par Yanick Toutain
Revactu
22/7/2017
"Alfred Musema-Uwimana dirige lui-même les bandes de tueurs qui pourchassent les Tutsi de la région de Bisesero. Il les transporte avec les véhicules de l’usine, manie lui-même le fusil, viole puis tue des femmes. Il était parmi les meneurs des attaques des 13 et 14 mai. Il participe à l’enfumage de la grotte de Nyakavumu fin mai où 300 Tutsi sont asphyxiés (ou 400 suivant les sources)."
(Jacques Morel)"La dernière fois que j’ai vu Musema, c’était après l’arrivée des soldats français. Musema est venu et les survivants ont dit aux Français que cet homme était un tueur, qu’il avait réellement achevé des personnes. Les Français demandèrent à quelques personnes de témoigner, puis ils le laissèrent repartir."(témoignage)"– L’officier français commandant les troupes à Gisovu l’avise de son remplacement :
La pièce à conviction D81 est une lettre du capitaine Lecointre de l’armée française, adressée à Musema et datée du 18 juillet 1994. L’auteur de la lettre explique qu’il quittait la zone pour une autre et que le lieutenant Beauraisain était désormais chargé du commandement des troupes stationnées à Gisovu."
(extrait jugement TPIR)
"Le 13 [mai], j’ai vu Musema prendre Gorette Mukangoga ; elle était enceinte. Musema l’ouvrit d’un coup d’épée, disant qu’il voulait « voir le ventre d’une femme tutsie ». Il garda son sang-froid durant tout l’épisode. C’était atroce. J’ai vu nettement ce qu’il faisait. J’étais caché à proximité de l’endroit où Musema avait garé sa voiture rouge. J’ai continué de le voir à Bisesero après cela, nous tirant dessus sans cesse. 212"(témoignage)
(Jacques Morel)"La dernière fois que j’ai vu Musema, c’était après l’arrivée des soldats français. Musema est venu et les survivants ont dit aux Français que cet homme était un tueur, qu’il avait réellement achevé des personnes. Les Français demandèrent à quelques personnes de témoigner, puis ils le laissèrent repartir."(témoignage)"– L’officier français commandant les troupes à Gisovu l’avise de son remplacement :
La pièce à conviction D81 est une lettre du capitaine Lecointre de l’armée française, adressée à Musema et datée du 18 juillet 1994. L’auteur de la lettre explique qu’il quittait la zone pour une autre et que le lieutenant Beauraisain était désormais chargé du commandement des troupes stationnées à Gisovu."
(extrait jugement TPIR)
"Le 13 [mai], j’ai vu Musema prendre Gorette Mukangoga ; elle était enceinte. Musema l’ouvrit d’un coup d’épée, disant qu’il voulait « voir le ventre d’une femme tutsie ». Il garda son sang-froid durant tout l’épisode. C’était atroce. J’ai vu nettement ce qu’il faisait. J’étais caché à proximité de l’endroit où Musema avait garé sa voiture rouge. J’ai continué de le voir à Bisesero après cela, nous tirant dessus sans cesse. 212"(témoignage)
François Lecointre est un assassin. Membre d'un groupe criminel : la Franceàfric.
François Lecointre a été le protecteur d'un assassin condamné à la prison à vie
Le jugement de Musema par le TPIR montre que celui-ci a très bien coopéré avec l’armée française :
– Musema a hébergé les troupes françaises dans son usine à thé :
Le ou vers le 4 juillet 1994, des troupes françaises sont arrivées à l’usine à thé où elles sont restées jusqu’au départ de Musema. Une partie des soldats s’est installée dans une église que Musema avait entrepris de construire alors que les autres restaient dans les habitations de l’usine à thé. 217
– Les militaires français transmettent son courrier à l’étranger :
La pièce à conviction D76 est une lettre datée du 8 juillet 1994, envoyée par Musema à des amis suisses par l’intermédiaire des troupes françaises. 218
– Musema remet des armes aux Français :
La pièce à conviction D75 est un inventaire du matériel remis aux troupes françaises, daté du 5 juillet et signé par l’adjudant Jean-Pierre Peigne.
– L’officier français commandant les troupes à Gisovu l’avise de son remplacement :
La pièce à conviction D81 est une lettre du capitaine Lecointre de l’armée française, adressée à Musema et datée du 18 juillet 1994. L’auteur de la lettre explique qu’il quittait la zone pour une autre et que le lieutenant Beauraisain était désormais chargé du commandement des troupes stationnées à Gisovu.
– Musema remercie le colonel Sartre d’avoir protégé son usine :
La pièce à conviction D83 est une lettre du 22 juillet, adressée au colonel Sartre par Musema,
pour le remercier d’avoir assuré la sécurité de l’usine.
– Musema remet son arme personnelle à l’armée française :
La pièce à conviction D22 est une note manuscrite relative à la restitution d’une arme à feu à l’armée française le 24 juillet 1994.
Alfred Musema a été condamné pour génocide par le TPIR à la prison à vie le 27 janvier 2000.
Ce groupe criminel soutient des dictateurs assassins (comme Blaise Compaoré renversé en 2014 par une révolution, Faure Gnassingbé qui n'hésita pas à faire tirer en 2013 sur 3 jeunes manifestants contre son régime dont le jeune Anselme Sinandaré Guyano)
#CEMA#FrançoisLecointre nommé par #Macron devrait être #AuGnoufà vie à côté de son protégé #AlfredMusema#GénocideRwanda#Génocide#Rwandapic.twitter.com/4HwmrQTRJ1— Yanick Toutain (@YanickToutain) 22 juillet 2017
La Franceàfric soutient aussi des génocidaires, des terroristes.#CEMA=cpt #FrançoisLecointre#Turquoise responsable du secteur #Gisovu#collaborait avec #AlfredMusema organisateur du #génocide#Biseseropic.twitter.com/jIk1YnwQJ5— Yanick Toutain (@YanickToutain) 22 juillet 2017
Le même Blaise Compaoré (président du Burkina Faso installé par Jacques Foccart et la CIA) aidait Ben Laden et Al Qaeda à s'armer en lui fournissant de faux certificats d'armement pour le compte de l'Elysée. Il envoya son armée installer Charles Taylor en envahissant illégalement et clandestinement Sierra Leone et Liberia.
Ce même Compaoré, toujours pour le compte de le Franceàfric, hébergeait les terroristes de l'Elysée - MNLA et Ansardine à Ouagadougou.
Deux groupes terroristes que le général François Lecointre eut comme mission d'installer au pouvoir dès décembre 2012. (La suite du plan du général Benoit Puga qui avait recruté les terroristes dès 2011 pour les missionner à l'attaque du Mali après avoir trahi leur ex patron Kadhafi, traversé le Niger avec la complicité du président (Internationale Socialiste) Issoufou et lancé l'attaque contre Ménaka et Aguel Hoc les 17 18 et 24 janvier 2012
Avant #Serval#FrançoisLecointreétait PRESSENTI pour INSTALLER les #TERRORISTES#MNLA#Ansardine au pouvoir #Malihttps://t.co/h7dLCQo6RCpic.twitter.com/vf2wyqEFGj— Yanick Toutain (@YanickToutain) 20 juillet 2017
La mission du chef terroriste général Lecointre était de créer une sous-armée impérialiste au sein de l'armée malienne sous prétexte de terroristes que la DGSE, au même moment, installait au pouvoir à Bamako - la chef terroriste MNLA Nina Wallet Intalou devenant même ministre. Non pas ministre du terrorisme (ils n'ont pas osé l'avouer) mais ministre du tourisme et.... de l'artisanat.le général #FrançoisLecointre invoquait l'#ETHIQUE pour INSTALLER ses complices les groupes #terroristes#MNLA#Ansardine au pouvoir #Malipic.twitter.com/ICeToSMU2x— Yanick Toutain (@YanickToutain) 20 juillet 2017
Cette organisatrice de l'attaque du Mali par MNLA Ansardine Mujao AQMI vint à Paris en décembre dernier se pavaner dans un colloque organisé par Gattaz (MEDEF), Matthias Fekl (juste avant de devenir ministre de l'interieur, il organisait la protection en France d'une chef terroriste) et sous le haut patronage de Hollande..... veritable chef du terrorisme au Mali avec son CEMP général Benoit Puga (le même qui avait commencé sous Sarkozy le complot terroriste contre le Mali)
Le complice de la chef MNLA , Ahmada Ag Bibi organisateur de la charia à Kidal étant lui, récyclé comme député socialiste. Le porte parole du pire chef jihadiste d'Afrique devenant membre élu du RPM, section malienne de l'..... Internationale Socialiste, comme le président du Mali IBK et son complice chef terroriste.... Issoufou, le président du Niger..... celui qui laissa passer la caravane terroriste passant de Libye au Mali.
La clique criminelle à laquelle appartient François Lecointre compte aussi dans ses rangs le chef de la prétendu Task Force anti terroriste : Bousquet de Florian.... qui lui aussi installa les terroristes au pouvoir au Mali.
#CIVIPOL#BousquetDeFlorian#TaskForce#Elyséeétait le CAMOUFLAGE de l'installation de #terroristes#MNLA#Ansardine au pouvoir au #Malipic.twitter.com/SOxKIaj5ff— Yanick Toutain (@YanickToutain) 20 juillet 2017
Rien de surprenant donc à voir le CV du criminel François Lecointre apparaitre en plein jour : le protecteur du criminel Alfred Musema.
Son nom a été prononcé au procès condamnant le criminel..... mais le complice de génocide est toujours libre.... et devient chef des armées françaises. Tous ces gens, mêmes les repentis sont des assassins en liberté.
Le statut de ces militaires français ayant servi au Rwanda, en Côte d'Ivoire, au Mali, ayant soutenu, armé, formé, missionné des terroristes, des assassins, des violeurs, des voleurs est le même que celui des SS en fuite.....
Rien d'étonnant que Macron choisisse un de ces criminels pour diriger l'armée : ces assassins ont peur d'être condamnés pour complicité de génocide. Ils sont donc prêts à participer à une contre-révolution sanglante : la mission que leur assigne l'OTAN. plus de 320 000 morts en Syrie ! L'OTAN est donc prête, pour la même contre-révolution appuyée sur ses milices ribanazis de Qaradawi-UOIF-Tariq Ramadan-CCIF à faire plus d'un million de morts en France !
extrait de la France au coeur du génocide des Tutski par Jacques Morel
téléchargement gratuit ici PDF
26.20 Collaboration avec Alfred Musema, chef milicien
Alfred Musema-Uwimana, agronome de formation, directeur de l’usine à thé de Gisovu dans la région de Kibuye, dirige lui-même les bandes de tueurs qui pourchassent les Tutsi de la région de Bisesero. Il les transporte avec les véhicules de l’usine, manie lui-même le fusil, viole puis tue des femmes. Il était parmi les meneurs des attaques des 13 et 14 mai. Il participe à l’enfumage de la grotte de Nyakavumu fin mai où 300 Tutsi sont asphyxiés (ou 400 suivant les sources).Lorsque les troupes françaises secoururent les survivants de Bisesero, certains dénoncèrent Musema
qui accompagnait les Français. 206 Celui-ci ne fut en rien inquiété. Un survivant, A.K., travaillait comme ouvrier à la fabrique de thé de Gisovu, il témoigne :
J’ai vu Musema au moins quatre fois à Bisesero. Il amenait les véhicules de la fabrique, remplis d’Interahamwes. Il vint deux fois à Bisesero après l’arrivée des Français. Il leur dit qu’« il n’était pas nécessaire de protéger ces Tutsis parce que le pays était sûr ». Pour nous, ceci fut un autre signe de sa criminalité. J’étais là la deuxième fois qu’il est venu. Tout le monde se mit à crier et à dire aux Français qu’il ne devait pas être autorisé à entrer dans le camp. Malgré nos cris, répétant que c’était un tueur, les Français le laissèrent partir. 207Un autre, Jérôme, explique que Musema voulait s’assurer qu’il ne restât aucun survivant pour témoigner sur ce qui s’était passé à Bisesero :
Alfred Musema, qui était directeur de l’usine de thé de Gisovu, est venu maintes fois avec sa Pajero rouge. Quand les Français sont venus, il venait toujours les supplier de nous livrer aux milices. 208J. M. déclare :
Musema travaillait la main dans la main avec le bourgmestre de Gisovu, Aloys Ndimbati, le conseiller du secteur Gitabura, Simon Segatarama, et le juge président du canton, Jean-Marie Vianney Sibomana. Ces trois faisaient partie des dirigeants des attaques commises à Bisesero. Ils jouèrent également un rôle important dans l’obtention de l’aide de Yusufu, de Bugarama. Musema transportait régulièrement les Interahamwes jusqu’à Bisesero.Éric décrit dans les mêmes termes la stratégie de Musema :
La dernière fois que j’ai vu Musema, c’était après l’arrivée des soldats français. Musema est venu et les survivants ont dit aux Français que cet homme était un tueur, qu’il avait réellement achevé des personnes. Les Français demandèrent à quelques personnes de témoigner, puis ils le laissèrent repartir. 209
Il a dit à ces soldats de partir et de ne pas protéger les personnes qui étaient à l’origine deMalgré les témoignages des survivants sur les crimes de Musema, les Français ne l’arrêtent pas et le
l’insécurité qui régnait dans la région. Il se trouvait dans sa Pajero rouge. Les rescapés qui ont vu Musema ont voulu l’attaquer, mais les Français ont calmé les esprits et Musema est parti. 210
laissent se réfugier en Suisse :
Some of the leading killers that the French allowed to escape even after they were given detailed evidence about their crime include Alfred Musema, the director of the tea factory at Gisovu in Kibuye. He used to visit Bisesero in an effort to encourage the French troops to leave. The survivors told the French that Musema had killed scores of his Tutsi employees at the factory and had been one of the principal organizers of the assault against the refugees at Bisesero. He was not arrested.Entre autres forfaits accomplis auparavant par Musema, le survivant B. K. rapporte :
He subsequently fled to Switzerland where he has been detained in connection with his role in the genocide. 211
Le 13 [mai], j’ai vu Musema prendre Gorette Mukangoga ; elle était enceinte. Musema l’ouvrit d’un coup d’épée, disant qu’il voulait « voir le ventre d’une femme tutsie ». Il garda son sang-froid durant tout l’épisode. C’était atroce. J’ai vu nettement ce qu’il faisait. J’étais caché à proximité de l’endroit où Musema avait garé sa voiture rouge. J’ai continué de le voir à Bisesero après cela, nous tirant dessus sans cesse. 212Reconnu et dénoncé par une association de défense des victimes du génocide rwandais, il fut arrêté
dans un foyer de demandeurs d’asile à Lausanne, le 11 février 1995. La justice suisse s’est dessaisie au profit du TPIR.
Lors du jugement de Musema devant le TPIR, on apprend qu’il a participé à l’organisation de l’attaque de Tutsi cachés dans une mine de cassitérite 213 :
AB affirme alors avoir vu Alfred Musema en compagnie du dénommé Buffalo 214 et du docteur Ntakirutimana. « Lors de la conversation, j’ai entendu dire qu’il ne lui restait qu’une seule opération à effectuer. Musema a dit qu’il avait reçu l’information que des Tutsis étaient cachés là où on exploitait la castérite. 215 Il avait besoin d’une camionnette avec du bois de chauffage, qu’il devait mettre devant le trou et que personne ne pourrait en sortir. » Le témoin précise qu’Aloys Ndimbati est aussi présent, armé d’un pistolet, vêtu d’un pantalon militaire et d’une jaquette noire en similicuir. Quant à Alfred Musema, « comme d’habitude », en veste militaire et muni d’un pistolet. Gérard Ntakirutimana, lui, n’est pas armé. 216Le jugement de Musema par le TPIR montre que celui-ci a très bien coopéré avec l’armée française :
– Musema a hébergé les troupes françaises dans son usine à thé :
Le ou vers le 4 juillet 1994, des troupes françaises sont arrivées à l’usine à thé où elles sont restées jusqu’au départ de Musema. Une partie des soldats s’est installée dans une église que Musema avait entrepris de construire alors que les autres restaient dans les habitations de l’usine à thé. 217– Les militaires français transmettent son courrier à l’étranger :
La pièce à conviction D76 est une lettre datée du 8 juillet 1994, envoyée par Musema à des amis suisses par l’intermédiaire des troupes françaises. 218– Musema remet des armes aux Français :
La pièce à conviction D75 est un inventaire du matériel remis aux troupes françaises, daté
du 5 juillet et signé par l’adjudant Jean-Pierre Peigne.
– L’officier français commandant les troupes à Gisovu l’avise de son remplacement :
La pièce à conviction D81 est une lettre du capitaine Lecointre de l’armée française, adressée à Musema et datée du 18 juillet 1994. L’auteur de la lettre explique qu’il quittait la zone pour une autre et que le lieutenant Beauraisain était désormais chargé du commandement des troupes stationnées à Gisovu.– Musema remercie le colonel Sartre d’avoir protégé son usine :
La pièce à conviction D83 est une lettre du 22 juillet, adressée au colonel Sartre par Musema, pour le remercier d’avoir assuré la sécurité de l’usine.– Musema remet son arme personnelle à l’armée française :
La pièce à conviction D22 est une note manuscrite relative à la restitution d’une arme à feu à l’armée française le 24 juillet 1994.Alfred Musema a été condamné pour génocide par le TPIR à la prison à vie le 27 janvier 2000.