille d'évaluation de l'engagement des forces armées à l'étranger de 2008 est-elle encore pertinente et, dans le cas contraire, quelles améliorations souhaiteriez-vous y apporter ? Compte tenu du poids budgétaire des Opex, pensez-vous comme certains que « nous n'avons plus les moyens de nos émotions » ?

Général Henri Bentégeat, ancien chef d'état-major des armées. - Les opérations Serval au Mali, devenue Barkhane, et Sangaris en République centrafricaine (RCA), répondent aux critères du Livre blanc de 2008 : la gravité de la menace ne faisait aucun doute au Mali comme en RCA, l'urgence ne permettait pas d'envisager une autre solution que des interventions militaires, leur légalité était certaine, elles sont menées en toute souveraineté et leurs objectifs sont clairs et transparents. Il est difficile de répondre sur le sixième critère, celui de l'adéquation des moyens : d'abord parce qu'un chef militaire demande toujours plus de moyens, c'est bien connu ; ensuite parce que tout dépend de la stratégie retenue. Les effectifs sont suffisants dans les deux cas car il est prévu de transférer plus tard les responsabilités à l'ONU, mais ils ne l'auraient pas été pour appliquer une autre stratégie.

La définition dans l'espace ne pose pas de problème : RCA, d'une part, et les cinq pays du Sahel avec lesquels nous avons des accords, d'autre part ; la définition dans le temps est moins précise : nos espoirs de solution politique ayant été déçus, il est légitime de ne pas quitter trop tôt les théâtres d'opérations. Les coûts ont été sous-évalués ; mais il était impossible de le prévoir concernant Barkhane, qui fut un sursaut, un « surge », comme disent les Américains. D'un point de vue militaire, ces opérations ont donné des résultats satisfaisants ; il aurait fallu plus d'effectifs à Sangaris, mais le pays est suffisamment stable pour programmer un transfert aux Nations unies.

L'opération Chammal répond à la menace certaine que constitue le califat, que ce soit pour protéger notre approvisionnement en énergie, à cause du développement des « combattants étrangers », comme les appelle Daech, parmi lesquels figurent de nombreux Français, pour la protection des minorités, notamment des chrétiens d'Orient, ou généralement pour lutter contre la barbarie, comme c'était le cas au Kosovo.

L'urgence était évidente : sans intervention, Bagdad tombait. L'alternative de laisser les pays de la région gérer la situation était irréaliste, compte tenu de leurs divisions, entre sunnites et chiites et même entre sunnites ; nous aurions pu laisser seuls les Américains et les Britanniques, au motif qu'ils sont en partie responsables de la situation...

Mme Nathalie Goulet. - En partie ?

Général Henri Bentégeat. - Au moins en partie. Mais nous agissons en réciprocité de l'aide américaine pour l'opération Barkhane et pour défendre les intérêts français, très importants dans la région.

La légalité internationale ? La résolution 2170 d'août dernier ne donne pas mandat d'intervenir, mais incite à agir ; et il y a surtout l'appel du gouvernement irakien.

La souveraineté nationale ? La France garde sa liberté d'action : elle ne frappe pas en Syrie et ses capacités de satellitaires et électroniques lui permettent d'avoir ses propres renseignements.

Quant à la légitimité démocratique, c'est à vous d'en juger !

Les objectifs sont transparents : rétablir un environnement de sécurité au Levant et enrayer le développement des « combattants étrangers ». Pour cela, nous devons réduire la capacité militaire de Daech pour permettre à l'armée irakienne de reprendre le contrôle de son territoire.

Le sixième critère est un fourre-tout ; le niveau des moyens est-il suffisant ? Le gouvernement a voulu que la France soit le premier contributeur après les États-Unis : si les Américains fournissent quatre fois plus que les quinze avions de combat français, ces derniers restent deux fois plus nombreux que les Britanniques. Ce choix a été fait pour peser sur les décisions de la coalition et renvoyer l'ascenseur aux Américains.

L'emploi de nos forces est maîtrisé : toutes les cibles de nos avions sont approuvées par le chef d'état-major. Juger la stratégie politique est au-delà de mes compétences, même si je connais la complexité de la situation.

La définition de l'opération est claire dans l'espace - l'Irak - mais plus difficile dans le temps. Les surcoûts sont limités grâce à l'emploi de forces pré-positionnées aux Emirats arabes unis et pour partie à Djibouti : d'après l'état-major des armées, ils ne seraient que de 20 millions d'euros en 2014 et 130 millions d'euros en 2015, ce qui est peu pour une intervention aérienne.

Les critères complémentaires du Livre blanc correspondent plutôt à des caractéristiques permanentes de nos troupes, non liées à une opération, et qui se vérifient : interopérabilité avec les alliés, sécurisation des flux logistiques, frappes non pas à distance de sécurité - cette notion liée à l'objectif du « zéro mort » est un peu dépassée - mais dans la profondeur, avec les missiles Scalp-EG. La protection de nos forces est assurée, puisqu'elles sont à l'extérieur de l'Irak. La maîtrise de l'informatique est difficile : internet permet à Daech de diffuser des consignes et de recruter et nul ne peut se prévaloir de le maîtriser. Mais nous pouvons constater beaucoup de progrès dans la coopération entre armée et services. Disposons-nous des moyens nécessaires ? Nos avions interviennent ; mais nos ravitailleurs en vol sont à bout de souffle, et nous dépendons des ravitailleurs américains. Chammal remplit donc les critères du Livre blanc.

La grille actuelle est exhaustive, et ses critères sont pertinents, à l'exception du sixième, ce fourre-tout, où, au milieu de facteurs techniques, figure la stratégie de règlement durable d'une crise... La grille complémentaire offre un inventaire trop général, mais pas pour autant complet : il y manque l'adéquation des moyens engagés au regard du terrain et des modes d'actions de l'adversaire ; la composante civile est traitée très elliptiquement. Je suis sans doute marqué par l'Union européenne, de ce point de vue ; car c'est par l'action civile que nous commencions notre réflexion : sanctions, moyens financiers notamment pour le développement, police, justice ou douanes...

Du strict point de vue militaire, les deux questions les plus importantes sont les suivantes. D'une part, l'autorité politique a-t-elle défini l'« end state », soit l'état final dans lequel il veut trouver la zone à la fin de l'opération ? C'est rare à l'Otan ou à l'Union européenne... D'autre part, y a-t-il une « exit strategy » : savons-nous comment nous sortirons de cette affaire ? Pour Sangaris et Barkhane, il est clair que c'est en passant la main à l'ONU ; pour Chammal, c'est plus compliqué.

Enfin, le Livre blanc ne prend qu'imparfaitement en compte les attentes de nos concitoyens : la guerre est-elle juste, au regard des critères présentés par le président Obama lors de la remise de son prix Nobel ; la cause est-elle juste ? Est-ce l'ultime recours ? Est-elle légitime et légale ? Est-elle proportionnelle ? A-t-elle des chances raisonnables de succès ?

Avons-nous « les moyens de nos émotions » ? La formule est jolie, à défaut d'être juste : car nous n'avons pas seulement des émotions, mais des intérêts à défendre et des responsabilités en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Le représentant permanent français me l'a toujours dit : la présence au Conseil de sécurité est un défi pour deux pays, la France et le Royaume-Uni, qui doivent démontrer tous les jours qu'ils y ont leur place.

Nous avons réduit nos capacités extérieures à travers les deux paliers de 2008 et 2013. Selon le dernier Livre blanc, nous ne pourrons aligner que 6 à 7 000 hommes, 12 avions de combat, une frégate, un bâtiment de projection et de commandement (BPC) et un sous-marin d'attaque, soit la moitié de nos capacités avant 2008. Le nombre de militaires en opérations n'a jamais été inférieur à 12 000 entre 2002 et 2006 ; aujourd'hui, nous sommes au-delà de ce qui est prévu dans le Livre blanc, avec 8 500 hommes, et 15 avions uniquement pour l'opération Chammal. Sommes-nous en surchauffe ? Seul le général de Villiers peut répondre. Le suremploi des forces - nous l'avons vu au Royaume-Uni - a deux conséquences : une faible disponibilité des équipements et une baisse du moral et du recrutement des forces ; au-delà d'un certain taux de temps en opération, la charge devient trop lourde et les rengagements diminuent. Je me suis rendu dans mon ancien régiment : les escadrons passent entre six et huit mois à l'extérieur ; aucune famille ne peut y résister. Avec Louvois en plus de tout, et malgré la baisse des effectifs, nous avons du mal à recruter.

Si les ressources militaires ne sont pas maintenues, un risque de trou capacitaire apparaîtra, en particulier concernant les hélicoptères et les ravitailleurs, mais aussi la protection des forces : les véhicules avant blindés, en service depuis plus de quarante ans, sont à bout de souffle. Le trou capacitaire concernera aussi l'entraînement.

Les armées vivent sous la pression de la hausse du coût des équipements et la pression idéologique du « zéro mort », qui nous ont amenés à une baisse des effectifs qui a été plutôt une gêne en RCA ; passer comme en Côte-d'Ivoire de 1 500 à 5 600 hommes en trois semaines serait impossible aujourd'hui. Nous ne pourrions plus faire aujourd'hui ce que nous avons fait dans les Balkans.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Merci de votre clarté et de votre précision.

M. Christian Cambon. - Chacun adhère à votre analyse, notamment au lendemain du refus symbolique par le Sénat des crédits de la défense en signe de protestation contre la faiblesse de ce budget. Une mission auprès de Sangaris nous a montré que l'état des troupes pose problème, que ce soit du point de vue sanitaire, avec le décès d'un militaire du neuropaludisme - information qui a été peu ébruitée -, ou de la sécurité, avec des gardes statiques dans un quartier bouillonnant, où un coup de fusil pourrait partir à tout instant. La France peut-elle continuer ainsi ? Les 31,4 milliards d'euros officiellement sanctuarisés risquent de ne pas l'être, puisqu'ils sont gagés sur des recettes plus qu'incertaines.

Les pays de l'Union européenne ont une appréciation manifestement divergente. Le Premier ministre britannique a déclaré que les frappes aériennes ayant modifié la stratégie de Daech, qui a abandonné les attaques massives à découvert, il faudrait le déloger par des actions au sol qui devraient être menées par une armée locale. L'Allemagne s'est finalement résolue à envoyer une centaine d'instructeurs au Kurdistan irakien, l'Italie a envoyé quelques mitrailleuses... La France ne porte-t-elle pas plus que son dû ?

M. Gaëtan Gorce. - Je ne partage pas l'enthousiasme de M. Cambon sur le vote du Sénat, qui apporte plutôt de la confusion. Je suis reconnaissant à l'antépénultième président de la République de nous avoir préservé d'une intervention en Irak. Aussi, l'argument de la réciprocité ne tient pas. J'ai un doute sur notre capacité à influencer le gouvernement des Etats-Unis, si nous nous souvenons de son retrait d'Afghanistan, où il nous avait mis devant le fait accompli.

M. Jacques Gautier. - Nous avons fait de même !

M. Gaëtan Gorce. - Mais c'était après. Les options politiques de cette opération ne sont pas claires, de votre propre aveu. Reste l'intérêt militaire : la France devait aller combattre sinon les forces du mal, du moins des forces. Mais - sauf mon respect pour les militaires engagés - notre participation a-t-elle un impact significatif ? Peut-elle changer la donne, ou a-t-elle seulement un rôle politique ?

M. Aymeri de Montesquiou. - Il est curieux que l'« end state » soit une notion inventée par les Américains, qui ne la mettent guère en application... Pourquoi le Royaume-Uni engage-t-il deux fois moins d'avions que nous ? Comment se fait la coordination sous l'aspect de l'importance des forces engagées dans la coalition ? Comment les cibles sont-elles définies ? Je suis allé dans le Kurdistan irakien ; il ne semble y avoir aucune coordination avec les Peshmergas, qui font pourtant presque tout le travail au sol. Pas plus qu'avec les Iraniens, qui sont aussi présents, y compris au sol, avec des Pasdarans ; en dehors de l'armée irakienne, n'y a-t-il pas une option iranienne ? Je suis étonné que vous évoquiez la qualité du renseignement : Daech a failli prendre Bagdad, qui n'est pas une petite ville ! Comment, à Mossoul, 1 500 hommes de Daech ont-ils pu mettre en fuite, comme on le dit, 12 000 soldats irakiens ? D'après les Kurdes, un camp d'entraînement de 3 000 hommes de Daech près de Mossoul n'est jamais frappé. Pourquoi ? Quel est le rôle de la Turquie ?

M. Jacques Gautier. - Il est difficile de comparer les opérations Serval et Sangaris d'une part, où les troupes au sol ont été engagées dès le début, et l'opération Chammal d'autre part, qui est constituée d'un tandem frappes aériennes-forces spéciales. Il s'agit d'amener les partenaires régionaux à aller sur le terrain ; les Peshmergas et l'armée irakienne y sont. Des instructeurs les aident ; des instructeurs allemands sont même arrivés à Erbil ; les nôtres font peut-être un peu plus que de l'instruction... Ce modèle risque de se reproduire : dès que la légalité d'une telle intervention sera reconnue, il faudra recommencer dans le sud-ouest libyen.

Général Henri Bentégeat. - Sur bien des points, je ne peux pas répondre à la place du général de Villiers, qui pourra notamment dire à la fin de 2015 si nous pouvons continuer comme cela. Le Premier ministre britannique n'a rien dit d'étonnant ; notre action prend moins la forme de frappes planifiées que de la surveillance d'un secteur, où nos forces interviennent - toujours sous le contrôle du chef d'état-major des armées ou par délégation de l'amiral commandant l'opération - sur des objectifs d'opportunité.

La réciprocité est une bonne raison : entre chefs militaires, nous sommes toujours dans le donnant-donnant. J'ai un souvenir précis de l'embargo sur les pièces détachées décrété par Donald Rumsfeld à cause de notre refus de l'intervention en Irak ; il ne fut levé que par notre engagement en Afghanistan. Il ne faut pas sous-estimer le « bargaining ».

M. Gaëtan Gorce. - Nous ne sommes allés là-bas que pour des raisons de pièces détachées ?

Général Henri Bentégeat. - Non, bien sûr ; mais ces pièces détachées commandaient le système de catapultage de notre porte-avions. Dans une coalition, chacun met au pot ce qu'il peut. La Grande-Bretagne a engagé moins de forces que nous, parce que ses armées sont épuisées ; les Britanniques ne peuvent pas faire mieux que les six ou sept Tornado qu'ils ont envoyés. Je ne suis pas compétent sur la coordination avec les Kurdes et les Iraniens. Je n'ai pas parlé des forces spéciales, parce que nous n'en parlons jamais. Aller au sol ? Le général Dempsey a répondu par l'affirmative. Qui ira ? Je ne crois pas que les forces françaises en aient les moyens, si tant est que cela soit souhaitable.

Débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak - Audition du Général de corps d'armée Didier Castres, sous-chef d'état-major Opérations


La commission auditionne le général de corps d'armée Didier Castres, sous-chef d'état-major « opérations », en vue du débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak, en application de l'article 35 de la Constitution.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Nous accueillons à présent le général de corps d'armée Didier Castres, sous-chef d'état-major « opérations ». Les OPEX récentes respectent-elles les critères du Livre blanc de 2008 ? La grille d'évaluation de l'engagement des forces armées à l'étranger de 2008 doit-elle être améliorée ? Quelles sont les limites de ces interventions, compte tenu que le plafond d'engagement du Livre blanc s'avère largement dépassé ?

Général de corps d'armée Didier Castres, sous-chef d'état-major « opérations ». - Il faut regarder le monde avec une focale plus grande, « a bigger map ». Sans parler de révolution copernicienne, nous sommes entrés dans un monde « 3.0 », avec des standards totalement nouveaux.

La globalisation s'est d'abord étendue des champs économiques, sociaux et culturels à celui des crises : ressources, combattants, et technologies sont désormais globaux. C'est vrai de Daech comme cela l'était d'Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), avec des combattants venus d'autres continents. Pour résoudre une crise, il faut agir sur tous les leviers : sources de financement, technologie, et logistique. La notion de théâtres d'opérations avec des limites géographiques strictes perd dès lors de sa pertinence. Le lien est ensuite de plus en plus fort entre la défense de l'avant - les opérations extérieures - et la sécurité de l'arrière - le territoire national. La coordination interministérielle est plus que jamais nécessaire. Elle doit être encore améliorée, sans confusion de ce que font les uns et les autres.

Il faut aussi prendre en compte la compétition entre des organisations criminelles qui parviennent à s'élever au-dessus des États, lèvent l'impôt, l'armée, rendent justice, ont une action sociale, mais sont infréquentables politiquement. Il est légitime de se demander si les opérations militaires, pour ne pas dire la guerre, sont encore la prolongation de la politique par d'autres moyens : est-il possible de discuter avec de telles organisations ? En tout cas, nous ne pouvons pas laisser proliférer de telles cellules cancéreuses.

Enfin, on voit apparaître dans les crises ce que j'appelle des capacités « nivelantes ». La prédominance militaire de l'Occident a toujours été liée à sa supériorité technologique. L'apparition d'improvised explosive devices, de cyberattaques, de la Stratcom, des tireurs d'élite, nous force à trouver de nouveaux modes d'action : priorité au renseignement, foudroyance des actions, capacités d'ubiquité pour agir. Nous ne sommes plus dans la logique de l'opposition entre l'OTAN et le pacte de Varsovie, avec deux armées face à face ; nous devons identifier et neutraliser les centres de gravité de ces organisations : leadership, centres de commandement, camps d'entraînement, filières logistiques, etc...

D'où la nécessité d'une « bigger map ». La Libye, le Levant et Boko Haram sont trois foyers de déstabilisation, trois zones rouges dans lesquelles se structurent des califats. Le chef d'état-major des armées a défini trois lignes majeures d'opérations. D'abord, il s'agit de cloisonner les différents foyers d'incendie : l'opération Barkhane au Sahel, les opérations au Levant et contre Boko Haram sont destinées à court-circuiter les flux logistiques, financiers et humains. Ensuite, il s'agit de renforcer les capacités des pays limitrophes : nous avons fait le choix de concentrer nos efforts de formation, d'équipement, de financement sur la Jordanie, le Liban, la Tunisie et le Cameroun. Enfin, il convient de mener des opérations militaires pour maintenir les capacités de nuisance de ces organisations à un niveau gérable par les pays concernés. Nos efforts portent prioritairement sur le Sahel, où notre leadership est incontesté. Les Alliés, les Américains en particulier, nous y apportent leur appui. Au Levant, c'est l'inverse : nous apportons notre appui aux Américains, qui y ont un leadership incontesté.

L'opération américaine Inherent resolve est une réponse de long terme. La guerre de 2003 a causé la mort de 4 500 Américains et coûté 4 000 milliards de dollars. Le traumatisme est encore vif, ce qui explique les difficultés à remettre la machine en marche. Le plan consiste d'abord à briser l'expansion de Daech, puis à accélérer la remontée en puissance des forces irakiennes et syriennes modérées, et enfin à conduire des actions décisives pour leur redonner la maîtrise du territoire. Le premier point est acquis : Daech a perdu plus de 2 000 combattants depuis l'été et près de 1 300 cibles ont été traitées par la coalition. Le deuxième volet est plus délicat, et prendra du temps. De toute façon, on ne reconstruit rien en moins de dix ans : voyez le Kosovo, l'Afghanistan ou la première guerre d'Irak.

Nous avons devant nous quatre priorités :

- la première : faire converger les objectifs et les ambitions des 60 pays membres de la coalition. L'Arabie saoudite, la Turquie, les Émirats arabes unis, les États-Unis n'ont pas les mêmes attentes ;

- la seconde : faire basculer les tribus sunnites irakiennes du bon côté. C'est l'enjeu principal ;

- la troisième : trouver une opposition syrienne modérée ;

- enfin, mieux coordonner nos actions pour geler les sources de financement de Daech. Tout ce qui provient du territoire qu'ils contrôlent, comme les raffineries, a été bloqué. Reste à mener une action plus forte contre leur propagande.

Nos principes directeurs, en Centrafrique, au Levant ou au Mali, reposent d'abord sur des critères politiques, seuls pertinents pour décider de l'opportunité d'une intervention. D'autres critères ont été rendus obsolètes par le développement de l'interopérabilité et de nos capacités d'adaptation. Nous pourrions réfléchir à un nouveau critère : le niveau de notre contribution à une coalition nous permet-il ou pas de peser sur son pilotage stratégique ? Contre Daech, c'est le cas : nous sommes le deuxième contributeur derrière les Américains. En Afghanistan, le volume de notre contribution ne nous a jamais permis de peser stratégiquement.

Mme Nathalie Goulet. - Le problème d'un État failli ou sans gouvernance ne se résout pas par l'application d'une solution unique. À cet égard, la situation est moins sûre qu'après le 11 septembre 2001. Ne pensez-vous pas que toutes les interventions politiques et militaires seront impuissantes à reconstruire ces États ? Y a-t-il des livraisons d'armes dans cette zone ? Si oui, est-ce bien raisonnable ?

Le Sénat a rejeté le budget de la mission « Défense ». Comment pourrions-nous maintenir nos opérations en l'absence d'un vote positif au Parlement ?

M. Jeanny Lorgeoux. - C'est une question posée à la majorité sénatoriale !

Mme Michelle Demessine. - L'argent est le nerf de la guerre : nous sommes bien placés pour le savoir ! Comment expliquer que Daech ait les moyens de construire un État, ce qui semble être le cas puisqu'il fait fonctionner un territoire et mène une guerre ? L'économie souterraine n'explique pas tout. Comment ne parvient-on pas à tarir ses sources de financement ?

M. Jeanny Lorgeoux. - Hier, au forum international pour la paix et la sécurité en Afrique, le président Idriss Déby a exhorté les pays occidentaux à assurer le « service après-vente » de leurs interventions, notamment de celle menée en Libye, qui n'est pas sans conséquences sur le Sahel. Cela n'implique-t-il pas d'accroître substantiellement nos forces spéciales ?

M. Aymeri de Montesquiou. - Daech ne sort pas du néant. L'Arabie saoudite, le Qatar, ont financé cette organisation. Continuent-ils à le faire, alors qu'ils participent à la coalition ?

Nos services de renseignement n'ont pas vu la menace venir. Sont-ils désormais mieux coordonnés ?

« Nul ne saurait gouverner sans laconisme », disait Saint-Just. Bachar el-Assad n'était-il pas préférable à Daech ?

Général Didier Castres. - Je rendrai compte à ma hiérarchie des questions auxquelles je ne suis pas habilité à répondre.

A ma connaissance, il n'y a pas de livraison d'armes, par la France, à l'opposition syrienne. Certains de nos alliés l'ont fait et l'ont regretté, car les armes ont été revendues par nécessité ou interceptées par Daech ou Jabhat al-Nosra. Quoi qu'il en soit, la quantité livrée est faible. La montée en puissance de l'armée syrienne libre achoppe sur un problème de « vetting », ou de vérification : comment s'assurer que les personnes que nous formons n'iront pas se battre pour Daech ou pour le régime ? Nous avons conçu une sélection à trois étages : un « vetting » par les pays accueillant nos modules de formation - Turquie, Jordanie, Arabie saoudite ; un « vetting » par les services secrets américains, puis par l'ensemble des membres de la coalition. Voilà pour le cadre théorique. Reste à trouver les candidats...

La crise qui secoue l'Irak est également liée au conflit entre les deux obédiences majoritaires du pays, chiites et sunnites. Le premier ministre irakien Maliki a écarté à tort tous les sunnites des rouages de l'Etat.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Bref, il est difficile de se retirer complètement de la région, alors que nous n'avons guère les moyens de nous y maintenir.

Général Didier Castres. - Nous avons deux objectifs stratégiques : rétablir la sécurité internationale, et dissuader les combattants étrangers de se rendre en Syrie ou en Irak et d'en revenir pour commettre des attentats. Ce deuxième objectif ne dépend pas uniquement des moyens déployés. Nous appuyons la coalition internationale dans le but d'obtenir des renseignements sur les filières de recrutement djihadistes.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Peut-on mener trois opérations simultanées dix ans durant ? Et que se passera-t-il si le Parlement n'autorise pas leur prolongation ?

Général Didier Castres. - J'ignore combien de temps dureront les interventions actuelles. Je sais en revanche que contre Al-Qaïda au Maghreb islamique, nous ne ferons rien sans l'Algérie, sans résoudre le problème libyen, sans coalition internationale. Ces conditions réunies, notre intervention peut durer moins de dix ans. L'implication internationale, surtout, doit être renforcée. Que fait l'Union européenne au Sahel ou en Irak, alors que sa sécurité est directement menacée ?

La vraie question est de savoir si les opérations sont tenables dans la durée. Nous réduisons la voilure en Centrafrique, pour passer à 800 hommes sur place à l'été. J'ai le sentiment que nous pouvons maintenir entre 7 500 et 9 000 hommes en opération, conformément au Livre blanc. Nous sommes pour l'heure dans la fourchette haute. La capacité du pays à supporter les surcoûts associés est une autre question.

L'hypothèse d'un vote négatif du Parlement est simple sur le plan militaire : nos 300 formateurs et nos avions rentreraient à leur base... Le désengagement d'Irak peut être très rapide, contrairement à l'Afghanistan, où notre retrait a pris deux ans.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Nous vous remercions pour ces propos denses et directs.

Forum de Dakar


M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Nous auditionnons de nombreuses personnalités extérieures, et bénéficions trop peu souvent du retour d'expérience de nos collègues en déplacement à l'étranger. MM. Lorgeoux et Gautier reviennent précisément de Dakar, où la sécurité au Sahel faisait l'objet d'une rencontre internationale.

M. Jeanny Lorgeoux. - Jacques Gautier et moi-même revenons en effet du forum international sur la paix et la sécurité en Afrique. Deux questions majeures y ont été posées : d'abord, faut-il renforcer les États existants, ou favoriser leur élargissement au territoire africain sous l'égide de l'unité africaine, conformément au rêve de Kwame Nkrumah ? Cette question divise les chefs d'État africains. Étaient présents le président sénégalais Macky Sall, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, et le président tchadien Idriss Déby. Le rêve de Nkurmah est beau, mais il faut prioritairement cimenter le cadre étatique où, comme disait de Gaulle, « s'égare la Nation ». L' « essentiel national », comme disait Michel Debré, est écorné de toutes parts, et les crédits de l'aide internationale financent surtout les présidences...

Tout le monde aspire néanmoins à ce que l'unité africaine joue un véritable rôle. Mais, comme le dit clairement Hatem Ben Salem, ancien ministre tunisien : qu'est-ce qui fait l'unité africaine ? Rien. Qui porte sa voix ? Personne, sauf ses salariés.

M. Jacques Gautier. - Nous étions invités au forum à titre individuel, à l'invitation du ministère de la défense, et non en tant que représentants de notre commission. Près de 400 participants étaient présents, en provenance de 40 pays, ainsi que douze organisations internationales et la plupart des partenaires financeurs de la région : le Japon, la Chine, l'Australie, les Pays-Bas. Les séances plénières et les dix ateliers de travail ont en effet insisté sur la nécessité de cimenter les États. Ces derniers se sont rendu compte que l'intervention militaire ne pouvait être qu'une réponse ponctuelle ; ils doivent revoir leur gouvernance et leur système économique et social. Nous n'avons pas participé aux réunions bilatérales entre chefs d'États et ministres de la défense.

La France est engagée dans deux dossiers importants : celui des trois frontières d'une part, qui accompagne l'opération militaire Barkhane en matière d'administration, de création d'écoles, d'aide sanitaire. D'autre part la lutte contre Boko Haram. La France est sollicitée par le Cameroun, le Niger et le Tchad, voisins du Nigéria mais ne souhaitant pas travailler avec lui. Les prochaines élections nigérianes risquent d'ailleurs de connaître une issue dramatique, si l'alternance entre chrétiens et musulmans n'est pas respectée. Tous les acteurs ont salué l'intervention de la France au Mali et en Centrafrique. Le président Déby a souhaité que nous poursuivions l'opération dans le sud-ouest libyen - nous soutenons Tobrouk mais non Tripoli. Nous n'interviendrons cependant pas hors de tout cadre légal dans ce foyer du terrorisme régional.

Débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak - Audition de M. Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères


La commission auditionne M. Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, en vue du débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak, en application de la l'article 35 de la Constitution.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Je souhaite à présent en notre nom à tous la bienvenue à M. Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères. Monsieur le ministre, nous préparons la décision que nous prendrons le 13 janvier prochain sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak. Votre expérience et votre analyse peuvent éclairer notre choix. Vous avez récemment déclaré que les pays occidentaux étaient incapables de changer le cours des choses, qu'ils n'avaient plus « les moyens de leurs émotions ». Nous menons en effet des opérations lourdes et complexes, qui ont de forts impacts sur la société et la mondialisation. Quel est votre sentiment sur ces questions ?

M. Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères. - Je vous remercie de m'avoir invité. Je suis en ce moment dépourvu de toute responsabilité politique ; j'essaie de raisonner dans la durée, pour comprendre le décalage entre les politiques étrangères menées et les réactions des opinions publiques, surtout dans les pays qui estiment avoir un rôle spécial à jouer - les Etats-Unis, la France, la Grande Bretagne - et qui réagissent souvent à chaud ; sans doute seraient-elles favorables, après le carnage au Pakistan, à une intervention destinée à écraser les talibans.... Mais raisonnons depuis la chute de l'Union soviétique - et non depuis la chute du mur de Berlin - : depuis la fin 1991, l'Occident est intervenu plusieurs fois. Les résultats de ces opérations sont mitigés, parfois contre-productifs, comme en Irak en 2003 ou dans le cas libyen, où l'intervention, faite pourtant à la demande du secrétaire général de la Ligue arabe, a abouti au chaos actuel. Cela étant, nous ne nous serions jamais pardonné d'avoir laissé commettre le massacre annoncé de Benghazi...

Récemment la France a eu raison d'accepter d'intervenir en Afrique. Elle a gardé une capacité militaire remarquable, et dispose d'un système décisionnel efficace ; peu de pays sont dans ce cas. Beaucoup d'Etats se désengagent progressivement, comme le Royaume-Uni, même si le vote négatif de la Chambre des communes sur la Syrie était d'abord un moyen de faire payer les mensonges de Tony Blair sur l'Irak. L'idée selon laquelle l'Occident a une responsabilité spéciale dans le monde demeure mais s'effrite. C'est une très longue tradition d'ingérence et d'intervention que l'on peut faire remonter jusqu'à Jules Ferry et qui est en train de l'affaiblir. Elle est fortement présente aux Etats-Unis, chez les liberal hawks démocrates comme chez les néoconservateurs. Mais les opinions publiques se demandent de plus en plus souvent « et après ? » ou « en avons-nous les moyens ? » D'où ma déclaration, que vous avez citée.

Je n'en tire cependant pas la conclusion que nous ne pouvons rien faire. Déjà il existe une ingérence légale, un emploi légitime de la force, prévu à l'article VII de la charte des Nations unies si tous les membres permanents du Conseil de sécurité en sont d'accord, qui a servi pour justifier la libération du Koweït de l'invasion irakienne - intervention réussie et très peu contestée. Pour stopper le conflit au Kosovo, après dix-huit mois de négociations infructueuses, la tentative de Rambouillet, deux textes du Conseil de sécurité condamnant Milosevic, au titre du chapitre VII (mais qui ne comprenaient pas la formule : « emploi de tous les moyens »), il a bien fallu se résoudre à recourir à la force. J'y étais défavorable en premier lieu ; j'ai dû m'y résigner. Tous les pays voisins étaient d'accord, et les dirigeants serbes eux-mêmes se désolaient de l'obstination de Milosevic. L'OTAN en tant que telle n'a rien décidé : elle n'a fait que fournir les prestations militaires. Les Russes, trop faibles, ne pouvaient rien empêcher, mais ont pris ultérieurement cet épisode pour une marque de mépris. Nous avons finalement trouvé une cote mal taillée : s'abstenir de détruire les ponts - à la demande en particulier du président Chirac -, et soutenir une « autonomie substantielle » du Kosovo plutôt que l'accession à l'indépendance, qui n'a été acceptée qu'après, vers 2008. Bref, on a pu agir selon le cas avec ou sans le Conseil de sécurité des Nations unies.

En l'absence d'accord au Conseil de sécurité, intervenir est politiquement plus périlleux. En Syrie par exemple, l'intervention aurait été unilatérale. Aurait-on été capables ensuite d'affaiblir l'armée d'Assad pour obliger celui-ci à négocier, ou aurait-on été pris, au-delà, dans l'engrenage de l'engagement ? En Libye, l'idéal aurait été d'empêcher le massacre de Benghazi et d'obliger ensuite les parties à négocier, mais on ne peut pas refaire l'histoire.

Je suis plus réservé à propos de notre engagement en Irak. L'intervention américaine de 2003 était une erreur, d'autant plus que les arguments utilisés pour la justifier étaient mensongers. Mais, surtout, la politique qui a été mise en place après le renversement du régime a été une erreur plus grande encore. Elle a consisté à appliquer les mêmes méthodes qu'en Allemagne ou au Japon en 1945, en partant du principe qu'une fois la dictature renversée, on retrouvait la démocratie de façon automatique ! Or il faut du temps pour construire la démocratie. Si les États-Unis avaient été capables d'élaborer un plan constructif, évitant de renvoyer les membres du Baas dans l'extrémisme, nous aurions été obligés de reconnaître après coup le bien-fondé de leur intervention. Une troisième erreur a été commise, quand les troupes américaines sont parties. Certes, le président Obama avait été élu avec pour mission de désengager les forces américaines. Néanmoins, abandonner le gouvernement de l'Irak aux mains de M. Maliki, partisan d'une politique chiite sectaire, était une faute. Cet enchaînement de mauvaises décisions a conduit à la dégénérescence actuelle. Quel enseignement en tirer, sinon que toute intervention nécessite qu'on réfléchisse soigneusement à ses objectifs, aux conditions dans lesquelles elle se fera, sans parler des moyens ?

Quant à Daech, il était compréhensible que le président Obama décide d'intervenir après les décapitations spectaculaires et de mettre sur pied une coalition. Grâce aux drones, aux forces spéciales et au renforcement des troupes kurdes, le mouvement a pu être à peu près endigué. Il n'y a pas eu de bataille de Bagdad. Il était rationnel que nous apportions notre aide, en engageant des moyens. Cependant, pour éradiquer le mouvement, il faudrait une action militaire au sol et une solution politique en Irak et en Syrie. Or aucun pays occidental ne souhaite envoyer des troupes au sol : le Congrès américain voterait contre, la Grande-Bretagne s'y refuse, tout comme la France. Créer une force à partir des contingents irakiens chiites, kurdes et saoudiens reste difficile. Quant aux solutions politiques, elles supposent la création d'un Irak fort où le gouvernement chiite respecterait les sunnites - or rien de tel ne se fera sans l'Iran - mais également en Syrie. La tête du système Daech est en Syrie. Mais si on casse Daech en Syrie, on consolide de facto le régime Assad, car il n'y a pas de force démocratique assez forte sur le terrain syrien. Nous sommes placés dans une contradiction insurmontable. Sur le plan réaliste, il faudrait pouvoir accepter de coopérer davantage avec l'Iran et nous résigner à ce que Bachar el-Assad ne tombe pas. Bien sûr, des alliances difficiles se sont nouées pendant la Seconde guerre mondiale : face à Hitler les Etats-Unis se sont alliés à Staline. Mais certains choix dramatiques sont difficiles à assumer par les diplomaties d'opinion. L'affaire syrienne nous place devant une contradiction que nous ne savons pas gérer. Comme s'en inquiétait déjà Tocqueville, dans les démocraties, « les politiques étrangères sont souvent menées à partir de la politique intérieure ».

La Russie pourrait retrouver un rôle utile à jouer en Syrie, si elle dissociait ses intérêts de ceux du clan Assad. Encore faudrait-il avoir trouvé auparavant un compromis sur l'Ukraine, et avoir repensé les relations Russie/OTAN, UE, etc. Pour l'instant, aucun dirigeant occidental ne souhaite s'engager dans cette voie, sauf peut-être François Hollande.

M. Gaëtan Gorce. - Les démocraties occidentales sont confrontées à un certain nombre de contradictions. La France a-t-elle intérêt à poursuivre son intervention en Irak ? Certes, nous avons commencé, mais faut-il aller au-delà ? Les militaires avancent également l'argument d'un devoir de réciprocité vis-à-vis des États-Unis qui nous ont soutenus en Afrique. Enfin, nous participerions à la lutte contre le terrorisme. Ce dernier argument reste contestable car, par manque de définition politique, la lutte contre le terrorisme nous entraînerait dans une intervention dont nous ne pouvons pas mesurer les conséquences. La priorité est sans doute de réfléchir avec un temps d'avance. En maintenant nos forces en Irak, nous contribuons à renforcer le pouvoir de l'Iran dans la région, ce qui aura des conséquences, notamment, sur la question du nucléaire. Il faut également prévoir un affaiblissement de la Turquie et l'émergence d'une puissance kurde. Quant à la France, elle se retrouverait en position subalterne par rapport aux États-Unis, tant sur le plan militaire que diplomatique. Sommes-nous prêts à cela ?

Mme Hélène Conway-MouretUne zone d'ombre entoure l'engagement des 170 sociétés de sécurité américaines, qui ont presque toutes disparu, au moment où le gouvernement irakien s'est constitué. Quelle est votre opinion sur la face cachée de l'intervention américaine en Irak ?

L'opinion publique est volatile. Comment expliquez-vous que les dirigeants lui accordent autant d'attention, alors qu'il n'y a eu aucun mouvement de foule comparable aux manifestations contre la guerre du Viêtnam, par exemple ?

M. Aymeri de Montesquiou. - Monsieur le ministre, vous cultivez le paradoxe : vous nous dites que nous avons besoin de l'Iran et qu'Assad vaut mieux que Daech, mais qu'il est préférable de ne pas choisir... Je partage un certain nombre de vos interrogations. Néanmoins, ne vaudrait-il pas mieux défendre devant l'opinion publique l'idée qu'un non-choix serait la pire des solutions ? L'Iran, ce n'est pas l'idéal, Assad non plus, mais l'ennemi principal, c'est Daech. Et la toile de fond, n'est-ce pas le conflit entre Téhéran et Ryad ?

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Vous proposez de faire d'Assad un objectif de conclusion et pas de départ, suivant là la ligne du maréchal Sissi.

M. Hubert Védrine. - Le système militaire américain, qui dispose pourtant d'un budget considérable, trouve parfois moins coûteux et moins contraignant de faire appel à des sociétés privées de sécurité. Cela les regarde.

Sur le poids de l'opinion publique, j'ai cité Tocqueville. La question demanderait plus de temps. À l'heure de la démocratie instantanée, de l'internet et des blogs, les pouvoirs publics sont menacés de perdre leur capacité d'action dans la durée, ce qui est pourtant stratégique. Ce processus pernicieux et handicapant touche maintenant aussi la politique étrangère en Occident. Pour l'opinion, le scénario à long terme ne compte pas ; elle réagit sur le moment. Donc la France ne devrait rester engagée en Irak que dans le cadre d'un projet politique clair et constructif.

Je trouve un peu dangereux l'argument de la réciprocité Etats-Unis/France, Mali/Irak ; nous ne sommes pas intervenus en Afrique pour défendre nos intérêts, mais pour lutter contre la menace pour tous que représentait une base arrière terroriste. La lutte contre le terrorisme n'est pas non plus un argument suffisant. Pour l'emporter, il faudrait qu'au sein de l'Islam les modernistes s'imposent face aux extrémistes. Cela arrivera, un jour, mais quand ? Il faudrait aussi régler le problème israélo-palestinien. En revanche, le maintien de notre engagement se justifie dans la perspective d'une pacification générale à long terme du Moyen-Orient et en tant que membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.

Notre marge de manoeuvre devrait nous permettre de rester engagés tout en précisant notre vision sur l'avenir de l'Irak, incluant un scénario où l'Iran serait réintégré dans le jeu international, un pays dont le potentiel est immense. Mais nous devrons être vigilants pour obtenir un bon accord sur le nucléaire. La Turquie devra conserver un rôle. Quant aux Kurdes d'Irak, avec qui nous entretenons de bonnes relations, nous devrions les encourager à ne pas se montrer trop provocants ou impatients dans leurs exigences, pour ne pas provoquer la reconstitution d'une coalition des voisins contre un État kurde. L'existence du Kurdistan irakien autonome est déjà une belle victoire ! En Syrie, l'élimination complète de Daech est une priorité qui devrait passer avant une éventuelle élimination du régime.

Sur toutes ces questions, je plaide pour une approche plus réaliste.

M. Jean-Pierre Raffarin, président. - Vous plaidez en somme pour la mise en place d'une politique étrangère ! C'est un jugement sévère. Une mission d'information sur l'Iran doit bientôt commencer ses travaux au sein de notre commission. Nous vous recevions pour parler de notre politique de défense ; vous nous avez répondu en parlant de politique étrangère. Merci, en tout cas, pour vos analyses !

Nomination de rapporteurs


La commission nomme rapporteurs :

. M. Xavier Pintat sur le projet de loi n° 674 (2013-2014) autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) sur l'exonération de droits d'enregistrement des acquisitions immobilières destinées à être utilisées par le CERN en tant que locaux officiels ;

. Mme Michelle Demessine sur le projet de loi n° 675 (2013-2014) autorisant la ratification du protocole n° 15 portant amendement à la convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés ;

. Mme Hélène Conway-Mouret sur le projet de loi n° 676 (2013-2014) autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Canada sur la sécurité sociale.

. M. Claude Nougein sur le projet de loi n° 116 (2014-2015) autorisant l'approbation de l'accord de partenariat pour la coopération culturelle, scientifique et technique et pour le développement entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République d'Irak et sur le projet de loi n° 117 (2014-2015) autorisant la ratification de l'accord de partenariat et de coopération entre l'Union européenne et ses Etats membres, d'une part, et la République d'Irak, d'autre part.

La séance est levée à 12 h 25.

La séance est ouverte à 15 h 45.

Débat en séance publique sur la prolongation de l'opération Chammal en Irak - Audition du Général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris (cf supra) 

Sihem Souid menace Jean-Luc Mélenchon de poursuites pour un tweet dénonçant le Qatar ! La révolution la poursuivra pour complicité de terrorisme

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par Yanick Toutain
REVACTU
16/11/2015


On ne peut pas en même temps menacer JL Mélenchon pour le faire rentrer de force dans l'union nationale - adhérer au #HollandeCoupDEtat - et prendre le temps de lire le Coran pour y apprendre que la banque du Qatar est un crime bien plus grave que la copulation avec sa propre mère !

On vous avait prévenu, les vrais cibles ne sont pas les mercenaires de l'OTAN, les vrais cibles sont les révolutionnaires - et même ceux qui osent encore dire (une partie de) la vérité.
Sihem Souid menace Jean-Luc Mélenchon et nous révèle leur projet

NOUS FAIRE TAIRE ! TUER LA VÉRITÉ !
LE PROJET DU #HOLLANDECOUPDETAT

Sihem Souid perd le contrôle de ses nerfs. Alors qu'elle a des connaissances parmi les proches des victimes de ses maitres du Qatar terroriste, elle continue sur la lancée.
Et persiste à agir en agents de nettoyage de la réputation des criminels terroristes qui sont les dirigeants du Qatar - Etat terroriste co-créateur de DAECH

Camoufler les créateurs, les financiers, les manipulateurs et les donneurs d'ordre des groupes terroristes est une activité qui recrute d'autres mercenaires.
Sihem Souid a été recrutée comme mercenaire des terroristes du Qatar.

 Sihem Souid : halte au Qatar bashing !

Et si derrière la critique systématique des actions de ce pays du Golfe se cachait le stade suprême de l'islamophobie, s'interroge Sihem Souid.


Publié le - Modifié le | Le Point.fr 

Extrait
Ce qu'on ne sait pas, c'est que les parlementaires hexagonaux se sont "battus" pour être dans l'avion. Au point que le président du groupe d'amitié France-Qatar au Palais-Bourbon avait été obligé de rappeler à l'ordre chacun des partis représentés.
On les comprend. Se rendre au Qatar est une magnifique expérience. Femmes ou hommes, on s'y sent en sécurité. (...) Tous les partis politiques devraient saluer la réussite du Qatar ; en plus, avec une famille royale francophone, la France a tout à gagner à devenir son alliée privilégiée. En réalité, tout le monde a compris que ce qui pose problème, aux observateurs, journalistes et autres acteurs de la vie politique, c'est l'islam. On peut lire régulièrement des diatribes anti-Qatar, y compris en France, dans la presse progressiste partant du postulat qu'un pays musulman n'est pas très catholique.
Evidemment, les mots "terroristes", "Croissant Rouge", "MUJAO", "DAECH" ne figure pas dans l'article !
Sihem Souid continue à défendre l'Etat terroriste après la mort de son amie Elsa Delplace ! Assassinée par les pantins Captagon DAECH du Qatar, de l'OTAN et de la CIA ! Abject


Cet Etat terroriste a financé tous les groupes terroristes qui ont attaqué le Mali et se trouve en permanence sous le coup des accusations répétées de Claude Angéli pour son soutien à DAECH



Claude Angeli: "En revanche, nos amis du Qatar ou d'Arabie Saoudite, qui ont financé les méchants djihadistes, sont, selon Hollande, des partenaires convenables (Canard Enchaîné 1/10/14)

CANARD ENCHAINE Claude Angeli 4/2/2015 

Coopération babourzade

Mais, si Erdogan se garde d'apporter son concours au combat de ses "alliés", il laisse se développer, en revanche, une curieuse coopération. Les liens entre l'Etat islamique et les services turcs de renseignement - le MIT - se sont diversifiés, au fil des ans, au nom de la lutte contre le "terrorisme kurde", formule chère à Erdogan. Des officiers du MIT ont infiltré les camps de réfugiés syriens installés en Turquie. Et d'autres agents sont allés exercer leurs talents, et risquer leur vie, mêlés aux combattants de l'Etat islamique.
Leur présence a été détectée par certains services alliés, mais il n'est pas trop question d'en faire état. Une pudeur très politique qui ne convainc pas un expert du Quai d'Orsay, lequel reconnaît que "l'on n'ose guère parler de ce double jeu d'Erdogan, alors que personne n'imagine que cette coopération clandestine puisse se pratiquer à son corps défendant". Les naïfs peut-être ? 
Le MIT turc est bien placé pour donner les meilleurs renseignements à ses alliés US ! NobsRevactu

Mais ce n'est pas grave..... Sihem Souid est là pour faire la propagande de cet Etat terroriste, cette base idélogico-militaire de la riba, de la bankoslavoisie.

 Souid : au Qatar, il est question de démocratie

Incessant Qatar bashing

Je ne sais pas si le plus désolant est le manque de culture de cette élue de la République, de surcroît ancienne directrice de l'Ena, ou le Qatar bashing incessant et souvent injustifié. Rappelons tout de même que le Qatar est une jeune puissance émergente qui investit dans nos entreprises et contribue à créer des emplois sur le territoire national français. Ceci est assez rare pour le souligner !
Enfin, il serait judicieux de ne pas dénigrer en permanence un allié politique et économique, qui est sur la voie de la démocratie. Cela, surtout lorsque la France n'a toujours pas balayé devant sa porte sur des sujets comme les conditions de travail des sans-papiers ou l'égalité hommes-femmes dans les entreprises. Il est aussi important de noter que notre pays n'a pas vocation à donner des leçons aux autres pays, surtout quand il ne se les applique pas rigoureusement à lui-même, mais plutôt à leur donner l'exemple.

C'est difficile de nos jours d'être un pays riche, en voie de démocratie et... arabe !


Ne demandez pas à Sihem Souid ce qu'elle connait des préceptes anti-banques de l'islam, de la Riba - le simple petit crédit considéré comme 36 fois pire que l'adultère, sur le fait que le témoin d'une transition bancaire finira dans les feux de l'enfer.
On ne peut pas en même temps menacer Mélenchon pour le faire rentrer de force dans l'union nationale - adhérer au #HollandeCoupDEtat - et prendre le temps de lire le Coran pour y apprendre que la banque du Qatar est un crime bien plus grave que la copulation avec sa propre mère !



Plus de 30 000 lecteurs pour #HollandeCoupdEtat = #ParisAttacks #DAECH #ISIS #OTAN #EtatdUrgence #CIA

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Le NPA oublie de dénoncer #HollandeCoupDétat & la stratégie de la tension pilotée par CIA & OTAN derrière DAECH ert d'appeler #HollandeDEGAGE

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par Yanick Toutain
REVACTU
16/11/2015








Le NPA oublie
1° de dénoncer #HollandeCoupDétat & la stratégie de la tension pilotée par CIA & OTAN derrière DAECH
2° d'appeler les Français au Front Uni antifasciste
3° d'appeler les Français à la révolution anticapitaliste
4° d'appeler à former des groupes de 25
5° en désignant Un délégué de base révocable
6° pour un gouvernement révocable de délégués nationaux 1 pour 400 000
7° de proclamer #HollandeDEGAGE
8° d'appeler les peuples à renverser Qatar, Arabie Saoudite Erdogan et Israël
9° de proclamer #SMICenAfrique et retrait de toutes les troupes impérialistes esclavagistes françaises d'Afrique et d'ailleurs
10° en empêchant la mise en oeuvre du plan JP Morgan d'instauration du fascisme en Europe sous le prétexte des pantins Captagon DAECH ISIS faux musulmans fabriqués par l'OTAN se suicidant aux cris des fatwas de Qaradawi le muft de l'OTAN


LE TEXTE COMPLET DU COMMUNIQUE DU NPA

Leurs guerres, nos morts: la barbarie impérialiste engendre celle du terrorisme




Les attentats horribles qui ont eu lieu à Paris vendredi soir, faisant plus de 120 morts, des dizaines de blessés, cette violence aveugle, suscitent la révolte et l'indignation. Le NPA les partage et exprime sa solidarité aux victimes, à leurs proches. Ce drame est d'autant plus révoltant qu'il frappe des victimes innocentes, que les attaques meurtrières visaient la population. 
Cette barbarie abjecte en plein Paris répond à la violence tout aussi aveugle et encore plus meurtrière des bombardements perpétrés par l'aviation française en Syrie suite aux décisions de François Hollande et de son gouvernement. 
Ces bombardements sont censés combattre l’État islamique, les terroristes djihadistes, en fait, avec l'intervention et les bombardements russes, ils protègent le régime du principal responsable du martyr du peuple syrien, le dictateur Assad.
Et ce sont là aussi les populations civiles qui en sont les premières victimes condamnées à survivre sous la terreur ou à fuir au risque de leur vie.
La barbarie impérialiste et la barbarie islamiste se nourrissent mutuellement. Et cela pour le contrôle des sources d'approvisionnement en pétrole.
Dans une intervention pitoyable, Hollande s'est décomposé en direct et a bafouillé quelques mots sur la République. Lui qui joue les va-t-en guerres et porte une responsabilité immense dans ce nouveau drame réclame de la « confiance ». Il a décrété l'état d'urgence sur tout le territoire, estimant que la réponse à apporter était de piétiner les libertés fondamentales. Il a été immédiatement soutenu par Sarkozy. Les autorités politiques peuvent ainsi désormais interdire des réunions publiques et contrôler la presse.
Une nouvelle fois, les principaux responsables de ce déferlement de violence barbare appellent à l'union nationale. Ils tentent de retourner la situation dramatique à leur avantage pour étouffer l'indignation et la révolte. Ils ont pour cela un bouc émissaire tout trouvé, les musulmans. Nous refusons toute union nationale avec les responsables des guerres, la bourgeoisie, Hollande, Sarkozy et Le Pen. Nous dénonçons le racisme que distille l’État au nom de prétendues « valeurs de la république » au moment même où, sous couvert de lutte contre le terrorisme, ce sont les droits démocratiques qui sont menacés. Nous demandons la levée de l’État d'urgence. 
La seule réponse aux guerres et au terrorisme est l'unité des travailleurs et des peuples, par delà leurs origines, leur couleur de peau, leurs religions, par delà les frontières pour se battre ensemble contre ceux qui veulent les faire taire, les soumettre, pour en finir avec ce système capitaliste qui engendre la barbarie. 
Pour mettre fin au terrorisme, il faut mettre fin aux guerres impérialistes qui visent à perpétuer le pillage des richesses des peuples dominés par les multinationales, imposer le retrait des troupes françaises de tous les pays où elles sont présentes, en particulier en Syrie, en Irak, en Afrique.

Montreuil, le 14 novembre 2015

Etat d'urgence en France Accélération de la mise en oeuvre du Plan JP Morgan par HollandeCoupdEtat C'est l'article 16 permanent annoncé au Congrès de Versailles

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par Yanick Toutain
REVACTU
16/11/2015

"JPMorgan Chase réclame l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires."

Les naïfs sont souvent des gens mal informés : les islamofascistes du Mali ont attaqué ce pays sur demande de Sarkozy. Ils ont assassiné 82 militaires maliens le 24 janvier 2012. Aucun juge français n'enquête.
Leur principal leader islamofasciste Iyad Ag Ghali était installé à, Ouagadougou dans le principal hôtel de luxe du Burkina (hôtel Laïco)  quand ses hommes étaient -soi disant - pourchassés par les troupes de Serval. Il recevait dans sa suite de luxe, Djibril Bassolé, le frère de Blaise Compaoré et tout le gratin de la haute bourgeoisie compradore.
Hollande lui a versé 20 millions d'euros pour qu'il créé son école de"petits combattants du djihad" et ce même souscripteur de Ansar Eddine François Hollande vient maintenant tenter d'imposer un article 16 permanent en France.
Le terroriste ivoirien Soro, lui organisait le mois dernier une attaque islamofasciste au nord du Burkina Faso. Il donnait ses consignes au putschiste Djibril Bassolé - ex ministre des affaires étrangères de la dictature Compaoré

JEUDI 12 NOVEMBRE 2015

STRATEGIE DE LA TENSION = OTAN = #HOLLANDECOUPDETAT


C'est précisément le but de la manoeuvre : une stratégie de la tension créée par l'OTAN avec ses pantins DAECH drogués au Captagon et démolir toutes les libertés en France et en Europe.
Nous savons tous que DAECH est une création de la CIA. Un général français l'expliquait au Sénat le 17 décembre 2014

SAMEDI 14 NOVEMBRE 2015



En 2013, le site étasunien WSWS du groupe formois radical para-égaliste du même nom dénonçait les projets de la bankoslavoisie US : instaurer le fascisme en Europe !
LIRE AUSSI

LUNDI 16 NOVEMBRE 2015

JPMorgan réclame des régimes autoritaires en Europe

Par Stefan Steinberg 
19 juin 2013
Dans un document publié à la fin du mois de mai, le géant des banques d’investissement américain JPMorgan Chase réclame l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires.
Le document de 16 pages a été réalisé par le groupe Europe Economic Research de JPMorgan et est intitulé « L’ajustement de la zone euro – bilan à mi-parcours. » Le document commence par faire remarquer que la crise de la zone euro a deux dimensions.
Pour commencer, il affirme que des mesures financières sont nécessaires pour garantir que les principales institutions d’investissement comme JPMorgan puissent continuer à engranger d’énormes bénéfices de leurs activités spéculatives en Europe. Ensuite, les auteurs soutiennent qu’il est nécessaire d’imposer des « réformes politiques » destinées à supprimer l’opposition aux mesures d’austérité massivement impopulaires qui sont appliquées au nom des banques.
Le rapport exprime sa satisfaction vis à vis de l’application par l’Union européenne d’un certain nombre de mécanismes financiers visant à garantir les intérêts bancaires. A cet égard, l’étude souligne que la réforme de la zone euro en est pratiquement à mi-chemin. Mais le rapport réclame aussi davantage d’action de la part de la Banque centrale européenne (BCE).
Depuis l’éruption de la crise financière mondiale de 2008, la BCE débloque des milliers de milliards d’euros en faveur des banques pour leur permettre d’effacer leurs créances douteuses et de redémarrer une nouvelle série de spéculations. En dépit d’une pression grandissante venant des marchés financiers, le chef de la BCE, Mario Draghi a déclaré l’été dernier qu’il ferait le nécessaire pour consolider les banques.
En ce qui concerne les analystes de JPMorgan, ceci n’est cependant pas suffisant. Ils exigent de la part de la BCE une « réponse plus spectaculaire » à la crise.
Les critiques les plus dures du document sont cependant formulées à l’égard des gouvernements nationaux qui ont mis bien trop de temps à appliquer le genre de mesures autoritaires nécessaires à l’imposition de l’austérité. Le processus d’une telle « réforme politique » précise l’étude, a « même à peine commencé. »
Vers la fin du document, les auteurs expliquent ce qu’ils entendent par « réforme politique. » Ils écrivent : « Au début de la crise l’on avait pensé que ces problèmes nationaux hérités du passé étaient en grande partie d’ordre économique, » mais « il est devenu manifeste qu’il y a des problèmes politiques profondément enracinés dans la périphérie qui, à notre avis, doivent être changés si l’Union monétaire européenne (UME) est censée fonctionner à long terme. »
Le document détaille ensuite les problèmes existant dans les systèmes politiques des pays de la périphérie de l’Union européenne – la Grèce, l’Espagne, le Portugal et l’Italie – qui sont au centre de la crise de l’endettement en Europe.
Les auteurs écrivent: « Les systèmes politiques de la périphérie ont été établis après une dictature et ont été définis par cette expérience-là. Les constitutions ont tendance à montrer une forte influence socialiste, reflétant la force politique que les partis de gauche ont acquise après la défaite du fascisme. »
« Les systèmes politiques autour de la périphérie affichent de manière typique les caractéristiques suivantes : des dirigeants faibles ; des Etats centraux faibles par rapport aux régions ; une protection constitutionnelle des droits des travailleurs ; des systèmes recherchant le consensus et qui encouragent le clientélisme politique ; et le droit de protester si des modifications peu appréciées sont apportées au statu quo politique. Les lacunes de cet héritage politique ont été révélées par la crise. » Quelles que soient les inexactitudes historiques contenues dans leur analyse, il ne peut y avoir l’ombre d’un doute que les auteurs du rapport de JPMorgan plaident pour que les gouvernements adoptent des pouvoirs de type dictatorial afin de mener à bien le processus de contre-révolution sociale qui est déjà bien avancé à travers toute l’Europe.
En réalité, il n’y avait rien de véritablement socialiste dans les constitutions établies durant la période d’après-guerre partout en Europe. De telles constitutions visaient à garantir le régime bourgeois dans une situation où le système capitaliste et ses agents politiques avaient été totalement compromis par les crimes des régimes fascistes et dictatoriaux.
Les constitutions des Etats européens, y compris celles de l’Italie, de l’Espagne, de la Grèce et du Portugal, ont été élaborées et appliquées en collaboration avec les partis socialistes et communistes des pays respectifs et qui ont joué le rôle clé dans la démobilisation de la classe ouvrière pour permettre à la bourgeoisie de maintenir son régime.
Dans le même temps cependant les classes dirigeantes discréditées de l’Europe étaient parfaitement conscientes que la Révolution russe demeurait une inspiration pour de nombreux travailleurs. Elles se sont senties obligées de faire une série de concessions à la classe ouvrière dans le but d'empêcher une révolution – sous la forme précisément de protections sociales et constitutionnelles, dont le droit de manifester, ce que JPMorgan aimerait à présent voir aboli.
Dans une certaine mesure, les critiques de la banque à l’égard du manque d’autoritarisme des gouvernements européens sonnent creux. Partout en Europe, les gouvernements ont à maintes reprises recouru ces dernières années à des mesures d’Etat policier pour réprimer l’opposition à l’encontre de leur politique.
En France, en Espagne et en Grèce, des décrets d’urgence et l’armée ont été utilisés pour briser des grèves. La constitution adoptée en Grèce en 1975, après la chute de la dictature des colonels, n’a pas empêché le gouvernement grec de licencier en masse des fonctionnaires. Et dans un certain nombre de pays européens, les partis dirigeants sont en train d’encourager le développement de partis néofascistes tel le mouvement Aube dorée en Grèce.
Toutefois, pour JPMorgan cela ne suffit pas. Afin d’éviter une révolution sociale dans la période à venir, ses analystes préviennent qu’il est indispensable que les gouvernements capitalistes partout en Europe se préparent aussi vite que possible à mettre en place des formes de régime dictatoriales.
A la fin du document, les auteurs avancent une série de scénarios qui, selon eux, pourraient découler de l’échec des gouvernements européens à ériger des systèmes autoritaires. Ces variantes comprennent : « 1) l’effondrement de plusieurs gouvernements favorables aux réformes en Europe méridionale, 2) un effondrement du soutien à l’euro ou à l’UE, 3) une victoire électorale incontestée de partis anti-européens radicaux quelque part dans la région, ou 4) l’ingouvernabilité de fait de certains Etats membres une fois que les coûts sociaux (notamment le chômage) dépasseront un certain seuil. »
C’est la voix authentique du capital financier qui parle. Il faut rappeler que JPMorgan est profondément impliqué dans les opérations spéculatives qui ont dévasté la vie de centaines de millions de travailleurs partout dans le monde. En mars de cette année, une commission du sénat américain a rendu public un rapport de 300 pages documentant les pratiques criminelles et la fraude réalisées par JPMorgan, la plus grande banque des Etats-Unis et le plus grand agent de produits dérivés du monde. En dépit des révélations détaillées dans le rapport, aucune action ne sera prise à l’encontre du PDG de la banque, Jamie Dimon, qui jouit de la confiance personnelle du président américain.
Cette même banque se permet à présent de faire la leçon aux gouvernements. Soixante-dix ans après la prise de pouvoir par Hitler et les nazis en Allemagne, dont les conséquences furent catastrophiques pour l’Europe et le monde, JPMorgan est le premier à réclamer des mesures autoritaires pour réprimer la classe ouvrière et éradiquer ses acquis sociaux.
(Article original paru le 17 juin 2013)



Face au #HollandeCoupdEtat Dérisoires et faibles protestations de la sénatrice Esther Benbassa EELV au milieu du silence d'autres

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présentation Yanick Toutain
REVACTU
17/11/2015


Esther Benbassa est une des rares à émettre un petit bruit de protestation.

Esther Benbassa

@EstherBenbassa

Sénatrice  du  (94), vice-présidente de la Commission des Lois du Sénat, et directrice d'études à l' ()
Mais quand on tente de déclencher une vraie réaction...... Plus rien que du silence..... et .... de nouvelles petites protestations...... mais sans aucune réponse





ELLE RELANCE UN TWEET
























La France de Hollande Valls a refusé de prendre la liste des terroristes français que lui tendait la Syrie. Graves accusations de l'ex chef des services secrets Squarcini

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par Yanick Toutain
REVACTU
18/11/2015

L'ex-chef DCRI Squarcini accuse Valls :il a refusé de prendre la liste des terroristes français installés en Syrie que lui tendaient les services secrets syriens..
Manuel Vall a dit
 "Pas question Nous n'échangeons pas de renseignements avec un régime tel que la Syrie."


On apprend, après plus de 120 morts que la France de Hollande Valls a réfusé refuse de prendre la liste des terroristes français que lui tendait la Syrie

 Graves accusations de l'ex chef des services secrets Squarcini


France Inter "Jeudi matin vous publiez l'interview de Bernard Squarcini qui est l'ancien patron des services secrets
Yves de Kerdriel "et qui fait une révélation qui est capable... heu... qui est susceptible de faire sauter effectivement un certain nombre de personnes en France. Il révèle que les services secrets syriens sont venus il y a deux ans lui proposer la liste de tous les djihadistes français opérant en Syrie. Bernard Squarcini s'est tourné vers son homologue français qui a dit effectivement ça m'intéresse mais il faut que j'en réfère au premier ministre Manuel Valls.
Manuel Vall a dit
 "Pas question Nous n'échangeons pas de renseignements avec un régime tel que la Syrie."
- Ce sont les propos de Bernard Squarcini publiés dans le Valeurs Actuelles de jeudi
 la DCRI +++
L'instant M : Yves de Kerdrel (Valeurs...par franceinter


Il faudra que l'interview de jeudi vienne clarifier ce "deux ans" puisque Squarcini a quitter son poste il a plus de TROIS ans, en mai 2012 (cf sa bio infra)
Il faudra donc qu'on nous explique ce que Squarcini faisait en 2013 pour être ainsi en relation avec les services secrets syriens.

HOLLANDE ET VALLS ONT LAISSE SE COMMETTRE DELIBEREMENT LES CRIMES CHARLIE ET LE BATACLAN

Mais une chose est quasi certaine : Hollande et Valls ont laissé se commettre les attentats de Charlie et du Bataclan.
Ils auraient pu les empêcher ! On en a la preuve maintenant.
Ils ont laissé les terroristes agir pour continuer les étapes du coup d'Etat en France.
2010 Côte D'ivoire Soro Ouattara
2012 Mali MNLA Ansardine + MUJAO
2013 Mali Serval réinstalle MNLA
2015 janvier Charlie
2015 septembre Burkina Diendéré Soro Bassolé
2015 novembre Bataclan

Le CV récent de Bernard Squarcini
Le , Bernard Squarcini a été nommé en conseil des ministres Directeur de la Surveillance du Territoire (DST), en remplacement de Pierre de Bousquet de Florian3,4.
Le 5, il est nommé à la tête de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI) née de la fusion, effective au , de la DST et de la DCRG.
Le , il est remplacé à ce poste par son ancien adjoint Patrick Calvar et devient préfet hors cadre6.
Il quitte la police le  et créé son cabinet Kyrnos Conseil. Il intègre aussi le cabinet d'intelligence économique Arcanum (juin 2013).
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