par Yanick Toutain
Tortures par les Koglwégo Kourittenga de Blaise Compaoré |
REVACTU
24/2/2016
"des structures terroristes qui créent l’insécurité, la psychose dans l’esprit des populations.»
lieutenant Yrwaya Ouédraogo
Les Koglwéogo sont, en réalité, les milices supplétives que les agents du RSP mettent en place en prévision du 2° coup d'Etat RSP prévu par les ambassades terroristes.
Ces milices arrêtent des voleurs d'animaux pour le compte des féodaux des campagnes, les torturent et - cela commence à se répéter - les assassinent impunément.
Le ministre Simon Compaoré leur a donné son approbation avant de commencer à faire - un peu -machine arrière.
Sankara avait conçu les CDR comme des machines de guerre contre ces institutions féodales.
Des pseudo groupes de pompiers bénévoles contre les feux de brousse mais en réalité, sous Compaoré et depuis 3 mois, des milices armées pour soutenir le prochain coup d'Etat en préparation après l'échec de Diendéré-Soro au mois de semptembre 2015
Cette nouvelle victime, on l'apprend aujourd'hui, avait été violenté au mois de décembre 2015.
THOMAS SANKARA AVAIT CONCU LES TPR POUR EN FINIR AVEC CES TRIBUNAUX FEODAUX ET CES MILICES FASCISTES
SAMEDI 20 JUIN 2015
Les TPA siégeaient au niveau des provinces. Chaque TPA comportait deux magistrats professionnels qu'entouraient des juges populaires composés de militants CDR. Les TPA étaient des juridictions de recours contre toute décision rendue par les TPD ou les TPC. Ils rendaient des décisions qui n'étaient pas susceptibles de divorce et de filiation, et statuaient sur les infractions sur lesquelles l'application du code pénal était nécessaire.Pour terminer, revenons aux motivations qui avaient conduit le CNR à créer ces juridictions pour appuyer les TPR qui existaient déjà. Nous voudrions ajouter deux observations. D'abord, la création de ces juridictions de proximité manifestait la volonté de décentralisation et de démocratisation de la justice, l'approcher du peuple ou du justiciable, et s'en servir comme bastion contre les opposants : « La Justice sous la Révolution Démocratique et Populaire sera toujours celle des opprimés et des exploités, contre la justice néo-coloniale d'hier qui était celle des oppresseurs ».207Enfin, il était de la démarche du CNR de faire ombrage au droit coutumier qui permettait aux chefs traditionnels de jouer le rôle de juge dans leurs quartiers. Le législateur révolutionnaire pensa que ce régime coutumier était rétrograde et injuste. Aussi consacrait-il l'impotence des chefs traditionnels qui étaient déclarés «danger numéro un » de la révolution. Finalement et logiquement, le nouveau découpage administratif et la réforme judiciaire, selon le projet révolutionnaire, devaient concourir à l'anéantissement du système traditionnel, en dotant chaque secteur d'un régulateur juridique qui devait rendre caduque la fonction de judicature que s'attribuait la coutume.En définitive, l'institution des tribunaux populaires a été l'une des oeuvres les plus originales effectuées par le CNR en s'appuyant sur les CDR. Construite pyramidalement à l'image de l'administration révolutionnaire, la réforme judiciaire a constitué avec les CDR, des moyens d'expression et d'action pour la justification et la défense de l'ordre révolutionnaire. (source)
Burkina: Kourittenga , Le Haut-commissaire dénonce les exactions des associations «KOGLE WEOGO»
Les associations «KOGLE WEOGO», des groupes d’auto-défense auparavant salués pour leurs contributions dans la lutte contre l’insécurité grandissante au Burkina Faso, ne sont plus les bienvenues dans le Kourittenga (Centre-est). Pour le lieutenant Yrwaya Ouédraogo, Haut-commissaire de ladite province, ces associations se sont révélées être «plutôt des structures terroristes qui créent l’insécurité, la psychose dans l’esprit des populations.»
Lors d’une rencontre d’urgence, le lundi 28 décembre 2015, qui a rassemblé les premiers responsables des services de sécurité et du monde associatif de la province du Kourittenga, le Haut-commissaire Yrwaya Ouédraogo a dénoncé «le phénomène de création tout azimut des associations illégales à des fins incompatibles avec la loi».
Selon Yrwaya Ouédraogo, une association de kogle wéogo du village de Zoungou dans la province du Ganzourgou, est venue le 20 Octobre 2015 enlever un monsieur du nom de Zoungrana Paul, vivant dans le village de Nakalbo dans la province du Kourittenga. L’infortuné, poursuit le Haut-commissaire, était accusé de vol de bœufs et les kogle wéogo l’on séquestré puis torturé pendant neuf jours dont quatre jours attaché à un arbre sans boire ni manger.
Finalement les gens ont trouvé qu’il n’a pas volé les bœufs et ils l’on ramené chez lui.
Au niveau de la commune rurale Dialgaye, nous dit également le lieutenant Yrwaya Ouédraogo, «les gens s’y sont organisés en association et tiennent des réunions. Ils auraient même fixé des amendes de l’ordre de 15 000 à 1000 000 FCFA, lorsqu’ils prennent quelqu’un qui semble avoir posé un acte répréhensible et cette association commence à bien vivre sans récépissé.» A en croire M. Ouédraogo, une pareille association pareille a vu le jour au niveau de la commune rurale de Kando.
Là-bas, a-t-il poursuivi, c’est très grave puisque c’est une fédération d’associations dont le siège est dans le village de kodémindé. Les membres font des contrôles sur les routes, puis saisissent les animaux. Ils ont un tribunal, interrogent les gens, frappent, sévissent et les gardent pendant quelques jours. Ils retirent même des fonds des mains des populations.
«Ce sont des actes extrêmement graves, poursuit toujours le Haut-commissaire, qu’il faut combattre, parce que sous la République et dans le cadre de la loi, ces choses-là ne peuvent pas du tout s’envisager. Autrement dit nous allons vivre l’enfer au niveau de la province.»
Selon le lieutenant Ouédraogo, ce qui se passe ailleurs (Manga et Boulsa) n’est pas louable et la perspective que l’Etat a par rapport à ces problèmes, est d’enrayer ces maux. C’est ce qui justifie l’arrêté du 12 juin 2015 qui a été signé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité dont l’objet est de dire que tous ceux qui posent des actes illégaux en matière de sécurité s’exposent à des poursuites judiciaires.
«Il faut que cela soit concrétisé contre les contrevenants. Il ne faut pas aller ailleurs pour chercher le terrorisme, il s’installe progressivement dans la province du Kourittenga», a déclaré Yrwaya Ouédraogo.
Pour le Haut-commissaire du Kourittenga, les forces de sécurité républicaines et la justice sont les seuls cadres qui permettent d’assurer la protection des personnes et des biens au niveau du Burkina Faso.
Il a invité les associations officiellement reconnues et les populations, à collaborer d’une part avec la police ou la gendarmerie et à leur adresser d’autre part, des critiques qui améliorent leurs systèmes.
Interrogés par l’AIB, des membres d’associations kogle wéogo présents à la rencontre, ont préféré recevoir l’aval de leurs présidents avant de se confier à la presse.
AIB
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