Par Julie Amadis et Yanick Toutain
Revactu
#IpEaVaEaFaF
24/08/2018
Ils arrivent le 17 janvier 2012, à Menaka puis à Aguel Hoc le 18. Ils se rendent coupables de crimes de masse contre des militaires désarmés, ils s'installent au Nord Mali, ils tuent les habitants, coupent les mains, lapident les femmes, font fuir les populations et reviennent s'installer en 2013 comme auxiliaires de l'armée française Serval Barkhane.
Les terroristes du Mali envoyés par Sarkozy financés par Hollande ont leur Président IBK.
IBK qui a révoqué le Procureur Tessougué qui combattait le terrorisme !
BABA AHMED EST UN MENTEUR QUE NOS JUGES JDR DES CDR SANKARA CONVOQUERONT POUR LA PROPAGANDE PRO TERRORISTE DE SON ARTICLE MENSONGER DE PROPAGANDE IBK
#JDRpoursuivez#BabaAhmed#JeuneAfrique comme complice des #TERRORISTES#MNLA#Ansardine#JNIM de la #ListeTessougué#28ChefsTerroristesà INTERPELLER par #INTERPOL— Yanick Toutain (@YanickToutain) 24 août 2018
Pour ce #pseudoJournaliste les CRIMINELS #BilalAgAchérif qui attaquèrent #AguelHoc sont des TEMOINS dignes de foi https://t.co/JLeLGi7LHn
EN COMPLEMENT DE LA PROPAGANDE POUR L'ASSASSIN AHMADA AG BIBI JEUNE AFRIQUE BABA AHMED VIENT NETTOYER LES TACHES DE SANG
ELECTIONS
Présidentielle au Mali : comment IBK a conquis les voix du Nord
Ne cherchez pas dans le torchon de Baba Ahmed une quelconque étude électorale démontrant l'impossibilité de la triche dans les villes de Ménéka, Aguel Hoc, Tessalit, Kidal etc....
Les "preuves" de Baba Ahmed, ex journaliste, ce sont uniquement les déclarations de criminels recherchés par INTERPOL en 2013 suite à leur signalement par le procureur général du Mali, Daniel Tessougué.
Les "preuves" de Baba Ahmed, ex journaliste, ce sont uniquement les déclarations de criminels recherchés par INTERPOL en 2013 suite à leur signalement par le procureur général du Mali, Daniel Tessougué.
Bilal Ag Achérif, secrétaire général du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA, composante de la CMA), assurait quant à lui qu’« aucune consigne de vote n’a été donnée ».
« La population de Kidal est très attachée à l’application de l’accord de paix, c’est la raison pour laquelle les électeurs ont voté massivement pour IBK. Il vaut mieux continuer à travailler avec quelqu’un qu’on connaît déjà plutôt que de s’aventurer dans l’inconnu », estime Mohamed Ag Intalla, l’Amenokal de l’Adrar des Ifoghas, basé à Kidal, où les ex-rebelles de la CMA ont sécurisé les opérations de vote.
« La population de Kidal est très attachée à l’application de l’accord de paix, c’est la raison pour laquelle les électeurs ont voté massivement pour IBK. Il vaut mieux continuer à travailler avec quelqu’un qu’on connaît déjà plutôt que de s’aventurer dans l’inconnu », estime Mohamed Ag Intalla, l’Amenokal de l’Adrar des Ifoghas, basé à Kidal, où les ex-rebelles de la CMA ont sécurisé les opérations de vote.
Baba Ahmed est assez informé pour savoir que ce criminel Bilal Ag Achérif, placé en février 2013 sur la liste du procureur Tessougué était deux mois plus tard, à Paris, au Sénat, en train de se pavaner en France sous la protection du procureur terroriste François Molins - l'ami et le protecteur de tous les chefs criminels missionnés en Afrique par Sarkozy Hollande et Macron.
LA TRACE SANGLANTE DES JIHADISTES
DANS LES URNES DU NORD MALI
MENAKA : LA PREMIÈRE ATTAQUE CRIMINELLE DATE DU 17 JANVIER 2012
Le 17 janvier 2012 les terroristes MNLA Ansardine envoyés par Sarkozy envahit la ville de Ménaka.
Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali
La première ville martyr du Nord Est du Mali est toujours sous le contrôle des terroristes.
Les résultats annoncés présentent un nombre de votants 2,5 fois plus important que le reste du pays.
On peut donc soupçonner que les vote de 51,28 % des inscrits de Ménaka sont inventés !
18 JANVIER 2012 LES FORCES D'ANSARDINE ATTAQUENT AGUEL HOC
Le 18 janvier les forces d'Ansardine attaquent en même temps Aguel Hoc et Tessalit.A Aguel Hoc 82 militaires maliens sont tués dont le héros Sékou Traoré.
C'est Sékou Traoré qui va découvrir que le Président ATT complote avec les terroristes.
LA PREUVE DE L’ALLIANCE D’ATT AVEC LES DJIHADISTESL’épisode d’Aguel Hoc et le meurtre de Sékou Traoré sont la preuve de l’alliance entre les djihadistes et le Président franceàfric malien Amadou Toumani Touré. En effet alors que l’armée malienne avait récupéré le téléphone satellitaire appartenant aux djihadistes le capitaine Sékou Traoré décroche ce téléphone et tombe sur le Président ATT. Il découvre donc que son Président est allié avec les terroristes ! (mon article repris par Marocleaks)
A Aguelhoc les tricheurs d'IBK annonce 99,42% de suffrages exprimés pour leur candidat !
Ils annoncent aussi un nombre de votants (4993) presque identique au nombre d'inscrits (5277) alors que dans le pays la participation n'était que de 34% !
#DaeshRevendique la victoire du président #IBK du #Mali dont l'élection a été permise par les RESULTATS MAGIQUES obtenus dans la #ZoneTerroriste où les #jihadistes#Ansardine#AQMI#AlQaeda#JNIM sont au pouvoir sous protection #Macron#LeDrian#DGSE#Barkhane#Serval#MINUSMApic.twitter.com/kTVNSHArgj— Yanick Toutain (@YanickToutain) 23 août 2018
C'est bien entendu impossible !
Et la tricherie est trop visible.
Comme si les victimes du terrorisme allaient massivement se déplacer et voter pour leur bourreau !
TESSALIT : TRICHE TROP VISIBLEDANS PLUSIEURS BUREAUX DE VOTES
LE NOMBRE DE VOTANTS EST EGAL AU NOMBRE D'INSCRITSLa ville de Tessalit est attaquée le 18 janvier 2012 en même temps qu'Aguel Hoc.
Le 10 et 11 mars 2012 le MNLA contrôle toute la ville.
Les attentats ne cessent pas depuis.LE NOMBRE DE VOTANTS EST EGAL AU NOMBRE D'INSCRITS
Le 10 et 11 mars 2012 le MNLA contrôle toute la ville.
L'attaque qui avait été relayée médiatiquement parce qu'elle touchait des militaires français est celle du 23 octobre 2013.
"Le , vers dix heures du matin, les Casques bleus tchadiens de la MINUSMA sont la cible d'un attentat jihadiste à Tessalit. L'attaque commence par l'envoi de kamikazes avec une voiture piégée. À 9 heures 40, le véhicule explose à un barrage situé dans la ville, devant les locaux de la préfecture du cercle de Tessalit3,4,2 . Peu après, trois autres kamikazes âgés d'environ 17 à 30 ans arrivent à pied sur les lieux équipé d'un gilet emportant six obus de mortier de 60 mm chinois et de fusil d'assaut AKMS, les militaires tchadiens en abattent deux mais le dernier réussit à se faire exploser5. C'est ce kamikaze qui aurait causé la mort des deux soldats tchadiens6,7.
Après l'attentat-suicide, d'autres jihadistes attaquent alors les positions de l'armée tchadienne. Un groupe ouvre le feu à l'arme légère, puis plus tard dans la journée, en début d'après midi, les jihadistes tirent à l'arme lourde, notamment par des tirs de roquettes, depuis une position à sept kilomètres de la ville. Ils se retirent finalement en début d'après-midi3,8,2.
Au moment de l'attaque, une force de 65 soldats français est stationnée près de Tessalit9. Lors du combat, des éléments sanitaires et du génie sont envoyés en soutien10.
L'attaque est revendiquée le même jour par Sultan Ould Bady1. Ce dernier est signalé en 2012 comme le chef de la katiba Saladin, au sein du MUJAO, il aurait ensuite fait défection pour rejoindre Ansar Dine à la suite d'un différend avec ses chefs11,12,13. Son allégeance n'est pas connue avec exactitude, il aurait par la suite fondé son propre groupe14, mais il resterait lié à AQMI1."wikipédia
Cependant les attaques contre les civils sont régulières et ne sont pas souvent relayés.
Un article de France Info en fait état et parle de civils tués le 24 février 2018, deux commerçants de Tessalit qui se rendaient à Kidal ont été tués par les terroristes.
"Est-ce une nouvelle stratégie des terroristes ? Une forme de guerre totale, où personne, militaire ou civil, ne serait à l’abri ? Anadolu Agency, l’agence de presse turque, fait ainsi état de deux explosions distinctes dans le nord et le centre du Mali. Des explosions qui ont touché des civils. La première a eu lieu à Aguel Hoc samedi 24 février, près de Kidal. Les victimes sont deux commerçants de Tessalit qui se rendaient à Kidal. Leur véhicule a heurté un engin explosif, peu de temps après avoir quitté Aguel Hoc où ils avaient passé la nuit."France Info
Dans cette ville au main des terroristes, les résultats du 12 août 2018 ont été manifestement truqués.
On observe que les inscrits auraient voté 2,8 fois plus qu'au national !
A KIDAL VILLE OU AHMADA AG BIBI ORGANISAIT LA CHARIA EN 2013 AVANT D’ÊTRE RECYCLE DÉPUTÉ SOCIALISTE
Kidal a été attaqué par les terroristes pour la première fois le 3 et 4 février 2012.Le 30 mars 2012, Kidal tombe au profit des terroristes qui l'avaient attaqué.
"Le 26 mars 2012, les rebelles d’Ançar Dine et du MNLA, menés par Iyad Ag Ghali, attaquent Kidal, ville tenue par les forces loyalistes du colonel El-HadjiGamou. Le 30 mars, ce dernier abandonne la ville qui est conquise par les rebelles. Encerclé au cours de sa retraite par les hommes du MNLA, Gamou ruse en faisant croire qu’il se rallie au mouvement indépendantiste, puis il se réfugie au Niger avec ses 500 hommes. Pendant cette autre défaite, notre armée perd plusieurs soldats sans que le nombre exact soit connu. Ce nombre resté inconnu est d’ailleurs à l’origine de la manifestation des femmes de Kati sur le palis présidentiel occupé alors par Amadou Toumani Touré." Maliweb
Alors qu'au niveau national la participation est annoncée à 34%, à Kidal elle est presque de 100%.
Il y a 2,7 fois plus de votants à Kidal que la moyenne nationale ce qui laisse supposer que les chiffres de participation ont été trafiqués.
Ahmada Ag Bibi a organisé la Charia à Kidal. Il était un des chefs du groupes terroristes Ansardine.Les #genshonnêtes qui me LISENT— Yanick Toutain (@YanickToutain) 24 août 2018
(de+en+nombreux)
SAVENT que #AhmadaAgBibi employé d'#AREVA #Gadoullet #DGSE #16décembre2010
devenu n°3 des criminels #jihadistes de #Sarkozy à #AguelHoc #Mali #24janvier2012
vient d'ORGANISER le #TRUCAGEélectoral
à #Kidal où il imposait la #Charia pic.twitter.com/FwGrUfizCP
Nous renonçons à l'application de la charia sur toute l'étendue du territoire malien, sauf dans notre région de Kidal où la charia sera appliquée en tenant compte de nos réalités", a déclaré à l’AFP Hamada Ag Bibi, l'un des membres d'une délégation d'Ansar Dine présente à Ouagadougou BBC Afrique
C'est sous Hollande que ce chef terroriste est devenu député socialiste RPM de la région d'Abeibara (région de Kidal).
A ANDERAMBOUKANE : LES INSCRITS ONT VOTE 2,8 FOIS PLUS QUE DANS LE RESTE DU MALI
TRICHERIE DES JIHADISTES FRANCEAFRIC
DANS LA ZONE TERRORISTE
EN FAVEUR DE LEUR PROTECTEUR IBK
La Franceàfric - pour garantir la préservation des salaires esclavagistes et empêcher une révolution au Burkina Faso- a crée de toutes pièces des terroristes jihadistes au Mali. Ces terroristes sèment la terreur et sévissent au Niger, Burkina et Mali, dans une partie du pré-carré français.
Hama Ag Mahmoud a témoigné en 2014 de l'accord conclu entre le MNLA et Sarkozy.
L'Azawad en échange de l'attaque du Mali.
"La France a demandé au MNLA de l’aider à faire déserter tous les combattants de l’Azawad qui étaient dans l’armée libyenne,... en contrepartie, elle nous avait donné son feu vert pour l’indépendance de l’Azawad. C’est l’accord qui a été conclu avant la guerre entre le MNLA et la France.(interview de Hama Ag Mahmoud un des principaux chefs terroristes MNLA)"
Ce sont Sarkozy, Fillon, Juppé, Baroin et le général Puga qui ont envoyé les jihadistes attaquer le Mali avec la complicité du président ATT
Ces terroristes qui n'ont cessé de changer de nom pour brouiller les pistes dans la tête du public ont toujours été soutenus par l'Elysée de Sarkozy à Macron.
Hollande les a financé 20Md'€;
20 M d'€uros : Hollande et Macron ont financé l'attaque Ansardine JNIM du QG G5 Sahel ! Impunité depuis 2013 pour le jihadiste Iyad Ag Ghali pantin DGSE-DRS-CIA-BND
Macron a gardé le pilier Franceàfric terroriste du gouvernement Hollande pour lui donner un poste clé dans son gouvernement. Jean Yves Le Drian ministre de la défense sous Hollande est devenu ministre des affaires étrangères sous Macron.
IBK, Président depuis le 4 septembre 2013 a appliqué la politique Franceàfric de soutien aux terroristes.
Il est allé jusqu'à révoquer le procureur Tessougué à la demande de la Franceàfric.
Ce procureur luttait contre les terroristes. Il avait réalisé une liste de 28 chefs terroristes dont les plus importants étaient des protégés de la France.
La France ne pouvait pas prendre le risque que ces émissaires chefs terroristes parlent à des médias et ne révèlent qui était vraiment leurs maîtres. IBK a donc appliqué les ordres et a révoqué le procureur !
Le procureur #Tessouguéétait l'homme à abattre. #IBK l'a révoqué.#listeTessougué des #chefsterroristes dont plusieurs promus à des postes de pouvoir par les impérialistes françaishttps://t.co/B3xbjgd0HK#PresidentielleMali2018#MaliElectionspic.twitter.com/NUS278PMrl— Julie Amadis (@Julie_Amadis) 28 juillet 2018
Quand #IBK triche à #Kidal avec le soutien des #Jihadistes#Ansardine pour gagner la #PrésidentielleMali2018 avec des criminels #AhmadaAgBibi#MNLA etc... de la #ListeTessougué#INTERPOL du procureur Daniel #Tessougué il peut même menacer de tuer ses opposants comme à #AguelHochttps://t.co/s84mXdtXxs— Yanick Toutain (@YanickToutain) 22 août 2018
IBK est un bon pantin Franceàfric. Sa réélection n'étant pas assurée, son camp a triché...
Mais la tricherie n'a rien de subtile. Elle est bien trop visible !
#Mali : #Macron le digne successeur de #Mitterrand#Chirac#Sarkozy#Hollande les présidents #Franceàfric— Julie Amadis (@Julie_Amadis) 23 août 2018
Avant même validation des résultats truqués des #élections par le #ConseilConstitutionnel Macron félicitait #IBK pour sa fausse victoire https://t.co/hdcyU9UkWW
Le peuple Malien ne veut pas d'IBK ni de Cissé, deux candidats terroristes.
Le peuple Malien ne veut pas des élections esclavagistes. Le taux de participation officiel est de 34% mais il est en réalité bien plus important vu les bureaux de vote dans lesquels les urnes ont été bourrés rendant le nombre de votants presque à 100% des inscrits !
Le peuple vous a déjà répondu : IL NE VEUT PAS DE VOS #ELECTIONS#présidentielleMali2018 c'est comme #Barkhane#MINUSMA#Serval#MNLA#Ansardine#HCUA#CMA#AQMI#MUJAO et le FAUX #CDR#RASBATH— Yanick Toutain (@YanickToutain) 24 août 2018
un #COMPLOTTERRORISTE venu de l'étranger#NiCisséNiIBK mais des #CDR#Sankarapic.twitter.com/gw0Z594zBU
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COMPLEMENT
Malgré les lenteurs qui caractérisent les procédures de droit devant les institutions judiciaires, les Maliens gardaient espoir que les auteurs des abominations au nord du pays passeront à la trappe. Et bien le déclic est arrivé car après des investigations approfondies, des mandats d’arrêt ont été lancés contre les chefs des groupes armés islamistes Ançar Eddine, Mujao, mais aussi des narcotrafiquants et des chefs du Mnla. Les Maliens n’en attendaient pas moins.
Dans un communiqué lu à la télévision publique Ortm, le procureur général prés la Cour d’appel de Bamako, Daniel A Tessougué les accusent notamment de terrorisme, de sédition, et d’atteinte à l’intégrité territoriale de l’Etat, de crimes à caractère racial régionaliste et religieux, ou encore, de trafic international de drogue. A noter également que tous ces présumés auteurs font l’objet de mandats d’arrêt à exécuter aux plans national et international.
Selon ce communiqué, 28 personnes sont concernées dont Bilal Ag Achérif, le secrétaire général du Mnla, Iyad Ag Ghali, le chef d’Ansar Dine, Oumar Ould Hamaha et Sidi Mohamed Ould Boumama, d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ainsi que Chérif Ould Attaher, membre du Mujao. En outre, dans cette liste, figure également Alghabasse Ag Intalla, cité comme appartenant à Ansar Dine. Or, ce dernier est devenu, depuis le 24 janvier dernier, le chef du Mouvement islamique de l’Azawad (Mia), né d’une scission avec le groupe jihadiste dirigé par Iyad Ag Ghali. A noter que la plupart des cadres du Mouvement national de libération de l’Azawad, chefs politiques, chefs militaires, membres du bureau politique qui officient depuis l’étranger, ne sont d’ailleurs pas épargnés par ces mandats d’arrêt.
Selon ce communiqué, 28 personnes sont concernées dont Bilal Ag Achérif, le secrétaire général du Mnla, Iyad Ag Ghali, le chef d’Ansar Dine, Oumar Ould Hamaha et Sidi Mohamed Ould Boumama, d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ainsi que Chérif Ould Attaher, membre du Mujao. En outre, dans cette liste, figure également Alghabasse Ag Intalla, cité comme appartenant à Ansar Dine. Or, ce dernier est devenu, depuis le 24 janvier dernier, le chef du Mouvement islamique de l’Azawad (Mia), né d’une scission avec le groupe jihadiste dirigé par Iyad Ag Ghali. A noter que la plupart des cadres du Mouvement national de libération de l’Azawad, chefs politiques, chefs militaires, membres du bureau politique qui officient depuis l’étranger, ne sont d’ailleurs pas épargnés par ces mandats d’arrêt.
Pour un petit rappel, depuis le 17 janvier 2012, les groupes rebelles avaient lancé, par l’intermédiaire du Mnla, la première offensive qui a abouti au massacre de plusieurs soldats de l’armée régulière malienne à Aguelhok. Ainsi à la faveur d’un coup d’Etat le 22 mars, l’ensemble du Nord du Mali est tombé aux mains des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) et surtout des groupes islamistes Ançar Eddine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Profitant de cette faiblesse des autorités du sud, les islamistes en s’associant avec le Mnla, avaient lancé l’offensive dans le Nord en janvier tout en se livrant également à des atrocités passibles de crimes de guerre.
Le Mali étant un Etat partie au Statut de Rome, le traité fondateur de la Cpi, reconnaissant de la sorte la compétence de la Cpi, il ne devrait pas y avoir de problème sur la recevabilité de la requête du gouvernement. De par cette logique, le gouvernement de Cheick Modibo Diarra avait été sollicité par la population malienne pour porter plainte contre les groupes rebelles, notamment le Mnla, pour crimes de guerre. Après plusieurs mois de tergiversation, l’équipe Cmd s’est enfin résolue à aller dans ce sens en envoyant le ministre de la Justice garde des Sceaux, Malick Coulibaly, à la Cour pénale internationale pour demander au procureur de cette institution d’enquêter sur les crimes commis depuis janvier au nord du Mali. C’est ainsi que le Ministre Coulibaly a demandé au procureur Fatou Bensouda d’ouvrir une enquête sur les crimes commis par des groupes armés.
Des Ong et associations maliennes et internationales de droit de l’Homme ainsi que des agences de l’Onu ont aussi dénoncé des crimes commis dans le Nord du Mali par différents groupes armés, islamistes et rebelles touaregs, notamment des viols, des meurtres, l’enrôlement d’enfants soldats et la destruction de sites religieux.
Qu’en est-il de la répression ?
La répression ne sera pas chose aisée, compte tenu de la situation géographique de cette partie du Mali. C’est bien une telle situation qui explique que certains criminels poursuivis par la Cpi, courent parfois trop longtemps. Mais de façon fortuite, à la faveur d’un voyage, la Cpi peut à tout moment les arrêter. Selon le droit international, un mandat d’arrêt international ressemble à un mandat d’arrêt normal, mais appelle à l’interpellation puis l’extradition d’un criminel vers le pays demandeur. Les mandats d’arrêt internationaux sont en fait des «notices rouges» délivrées par l’Organisation internationale de police criminelle: Interpol.Précisons que, sous le nom de «notice rouge Interpol» s’entend la demande d’un pays pour obtenir le retour d’un suspect ou d’un criminel en vue de son jugement ou de la purge de sa peine. Ainsi, après ce communiqué, l’énigme qui triture les méninges de nombre de Maliens, c’est la position de la France qui travaille sur le terrain dans le nord du Mali avec les combattants du Mnla dans la chasse ouverte aux terroristes. La même interrogation est valable en ce qui concerne la position du Burkina et de l’Algérie, deux pays qui restent toujours dans la dynamique de plaider pour un dialogue avec le groupe rebelle. En plus des crimes et atrocités commis par les groupes armés au nord, la Cpi dit s’intéresser aux infractions criminelles commises dans le sud, notamment à Bamako, lors des évènements des 30 avril et 1er mai 2012, où la capitale a été le théâtre d’affrontements meurtriers entre soldats. D’une manière ou d’une autre, Fatou Bensouda a indiqué que les investigations seront menées sur toute l’étendue du territoire.
Ibrahim M.GUEYE
La répression ne sera pas chose aisée, compte tenu de la situation géographique de cette partie du Mali. C’est bien une telle situation qui explique que certains criminels poursuivis par la Cpi, courent parfois trop longtemps. Mais de façon fortuite, à la faveur d’un voyage, la Cpi peut à tout moment les arrêter. Selon le droit international, un mandat d’arrêt international ressemble à un mandat d’arrêt normal, mais appelle à l’interpellation puis l’extradition d’un criminel vers le pays demandeur. Les mandats d’arrêt internationaux sont en fait des «notices rouges» délivrées par l’Organisation internationale de police criminelle: Interpol.Précisons que, sous le nom de «notice rouge Interpol» s’entend la demande d’un pays pour obtenir le retour d’un suspect ou d’un criminel en vue de son jugement ou de la purge de sa peine. Ainsi, après ce communiqué, l’énigme qui triture les méninges de nombre de Maliens, c’est la position de la France qui travaille sur le terrain dans le nord du Mali avec les combattants du Mnla dans la chasse ouverte aux terroristes. La même interrogation est valable en ce qui concerne la position du Burkina et de l’Algérie, deux pays qui restent toujours dans la dynamique de plaider pour un dialogue avec le groupe rebelle. En plus des crimes et atrocités commis par les groupes armés au nord, la Cpi dit s’intéresser aux infractions criminelles commises dans le sud, notamment à Bamako, lors des évènements des 30 avril et 1er mai 2012, où la capitale a été le théâtre d’affrontements meurtriers entre soldats. D’une manière ou d’une autre, Fatou Bensouda a indiqué que les investigations seront menées sur toute l’étendue du territoire.
Ibrahim M.GUEYE
SOURCE: Le Prétoire du 11 fév 2013