par Yanick Toutain
REVACTU
15/02/2016
"C’est ainsi que Guillaume Soro s’est retrouvé auprès de moi comme porte-parole. Nous avons fait 2 ans et demi à Ouagadougou. Mais pour préparer mes hommes à l’attaque du 18 septembre, nous nous sommes retirés dans un camp et je les ai préparés pendant 6 mois (…) Il faut préciser que l’Etat Burkinabé nous a donné des villas. "
Au milieu de ses mensonges (que le faux juge Tarfusser tentait vainement de camoufler) la (fausse) témoin du jour vient de lancer une bombe : elle accuse l'allié politique de Ouattara et de Soro d'être un criminel en série.
Elle ne connait pas le nom de son organisation terroriste "Commando Invisible" mais elle connaît le nom de son chef
VERBATIM DE L'AUDIENCE DU 15 FEVRIER 2016
Non j'ai jamais entendu parler de commando invisible, j'ai entendu parlé de IB, mais moi je ne le connais pas. On a dit...
Posté par Fils Disaie sur lundi 15 février 2016
AVANT D'ETRE ASSASSINE IL AVAIT FAIT SES CONFIDENCES
Le rôle de Blaise Compaoré dans la tentative de coup d’Etat du 19 septembre 2002
C’est à partir du Burkina Faso que j’ai commencé à appeler tous mes amis. Nous avons mis un système en place le jour des élections de sorte que dans le cafouillage nous sommes allés attaquer la poudrière d’Akouédo pour libérer nos amis, Wattao, Shérif Ousmane, etc. qui s’y trouvaient. Nous avons réussi à les faire évader et je me suis arrangé pour qu’ils me rejoignent à Ouagadougou.
Pendant ce temps, Guillaume Soro était encore à Abidjan. Quand il y a eu accalmie, il s’est présenté aux élections à Port-Bouët en tant que colistier d’Henriette Diabaté et ils ont échoué. Donc Blaise Compaoré m’a permis de recueillir tous ceux, y compris Guillaume Soro, qui étaient dans des situations clandestines en Côte d’Ivoire. Tuo Fozié, Zaga Zaga, Adam’s, Wattao, etc.
Mais avant, Guillaume Soro me joint pour me dire que sa situation est difficile et qu’est-ce que je peux faire pour lui. Je lui réponds ceci : les journalistes ne cessant de m’appeler pour m’interviewer et compte tenu de ce que je n’ai pas le temps eu égard aux moyens que je recherche pour nous permettre de rentrer dans notre pays triomphalement, viens t’occuper des journalistes.
C’est ainsi que Guillaume Soro s’est retrouvé auprès de moi comme porte-parole. Nous avons fait 2 ans et demi à Ouagadougou. Mais pour préparer mes hommes à l’attaque du 18 septembre, nous nous sommes retirés dans un camp et je les ai préparés pendant 6 mois (…) Il faut préciser que l’Etat Burkinabé nous a donné des villas. Après la formation, un ami libanais m’a aussi envoyé 60 millions Fcfa. L’intendant c’était Gaoussou alias Dja Gao (actuellement commandant du camp commando d’Abobo) qui a fait des enveloppes de 300 000 Fcfa pour tous les éléments qui devaient rentrer en Côte d’Ivoire. Il y a eu trois groupes parce qu’il devait avoir trois attaques simultanées à savoir Abidjan, Bouaké et Korhogo.
En ce qui concerne les chefs de groupe, à Abidjan, c’était Kobo, à Bouaké c’était Zaga Zaga. Jusqu’en 2003 avant que je ne parte en France et qu’on m’arrête, tout le monde avait une bonne image de la rébellion. Nous sommes rentrés en Côte d’Ivoire, les choses n’ont pas fonctionné véritablement comme nous voulions, mais nous avons réussi à couper le pays en deux. Les négociations sont alors arrivées. Il y a eu Lomé, ensuite Marcoussis. Je voudrais m’expliquer pourquoi aux premières heures de la rébellion, l’on ne m’a pas vu au devant de mes troupes.
Il faut dire que j’ai été reçu dans un pays, par un chef d’Etat qui m’a accordé le statut de réfugié politique contrairement aux autres éléments qui étaient sous ma coupole. J’avais voulu rentrer, mais le grand frère Blaise Compaoré m’a dit non je ne pouvais pas rentrer. Parce que si je rentre, la démonstration que le Burkina Faso était notre base-arrière et que c’est lui qui nous a équipé était claire. Le président Blaise Compaoré a clairement dit que cela le mettait dans une situation très difficile.Il m’a donc dit de laisser les jeunes progresser et qu’au moment où nous aurons toute la situation en main, je pourrais sortir la tête. Nous sommes tombés d’accord.
L’ambassadeur de France et son attaché militaire venaient me rendre visite chaque semaine pour se rendre compte que j’étais effectivement sur le sol burkinabé. Et cela a permis au Burkina Faso d’avoir son honneur sauvé et d’empêcher à la France d’avoir une pression pour attaquer la rébellion au nom des accords de défense qu’il y a entre elle et la Côte d’Ivoire parce qu’on a réussi à faire intégrer dans l’esprit de l’opinion que c’était une crise ivoiro-ivoirienne.
Voilà comment nous avons pu résister sans que les Français nous chassent du territoire ivoirien. Après les accords de Marcoussis, le ministre Seydou Diarra, après avoir discuté avec Guillaume Soro qui leur apprend que c’est moi le chef militaire de la rébellion, m’envoie deux émissaires pour m’informer qu’ils nous donnent 9 postes ministériels. Dans ces 9 postes ministériels, j’avais la latitude de nommer des personnalités de mon rang.
C’est ainsi que je nomme Guillaume Soro ministre de la Communication et tous ceux qui m’ont aussi apporté de l’aide quand j’en avais besoin tel que Gueu Michel que nous avons capturé à Bouaké comme prisonnier. Il a été nommé ministre des Sports. Pour la petite histoire, lorsque nous avons attaqué Bouaké, le colonel Soumaïla Bakayoko, qui est actuellement chef d’état-major, a fui pour se rendre dans son village qui est proche du mien. C’est là que j’ai envoyé des éléments le chercher pour nous rejoindre, ce qu’il a fait sans hésiter. Il en est de même pour Bamba Sinima et tous ceux qui se reconnaissaient dans notre action
Pendant ce temps, Guillaume Soro était encore à Abidjan. Quand il y a eu accalmie, il s’est présenté aux élections à Port-Bouët en tant que colistier d’Henriette Diabaté et ils ont échoué. Donc Blaise Compaoré m’a permis de recueillir tous ceux, y compris Guillaume Soro, qui étaient dans des situations clandestines en Côte d’Ivoire. Tuo Fozié, Zaga Zaga, Adam’s, Wattao, etc.
Mais avant, Guillaume Soro me joint pour me dire que sa situation est difficile et qu’est-ce que je peux faire pour lui. Je lui réponds ceci : les journalistes ne cessant de m’appeler pour m’interviewer et compte tenu de ce que je n’ai pas le temps eu égard aux moyens que je recherche pour nous permettre de rentrer dans notre pays triomphalement, viens t’occuper des journalistes.
C’est ainsi que Guillaume Soro s’est retrouvé auprès de moi comme porte-parole. Nous avons fait 2 ans et demi à Ouagadougou. Mais pour préparer mes hommes à l’attaque du 18 septembre, nous nous sommes retirés dans un camp et je les ai préparés pendant 6 mois (…) Il faut préciser que l’Etat Burkinabé nous a donné des villas. Après la formation, un ami libanais m’a aussi envoyé 60 millions Fcfa. L’intendant c’était Gaoussou alias Dja Gao (actuellement commandant du camp commando d’Abobo) qui a fait des enveloppes de 300 000 Fcfa pour tous les éléments qui devaient rentrer en Côte d’Ivoire. Il y a eu trois groupes parce qu’il devait avoir trois attaques simultanées à savoir Abidjan, Bouaké et Korhogo.
En ce qui concerne les chefs de groupe, à Abidjan, c’était Kobo, à Bouaké c’était Zaga Zaga. Jusqu’en 2003 avant que je ne parte en France et qu’on m’arrête, tout le monde avait une bonne image de la rébellion. Nous sommes rentrés en Côte d’Ivoire, les choses n’ont pas fonctionné véritablement comme nous voulions, mais nous avons réussi à couper le pays en deux. Les négociations sont alors arrivées. Il y a eu Lomé, ensuite Marcoussis. Je voudrais m’expliquer pourquoi aux premières heures de la rébellion, l’on ne m’a pas vu au devant de mes troupes.
Il faut dire que j’ai été reçu dans un pays, par un chef d’Etat qui m’a accordé le statut de réfugié politique contrairement aux autres éléments qui étaient sous ma coupole. J’avais voulu rentrer, mais le grand frère Blaise Compaoré m’a dit non je ne pouvais pas rentrer. Parce que si je rentre, la démonstration que le Burkina Faso était notre base-arrière et que c’est lui qui nous a équipé était claire. Le président Blaise Compaoré a clairement dit que cela le mettait dans une situation très difficile.Il m’a donc dit de laisser les jeunes progresser et qu’au moment où nous aurons toute la situation en main, je pourrais sortir la tête. Nous sommes tombés d’accord.
L’ambassadeur de France et son attaché militaire venaient me rendre visite chaque semaine pour se rendre compte que j’étais effectivement sur le sol burkinabé. Et cela a permis au Burkina Faso d’avoir son honneur sauvé et d’empêcher à la France d’avoir une pression pour attaquer la rébellion au nom des accords de défense qu’il y a entre elle et la Côte d’Ivoire parce qu’on a réussi à faire intégrer dans l’esprit de l’opinion que c’était une crise ivoiro-ivoirienne.
Voilà comment nous avons pu résister sans que les Français nous chassent du territoire ivoirien. Après les accords de Marcoussis, le ministre Seydou Diarra, après avoir discuté avec Guillaume Soro qui leur apprend que c’est moi le chef militaire de la rébellion, m’envoie deux émissaires pour m’informer qu’ils nous donnent 9 postes ministériels. Dans ces 9 postes ministériels, j’avais la latitude de nommer des personnalités de mon rang.
C’est ainsi que je nomme Guillaume Soro ministre de la Communication et tous ceux qui m’ont aussi apporté de l’aide quand j’en avais besoin tel que Gueu Michel que nous avons capturé à Bouaké comme prisonnier. Il a été nommé ministre des Sports. Pour la petite histoire, lorsque nous avons attaqué Bouaké, le colonel Soumaïla Bakayoko, qui est actuellement chef d’état-major, a fui pour se rendre dans son village qui est proche du mien. C’est là que j’ai envoyé des éléments le chercher pour nous rejoindre, ce qu’il a fait sans hésiter. Il en est de même pour Bamba Sinima et tous ceux qui se reconnaissaient dans notre action
RELIRE L'ARTICLE DE 2011
JEUDI 28 AVRIL 2011
Je l'avais annoncé il y a plusieurs jours : la victoire des crétins fascistes de Ouattara, la victoire des larbins soudards de Sarkozy-Obama-Ban Ki Moon allait finir dans le sang des vainqueurs eux-mêmes. On allait assister entre les soudards de Soro, les pillards de IB et les dozos fétichistes à une ré-édition de la Nuit des Longs Couteaux quand Adolf Hitler prit la décision de faire le "ménage" parmi les "vainqueurs" fascistes dont les exploits et les illusions risquaient de porter ombrage aux intérêts de la classe capitaliste. Les forces étrangètes ONUCI-LICORNE furent les forces supplétives des SA locaux.
En évoquant la trajectoire d'un légionnaire français à demi repenti, j'écrivais :
Sa devise, il la porte INSCRITE dans sa chair "LEGIO PATRIA NOSTRA"On nous annonce la mort de IB, le mercenaire électron libre du fascisme ouattariste :
Obama et Sarkozy ont envoyé les légionnaires "Légio Patria Nostra" assassiner les Africains.
Ils ont rejoint les SA du nouveau petit Hitler de l'Afrique qu'est Alassane Ouattara.
Les forces du président ivoirien, Alassane Ouattara, ont tué, mercredi soir 27 avril, l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit "IB", chef du "commando invisible" dans le nord d'Abidjan, qui était perçu comme une menace par le pouvoir même s'il avait contribué à la chute de Laurent Gbagbo.Cette nuit des Longs Couteaux ,c'est ce qui vient de se produire..... de commencer en Côte d'Ivoire.
LEMONDE.FR avec AFP | 28.04.11 | 07h49 • Mis à jour le 28.04.11 | 11h30
Le 19 avril, j'écrivais
Hitler avait des Sections d'Assaut (les SA) Ouattara et Soro ont leurs milices fascistes.On voit parfaitement la similitude entre les SA allemands et les soudards naïfs recrutés par les agents de Obama et Sarkozy
Ces pillards, soudards, crétins abrutis se servant sur l'habitant, volant les puces de portables, réquisionnant un groupe d'Abidjanais comme otages - tuant eux-mêmes leurs propres boucliers humains par "maladresse"..
Et les SOUDARDS finissant par ATTENDRE L'ATTAQUE FASCISTE DIRECTE du COMMANDITAIRE USA-FRANCE qu'on voit en image....
Un coup d'Etat fasciste dans lequel les fascistes locaux sont INCAPABLES de PRENDRE LE POUVOIR.....
Les criminels de France agissant comme AGENTS SARKOZYSTES FASCISTES auront à REPONDRE DE LEURS CRIMES !
WIKIPEDIA : La nuit des Longs Couteaux est une série d'assassinats perpétrés par les nazis en Allemagne entre les 29 juin et 2 juillet 1934, et plus spécifiquement la nuit du 29 au 30 juin 1934.Abidjan.net donne le contexte de ce "crime entre amis", ce règlement de compte entre gangsters.
L'expression « nuit des Longs Couteaux » est la plus largement utilisée dans l'historiographie francophone et anglophone pour désigner ces événements. Bien qu'elle semble en elle-même provenir du refrain d'une chanson de marche des SA[1], son utilisation dans ce contexte n'est pas claire. Elle est en tout cas prononcée, à une seule reprise, par Adolf Hitler lors de son discours du 13 juillet 1934 aux membres du Reichstag, pour qualifier la tentative d'un supposé coup d'état fomenté par Ernst Röhm[2].
Au moins 85 personnes furent tuées par des membres de la Schutzstaffel (SS) et de la Gestapo, même si le bilan final fut sans doute plus proche de la centaine de victimes, dont la majorité appartenait à la Sturmabteilung (SA)[3],[4], avec un millier de personnes arrêtées[3].
Cette purge permit au chancelier Adolf Hitler de briser définitivement toute velléité d'indépendance de la SA, débarrassant ainsi le mouvement nazi de son aile populiste qui souhaitait que la révolution politique soit suivie par une révolution sociale. De ce fait, elle rassura la Reichswehr, les milieux conservateurs traditionnels, les grands financiers et industriels, principalement issus de la bourgeoisie prussienne et hostiles à des réformes sociales de grande ampleur, tout en créant un climat de terreur vis-à-vis de tous les opposants au régime.
Côte d’Ivoire : « IB » a été tué ce mercredi soir à Abidjan
Afrique Monde-28/4/2011
Ibrahim Coulibaly, chef du « Commando invisible » qui avait pourtant fait allégeance au président Ouattara, a été tué mercredi soir à Abidjan par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) d’Alassane Ouattara, a annoncé le porte-parole du Ministre de la défense dans un communiqué lu ce jeudi soir à 22h45gmt sur la chaine TCI.
Le journal français La Croix avait pourtant annoncé un peu plus tôt en exclusivité sur son site internet l’arrestation d’« IB » : « Il serait retenu prisonnier par les forces du président Ouattara à l’usine Unicafé de la commune d’Anyama, sous-préfecture d’Abidjan. Une équipe de la télévision ivoirienne TCI est partie tourner dans la soirée de mercredi sur les lieux de sa captivité », a indiqué mercredi soir à La Croix une source à l’hôtel du Golf.
Son entourage avait indiqué en début d’après midi qu’il était en fuite mais en lieu sûr vers Agboville (70km d’Abidjan), accusant Guillaume Soro, le Premier ministre d’Alassane Ouattara , de vouloir coûte que coûte « en finir avec IB », son vieux rival.
Après avoir harcelé pendant des mois les Forces de défense et de sécurité fidèles à l’ex président Laurent Gbagbo, le « Commando invisible » a été à son tour la cible d’une opération militaire ce mercredi. Les Frci ont attaqué la commune d’Abobo, fief du Commando invisible dirigé par Ibrahim Coulibaly dit « IB ». L’entourage de M. Coulibaly s’est dit surpris par cette attaque car des négociations étaient en cours et « IB » avait demandé mardi soir à ses combattants de déposer les armes.
Pour mémoire, l’ancien sergent-chef Ibrahim Coulibaly, devenu « général », fut l’un des instigateurs du coup d’État de 1999 qui renversa Henri Konan Bédié et du putsch manqué de 2002 contre Laurent Gbagbo et muet en rébellion armée. L’actuel Premier ministre d’Alassane Ouattara, Guilaume Soro, adversaire historique d`Ibrahim Coulibaly, avait revendiqué la paternité de la rébellion après des violents combats à Bouake.
Ibrahim Coulibaly était rentré de plusieurs années d’exil en début d’année 2011 à Abidjan pour créer le Commando invisible. Avec ses « 5000 hommes », il a contribué à la chute de Laurent Gbagbo. Il avait demandé à Alassane Ouattara de reconnaître son rôle et celui de ses hommes dans la chute de M. Gbagbo.
Vendredi dernier, M. Ouattara avait demandé à « IB » et aux miliciens de déposer les armes sous peine d’être désarmés par la force. Ibrahim Coulibaly a dit qu’il était prêt à déposer les armes, mais il a prévenu que cela prendrait du temps à organiser expliquant qu’il ne pouvait pas « abandonner les armes en pleine rue ».
L'article du Monde donne des détails sur le déroulement de cet assassinat annoncé :
Plusieurs centaines de membres des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), équipés de pick-up surmontés de mitrailleuses lourdes et de lance-roquettes, ont lancé mercredi matin une attaque d'envergure contre le fief d'"IB" dans le quartier populaire d'Abobo (nord).Après cette "opération de sécurisation et de pacification", "'IB' est allé se réfugier dans une cour [d'habitations] non loin d'une usine à PK-18 [secteur nord d'Abobo]", a déclaré le porte-parole du ministère de la défense."RIPOSTE FATALE"Dans cette cour, Ibrahim Coulibaly "a pris en otage toute une famille. Les FRCI ont effectué des tirs de sommation à deux reprises et il a réagi avec des tirs nourris. Les FRCI n'ont eu d'autre choix que de riposter, et la riposte lui a été fatale", a ajouté le porte-parole.L'affrontement qui a eu lieu vers 20 heures, heure locale (22 heures, heure de Paris) a fait "deux soldats tués et plusieurs blessés" côté FRCI, et "sept morts"dans le camp adverse, dont "IB" lui-même, a-t-il précisé. Les FRCI avaient durant la journée progressé dans son fief sans rencontrer de réelle résistance.Le "commando invisible" avait contribué à la chute de l'ex-président Laurent Gbagbo le 11 avril, en déstabilisant son régime par la prise de contrôle progressive du nord d'Abidjan au début de l'année. Le président Ouattara avait appelé vendredi l'ex-putschiste de 1999 et 2002 à désarmer ses hommes, sous peine d'y être contraint par la force.ADVERSAIRE HISTORIQUE"On demandait une semaine, dix jours, le temps de bien expliquer aux combattants qu'ils doivent désarmer sans conditions. Il faut les convaincre qu'ils peuvent déposer les armes sans craindre pour leur vie", avait déclaré au début de l'offensive Félix Anoblé, numéro deux du "commando invisible". "IB" avait demandé à être reçu par le chef de l'Etat pour se mettre à sa disposition. Son entourage avait accusé le premier ministre, Guillaume Soro, de faire obstacle à cette demande.M. Soro a été l'adversaire historique d'Ibrahim Coulibaly au sein de la rébellion responsable du putsch raté de 2002 contre M. Gbagbo, force dont il prit finalement la tête et qui forme désormais le gros des FRCI. Ibrahim Coulibaly, l'un des personnages les plus mystérieux de la scène ivoirienne depuis une décennie, avait revendiqué ces derniers jours sa part dans la chute de M. Gbagbo, tout en assurant se placer sous l'autorité d'Alassane Ouattara, dont il avait été le garde du corps.COMMISSION VÉRITÉ ET RÉCONCILIATIONDans un entretien au quotidien français La Croix jeudi, M. Ouattara a évalué à près de 3 000 morts le bilan des violences post-électorales en Côte d'Ivoire, tandis que l'ONU fait état de près de 1 000 morts.Dans cette même interview, le président ivoirien annonce la création "d’ici à deux semaines" d'une commission Vérité et Réconciliation "à l’image de ce qui a été fait en Afrique du Sud", précisant qu'il va recevoir la semaine prochaine, l’ancien directeur général de l’ONU, Kofi Annan, et Desmond Tutu "pour en discuter ensemble". M. Ouattara annonce également la nomination d’un gouvernement d’union nationale, avant fin mai.Le président Ouattara se déclare, par ailleurs, "très inquiet" pour les Français enlevés le 4 avril. Le directeur d'un hôtel d'Abidjan et un chef d'entreprise ont été enlevés dans la capitale économique ivoirienne, alors en proie à des violences entre ses partisans et ceux du président sortant Laurent Gbagbo, qui refusait de quitter le pouvoir. "J'ai demandé à ce que les responsables militaires arrêtés soient interrogés. Cela n'a encore rien donné", déclare-t-il.
En effet, les Vincent Bolloré craignent que la défaite du réformisme Gbagbo ne soit le signal de la VERITABLE REVOLUTION ANTI-ESCLAVOISE.
Ce que les crétins de l'impérialisme n'avaient pas compris, c'est la DOUBLE NATURE de la formoisie compradore : à la fois mangeurs de miettes volées aux paysans et aux pauvres d'Afrique, mais aussi ENDORMEURS PROFESSIONNELS.
La défaite de Gbagbo c'est la défaite du FPI, c'est la défaite de la classe formoise en Côte d'Ivoire.
Mais la stratégie imbécile suivie par Charles Blé-Goudé et Laurent Gbagbo depuis le 16 décembre, une stratégie qui a OUBLIE la mobilisation des masses aura aussi eu une conséquence ce ces deux réformistes n'auront pas envisagé : Les masses spoliatées ne sont pas défaites.
Et la course "à la soupe ! à la soupe ! de tous les traitres formois que sont les Mangou et tous les Koulibaly du FPI ne pourra que faciliter davantage la mise en lumière de cette imbécile classe formoise.
Et, en conséquence, montrer que seul le libéral-égalitarisme est susceptible de donner un avenir à l'Afrique !
mardi 5 avril 2011
Côte d'Ivoire : Il fallait 2,5 millions de délégateurs et chasser Ouattara-ONUCI
jeudi 20 janvier 2011
Ni Gbagbo, ni Ouattara, Le Peuple ! délégation générale révocable ! Il faut 2,5 millions de délégués pour un gouvernement provisoire ! En soutenant le tyran Ben Ali et en poignardant le peuple tunisien, Laurent Gbagbo et Alain Toussaint se sont suicidés politiquement ! Il faut chasser l'Internationale Socialiste Hors d'Afrique !
lundi 11 avril 2011
Victoire fasciste Sarkozy-Obama-BanKiMoon-Ouattara à Abidjan. Après une défaite réformiste, il faut préparer une victoire révolutionnaire. Il faut DÉLÉGATION ! AFRICATION ! RÉVOLUTION !
mercredi 13 avril 2011
Il y a trois sortes d'Ivoiriens (pour une rapide analyse néo-marxiste des classes sociales en CI vers une analyse post-marxiste des strates)
LES CONFIDENCES COMPLETES DU TERRORISTE IBCote-d’Ivoire –DEVOIR DE MEMOIRE: Voici Les toutes dernières confessions de IB avant sa mort
Meneur du coup d’Etat de 1999 qui a propulsé le général Robert Guéi au pouvoir, le sergent-chef Ibrahim Coulibaly dit IB est rentré dans la clandestinité lorsqu’il s’est brouillé avec son patron au sein du Conseil national de salut public (Cnsp).
Commence pour lui une série d’actions de déstabilisation du président Laurent Gbagbo avec des soutiens extérieurs. Mais ses adversaires, en interne, auront raison de ses ambitions démesurées. Le Nouveau Courrier vous livre ses confessions quelques heures avant l’assaut des FRCI qui l’ont assassiné dans son fief à Abobo.
Ibrahim Coulibaly dit IB ,meneur de coup d’Etat
Ceux qui pensent qu’ils doivent être les porte-parole, les porte-voix doivent dire la vérité aux Ivoiriens. Mais cela fait des années qu’ils ne disent pas la vérité aux Ivoiriens. Ils mentent, mais on ne peut pas construire un pays sur le mensonge. Quand vous créez une société sur le mensonge, la société tombe parce que Dieu n’a pas sa main dedans.
Dieu n’est pas dans le mensonge. Il a sa main dans la vérité. Ceux qui disent que je veux être chef d’état-major, que je veux être Premier ministre, que je veux diriger le pays, n’ayons pas la mémoire courte car ce n’est pas aujourd’hui que notre révolution a commencé. Soyons sincère et disons la vérité à nos parents. Certains de nos parents n’ont pas eu la chance d’aller à l’école, ils ne savent pas lire les journaux. Vous qui avez la capacité de lire les journaux et d’approcher les jeunes combattants qui sont autour de moi et d’avoir la vérité, ne soyez pas passionnés. Ne restez pas dans le mensonge pour induire nos parents en erreur.
J’avais 31 ans quand nous renversions Bédié. Je pouvais m’assoir dans le fauteuil présidentiel. Ce n’est pas Guéi qui nous a envoyés. Nous étions sept jeunes que je dirigeais. Bédié est tombé, mais nous ne lui avons pas fait du mal, nous lui avons permis de partir en exil. Nous avons trouvé mieux d’aller chercher un de nos anciens, le général Guéi qui avait subi des humiliations pour le mettre au pouvoir. Au général Guéi nous avons dit : «Le président Bédié a créé un fossé entre les Ivoiriens à travers l’ivoirité. Cela ne peut pas permettre aux Ivoiriens d’avancer, d’avoir un pays uni, fort et lui permettre de se développer. Nous souhaitons que vous rameniez la paix, la cohésion entre tous les Ivoiriens. Mettez dans la tête des Ivoiriens que tous les étrangers sont chez eux ici en Côte d’Ivoire et qu’il faut permettre à tous ceux qui le désirent, de se présenter à l’élection présidentielle. Ne faites pas d’exclusion. Faites en sorte qu’en 6 ou 8 mois, nous puissions finir une bonne transition et organiser des élections libres et transparentes.»
Le général Guéi était d’accord avec nous. Mais malheureusement, chemin faisant, il s’est fait entourer de ceux que nous avons chassés le 24 décembre. Ceux-là ont mis dans sa tête que c’était son tour de gouverner et qu’il fallait se maintenir au pouvoir.
J’étais son chef de sécurité. Je n’ai pas voulu être ministre. A ce poste, j’avais la possibilité d’avoir la main et les yeux sur tout ce qui se faisait autour de lui. Et je voyais le ballet politique qui se déroulait autour du général Guéi à vouloir l’obliger à rester au pouvoir. Plusieurs fois je lui ai dit : «Mon général, la parole est sacrée. Quand vous prenez un engagement devant le peuple pour dire que nous venons pour une transition de 8 mois, que nous venons balayer la maison, il ne faut pas changer du coup de position en disant qu’il faut que nous restions au pouvoir. C’était ça le débat entre le général qui était mon patron et moi et je lui ai ouvertement dit que je ne suis pas d’accord.»
Il était inquiet parce que les gens lui rapportaient qu’IB veut mettre Alassane Ouattara au pouvoir c’est pourquoi il n’est pas d’accord avec toi. Pis, ceux qui lui rapportaient ça le poussaient à vouloir m’éliminer. Un matin, le général vient me voir et me dit «IB, je veux que tu ailles prospecter deux ambassades, l’ambassade de Chine et l’ambassade du Canada.» Je lui réponds que cela peut attendre, d’autant plus que dans quelques mois nous allons finir la transition. Il me dit qu’il faut que j’aille maintenant. C’était en présence de l’ambassadeur Georges OuégninLe rôle joué par l’ambassadeur Georges OuégninIl est arrivé à mon bureau pour me convaincre en me demandant d’exécuter les exigences du général Guéi. «Le général est ton patron, vas faire ce qu’il t’a demandé de faire. Exécute, il n’y aucun problème.» L’ambassadeur m’a promis par la suite un cadeau qui, selon lui est très significatif. L’après-midi, son chauffeur vient me voir avec un cadeau emballé. J’ouvre le cadeau et je découvre trois singes en statuettes.
Une semaine après, tous ceux qui étaient autour de moi, Zaga Zaga, Wattao, Shérif Ousmane, la Grenade, tous ceux que vous connaissez ont été arrêtés. Toute la brigade spéciale qui assurait sa sécurité a été arrêtée et mis à la poudrière d’Akouédo.
C’est étant au Canada que je joins le général pour lui demander ce qui se passe, ce que mes collaborateurs qui vous ont permis d’être au pouvoir ont fait pour se retrouver en prison. Ensuite, je constate que d’une prospection, je suis passé à une affectation. J’ai joint le général pour en savoir davantage. C’est en ce moment que j’apprends que nous voulons le tuer et que, selon lui, il a eu la certitude de ce que nous voulons le tuer. Je lui ai rétorqué que si c’était le cas, on l’aurait fait depuis. J’ai alors plaidé pour la relaxe de ces jeunes gens.
Mais au lieu de la relaxe, le lendemain j’apprends que le général Guéi a donné des instructions pour que la Grenade soit exécuté. C’est à partir de cet instant que je l’ai joint pour lui déclarer la guerre. J’ai démissionné ensuite du poste d’attaché militaire au Canada où je n’avais pas moins de 4 millions Fcfa par mois. Je suis rentré en France et ensuite au Burkina Faso.
Dieu n’est pas dans le mensonge. Il a sa main dans la vérité. Ceux qui disent que je veux être chef d’état-major, que je veux être Premier ministre, que je veux diriger le pays, n’ayons pas la mémoire courte car ce n’est pas aujourd’hui que notre révolution a commencé. Soyons sincère et disons la vérité à nos parents. Certains de nos parents n’ont pas eu la chance d’aller à l’école, ils ne savent pas lire les journaux. Vous qui avez la capacité de lire les journaux et d’approcher les jeunes combattants qui sont autour de moi et d’avoir la vérité, ne soyez pas passionnés. Ne restez pas dans le mensonge pour induire nos parents en erreur.
J’avais 31 ans quand nous renversions Bédié. Je pouvais m’assoir dans le fauteuil présidentiel. Ce n’est pas Guéi qui nous a envoyés. Nous étions sept jeunes que je dirigeais. Bédié est tombé, mais nous ne lui avons pas fait du mal, nous lui avons permis de partir en exil. Nous avons trouvé mieux d’aller chercher un de nos anciens, le général Guéi qui avait subi des humiliations pour le mettre au pouvoir. Au général Guéi nous avons dit : «Le président Bédié a créé un fossé entre les Ivoiriens à travers l’ivoirité. Cela ne peut pas permettre aux Ivoiriens d’avancer, d’avoir un pays uni, fort et lui permettre de se développer. Nous souhaitons que vous rameniez la paix, la cohésion entre tous les Ivoiriens. Mettez dans la tête des Ivoiriens que tous les étrangers sont chez eux ici en Côte d’Ivoire et qu’il faut permettre à tous ceux qui le désirent, de se présenter à l’élection présidentielle. Ne faites pas d’exclusion. Faites en sorte qu’en 6 ou 8 mois, nous puissions finir une bonne transition et organiser des élections libres et transparentes.»
Le général Guéi était d’accord avec nous. Mais malheureusement, chemin faisant, il s’est fait entourer de ceux que nous avons chassés le 24 décembre. Ceux-là ont mis dans sa tête que c’était son tour de gouverner et qu’il fallait se maintenir au pouvoir.
J’étais son chef de sécurité. Je n’ai pas voulu être ministre. A ce poste, j’avais la possibilité d’avoir la main et les yeux sur tout ce qui se faisait autour de lui. Et je voyais le ballet politique qui se déroulait autour du général Guéi à vouloir l’obliger à rester au pouvoir. Plusieurs fois je lui ai dit : «Mon général, la parole est sacrée. Quand vous prenez un engagement devant le peuple pour dire que nous venons pour une transition de 8 mois, que nous venons balayer la maison, il ne faut pas changer du coup de position en disant qu’il faut que nous restions au pouvoir. C’était ça le débat entre le général qui était mon patron et moi et je lui ai ouvertement dit que je ne suis pas d’accord.»
Il était inquiet parce que les gens lui rapportaient qu’IB veut mettre Alassane Ouattara au pouvoir c’est pourquoi il n’est pas d’accord avec toi. Pis, ceux qui lui rapportaient ça le poussaient à vouloir m’éliminer. Un matin, le général vient me voir et me dit «IB, je veux que tu ailles prospecter deux ambassades, l’ambassade de Chine et l’ambassade du Canada.» Je lui réponds que cela peut attendre, d’autant plus que dans quelques mois nous allons finir la transition. Il me dit qu’il faut que j’aille maintenant. C’était en présence de l’ambassadeur Georges OuégninLe rôle joué par l’ambassadeur Georges OuégninIl est arrivé à mon bureau pour me convaincre en me demandant d’exécuter les exigences du général Guéi. «Le général est ton patron, vas faire ce qu’il t’a demandé de faire. Exécute, il n’y aucun problème.» L’ambassadeur m’a promis par la suite un cadeau qui, selon lui est très significatif. L’après-midi, son chauffeur vient me voir avec un cadeau emballé. J’ouvre le cadeau et je découvre trois singes en statuettes.
Une semaine après, tous ceux qui étaient autour de moi, Zaga Zaga, Wattao, Shérif Ousmane, la Grenade, tous ceux que vous connaissez ont été arrêtés. Toute la brigade spéciale qui assurait sa sécurité a été arrêtée et mis à la poudrière d’Akouédo.
C’est étant au Canada que je joins le général pour lui demander ce qui se passe, ce que mes collaborateurs qui vous ont permis d’être au pouvoir ont fait pour se retrouver en prison. Ensuite, je constate que d’une prospection, je suis passé à une affectation. J’ai joint le général pour en savoir davantage. C’est en ce moment que j’apprends que nous voulons le tuer et que, selon lui, il a eu la certitude de ce que nous voulons le tuer. Je lui ai rétorqué que si c’était le cas, on l’aurait fait depuis. J’ai alors plaidé pour la relaxe de ces jeunes gens.
Mais au lieu de la relaxe, le lendemain j’apprends que le général Guéi a donné des instructions pour que la Grenade soit exécuté. C’est à partir de cet instant que je l’ai joint pour lui déclarer la guerre. J’ai démissionné ensuite du poste d’attaché militaire au Canada où je n’avais pas moins de 4 millions Fcfa par mois. Je suis rentré en France et ensuite au Burkina Faso.
Le rôle de Blaise Compaoré dans la tentative de coup d’Etat du 19 septembre 2002
C’est à partir du Burkina Faso que j’ai commencé à appeler tous mes amis. Nous avons mis un système en place le jour des élections de sorte que dans le cafouillage nous sommes allés attaquer la poudrière d’Akouédo pour libérer nos amis, Wattao, Shérif Ousmane, etc. qui s’y trouvaient. Nous avons réussi à les faire évader et je me suis arrangé pour qu’ils me rejoignent à Ouagadougou.
Pendant ce temps, Guillaume Soro était encore à Abidjan. Quand il y a eu accalmie, il s’est présenté aux élections à Port-Bouët en tant que colistier d’Henriette Diabaté et ils ont échoué. Donc Blaise Compaoré m’a permis de recueillir tous ceux, y compris Guillaume Soro, qui étaient dans des situations clandestines en Côte d’Ivoire. Tuo Fozié, Zaga Zaga, Adam’s, Wattao, etc.
Mais avant, Guillaume Soro me joint pour me dire que sa situation est difficile et qu’est-ce que je peux faire pour lui. Je lui réponds ceci : les journalistes ne cessant de m’appeler pour m’interviewer et compte tenu de ce que je n’ai pas le temps eu égard aux moyens que je recherche pour nous permettre de rentrer dans notre pays triomphalement, viens t’occuper des journalistes.
C’est ainsi que Guillaume Soro s’est retrouvé auprès de moi comme porte-parole. Nous avons fait 2 ans et demi à Ouagadougou. Mais pour préparer mes hommes à l’attaque du 18 septembre, nous nous sommes retirés dans un camp et je les ai préparés pendant 6 mois (…) Il faut préciser que l’Etat Burkinabé nous a donné des villas. Après la formation, un ami libanais m’a aussi envoyé 60 millions Fcfa. L’intendant c’était Gaoussou alias Dja Gao (actuellement commandant du camp commando d’Abobo) qui a fait des enveloppes de 300 000 Fcfa pour tous les éléments qui devaient rentrer en Côte d’Ivoire. Il y a eu trois groupes parce qu’il devait avoir trois attaques simultanées à savoir Abidjan, Bouaké et Korhogo.
En ce qui concerne les chefs de groupe, à Abidjan, c’était Kobo, à Bouaké c’était Zaga Zaga. Jusqu’en 2003 avant que je ne parte en France et qu’on m’arrête, tout le monde avait une bonne image de la rébellion. Nous sommes rentrés en Côte d’Ivoire, les choses n’ont pas fonctionné véritablement comme nous voulions, mais nous avons réussi à couper le pays en deux. Les négociations sont alors arrivées. Il y a eu Lomé, ensuite Marcoussis. Je voudrais m’expliquer pourquoi aux premières heures de la rébellion, l’on ne m’a pas vu au devant de mes troupes.
Il faut dire que j’ai été reçu dans un pays, par un chef d’Etat qui m’a accordé le statut de réfugié politique contrairement aux autres éléments qui étaient sous ma coupole. J’avais voulu rentrer, mais le grand frère Blaise Compaoré m’a dit non je ne pouvais pas rentrer. Parce que si je rentre, la démonstration que le Burkina Faso était notre base-arrière et que c’est lui qui nous a équipé était claire. Le président Blaise Compaoré a clairement dit que cela le mettait dans une situation très difficile.Il m’a donc dit de laisser les jeunes progresser et qu’au moment où nous aurons toute la situation en main, je pourrais sortir la tête. Nous sommes tombés d’accord.
L’ambassadeur de France et son attaché militaire venaient me rendre visite chaque semaine pour se rendre compte que j’étais effectivement sur le sol burkinabé. Et cela a permis au Burkina Faso d’avoir son honneur sauvé et d’empêcher à la France d’avoir une pression pour attaquer la rébellion au nom des accords de défense qu’il y a entre elle et la Côte d’Ivoire parce qu’on a réussi à faire intégrer dans l’esprit de l’opinion que c’était une crise ivoiro-ivoirienne.
Voilà comment nous avons pu résister sans que les Français nous chassent du territoire ivoirien. Après les accords de Marcoussis, le ministre Seydou Diarra, après avoir discuté avec Guillaume Soro qui leur apprend que c’est moi le chef militaire de la rébellion, m’envoie deux émissaires pour m’informer qu’ils nous donnent 9 postes ministériels. Dans ces 9 postes ministériels, j’avais la latitude de nommer des personnalités de mon rang.
C’est ainsi que je nomme Guillaume Soro ministre de la Communication et tous ceux qui m’ont aussi apporté de l’aide quand j’en avais besoin tel que Gueu Michel que nous avons capturé à Bouaké comme prisonnier. Il a été nommé ministre des Sports. Pour la petite histoire, lorsque nous avons attaqué Bouaké, le colonel Soumaïla Bakayoko, qui est actuellement chef d’état-major, a fui pour se rendre dans son village qui est proche du mien. C’est là que j’ai envoyé des éléments le chercher pour nous rejoindre, ce qu’il a fait sans hésiter. Il en est de même pour Bamba Sinima et tous ceux qui se reconnaissaient dans notre action (…)
Pendant ce temps, Guillaume Soro était encore à Abidjan. Quand il y a eu accalmie, il s’est présenté aux élections à Port-Bouët en tant que colistier d’Henriette Diabaté et ils ont échoué. Donc Blaise Compaoré m’a permis de recueillir tous ceux, y compris Guillaume Soro, qui étaient dans des situations clandestines en Côte d’Ivoire. Tuo Fozié, Zaga Zaga, Adam’s, Wattao, etc.
Mais avant, Guillaume Soro me joint pour me dire que sa situation est difficile et qu’est-ce que je peux faire pour lui. Je lui réponds ceci : les journalistes ne cessant de m’appeler pour m’interviewer et compte tenu de ce que je n’ai pas le temps eu égard aux moyens que je recherche pour nous permettre de rentrer dans notre pays triomphalement, viens t’occuper des journalistes.
C’est ainsi que Guillaume Soro s’est retrouvé auprès de moi comme porte-parole. Nous avons fait 2 ans et demi à Ouagadougou. Mais pour préparer mes hommes à l’attaque du 18 septembre, nous nous sommes retirés dans un camp et je les ai préparés pendant 6 mois (…) Il faut préciser que l’Etat Burkinabé nous a donné des villas. Après la formation, un ami libanais m’a aussi envoyé 60 millions Fcfa. L’intendant c’était Gaoussou alias Dja Gao (actuellement commandant du camp commando d’Abobo) qui a fait des enveloppes de 300 000 Fcfa pour tous les éléments qui devaient rentrer en Côte d’Ivoire. Il y a eu trois groupes parce qu’il devait avoir trois attaques simultanées à savoir Abidjan, Bouaké et Korhogo.
En ce qui concerne les chefs de groupe, à Abidjan, c’était Kobo, à Bouaké c’était Zaga Zaga. Jusqu’en 2003 avant que je ne parte en France et qu’on m’arrête, tout le monde avait une bonne image de la rébellion. Nous sommes rentrés en Côte d’Ivoire, les choses n’ont pas fonctionné véritablement comme nous voulions, mais nous avons réussi à couper le pays en deux. Les négociations sont alors arrivées. Il y a eu Lomé, ensuite Marcoussis. Je voudrais m’expliquer pourquoi aux premières heures de la rébellion, l’on ne m’a pas vu au devant de mes troupes.
Il faut dire que j’ai été reçu dans un pays, par un chef d’Etat qui m’a accordé le statut de réfugié politique contrairement aux autres éléments qui étaient sous ma coupole. J’avais voulu rentrer, mais le grand frère Blaise Compaoré m’a dit non je ne pouvais pas rentrer. Parce que si je rentre, la démonstration que le Burkina Faso était notre base-arrière et que c’est lui qui nous a équipé était claire. Le président Blaise Compaoré a clairement dit que cela le mettait dans une situation très difficile.Il m’a donc dit de laisser les jeunes progresser et qu’au moment où nous aurons toute la situation en main, je pourrais sortir la tête. Nous sommes tombés d’accord.
L’ambassadeur de France et son attaché militaire venaient me rendre visite chaque semaine pour se rendre compte que j’étais effectivement sur le sol burkinabé. Et cela a permis au Burkina Faso d’avoir son honneur sauvé et d’empêcher à la France d’avoir une pression pour attaquer la rébellion au nom des accords de défense qu’il y a entre elle et la Côte d’Ivoire parce qu’on a réussi à faire intégrer dans l’esprit de l’opinion que c’était une crise ivoiro-ivoirienne.
Voilà comment nous avons pu résister sans que les Français nous chassent du territoire ivoirien. Après les accords de Marcoussis, le ministre Seydou Diarra, après avoir discuté avec Guillaume Soro qui leur apprend que c’est moi le chef militaire de la rébellion, m’envoie deux émissaires pour m’informer qu’ils nous donnent 9 postes ministériels. Dans ces 9 postes ministériels, j’avais la latitude de nommer des personnalités de mon rang.
C’est ainsi que je nomme Guillaume Soro ministre de la Communication et tous ceux qui m’ont aussi apporté de l’aide quand j’en avais besoin tel que Gueu Michel que nous avons capturé à Bouaké comme prisonnier. Il a été nommé ministre des Sports. Pour la petite histoire, lorsque nous avons attaqué Bouaké, le colonel Soumaïla Bakayoko, qui est actuellement chef d’état-major, a fui pour se rendre dans son village qui est proche du mien. C’est là que j’ai envoyé des éléments le chercher pour nous rejoindre, ce qu’il a fait sans hésiter. Il en est de même pour Bamba Sinima et tous ceux qui se reconnaissaient dans notre action (…)
L’origine du clash entre les «frères rebelles»
Quand ils sont devenus ministres et qu’ils ont commencé à prendre goût à du beurre, à rouler carrosses et à côtoyer le luxe, ils ont commencé à se départir de la mission originelle qui est de faire partir le président Laurent Gbagbo du pouvoir. L’atmosphère a donc commencé à se dégrader entre nous.
C’est ainsi que je suis allé demander au grand frère Blaise Compaoré de me laisser rentrer au pays. Je lui ai qu’il faut que je rentre parce que les choses sont en train de se dégrader. J’apprends par ci que deux de mes ministres ont trinqué du champagne avec deux de ses ministres ; j’apprends par là que d’autres sont en voyage avec lui. Je les appelle pour leur dire que jusqu’à preuve du contraire, Gbagbo demeure notre adversaire, qu’il n’est pas notre allié. Mais ils en faisaient à leur tête.
Le président Blaise Compaoré me demande alors de rentrer à Paris et qu’à partir de là-bas, je pouvais annoncer officiellement que je rentre en Côte d’Ivoire. Cela l’aurait permis de rester en marge des accusations selon lesquelles c’est lui qui a apporté un soutien à la rébellion contre le président Gbagbo. C’est ce que j’ai fait.
Le troisième, lorsque je décide de rentrer en Côte d’Ivoire, on m’arrête à mon hôtel à Paris. Les raisons évoquées, c’est que je suis allé recruter des mercenaires, que je suis un terroriste et que je pars tuer un président. Je fais 21 jours de prisons, je sors de prison, on me garde en France sous contrôle judiciaire pendant 2 ans. Mais j’ai réussi à sortir de la France pour me retrouver au Benin en passant par la Belgique.
Là encore, je reçois des informations selon lesquelles mes amis ont décidé de me faire la peau avec la complicité des autorités béninoises si je ne sors pas de ce pays. C’est ainsi que je me suis retrouvé au Ghana. Mais lorsque j’étais en prison en France, pour justifier pourquoi ils ne m’ont pas soutenu, certains de mes amis que j’ai fait nommer ministre font croire à qui veut les écouter que j’ai pactisé avec le président Gbagbo qui m’aurait donné des milliards Fcfa. Ceux qui étaient encore acquis à ma cause, tels que Adam’s, Kass, Baladji, Bauer ont été ciblés, mis en prison, certains ont été assassinés. Ils ont construit leur révolution sur du mensonge.
Beaucoup de choses se sont passées en zones CNO. Il a y eu tueries, viols, pillages, etc. Depuis que la rébellion, après mon arrestation, a quitté la voix originelle qui est la protection du peuple, elle n’a plus progressé. Elle n’a fait que des victimes. Comme nous sommes parvenus aux élections, pour ne pas dire que c’est IB qui ne veut pas d’élections, qui s’oppose aux élections, mes hommes et moi nous nous sommes repliés.
Mais nous étions convaincus d’une chose, c’est que ces élections allaient se terminer par les armes. C’est ainsi que mes hommes et moi nous nous sommes préparés. Et quand il y a eu une crise armée, nous sommes entrés en scène et nous nous armions sur le matériel que nous récupérions sur nos adversaires qui tombaient en embuscades.
Nous avons réussi à déstabiliser le dispositif de l’état-major des Fds (Forces de défense et de sécurité sous le président Gbagbo). Ils ont envoyé le CeCOS, la Bae, le bataillon blindé, ils ont envoyé toute la coalition, mais ils n’ont pas pu venir à bout de notre résistance. C’est nous qui avons lancé l’offensive pour libérer les prisonniers qui étaient à la Maca, ensuite nous avons lancé l’offensive sur Yopougon.
En 4h, nous avons pris la moitié de ce quartier, il ne restait que la zone de Niangon. Nous avons pris le nouveau camp BAE, on a réussi à sécuriser Andokoi. A ma grande surprise, j’apprends qu’il y a une colonne de militaires sur l’autoroute qui fait mouvement vers Abidjan. Mon adjoint Baeur est décidé à les empêcher d’entrer, je le convaincs d’éviter un affrontement parce que je ne crois pas qu’ils viennent contre nous. Ils rentrent en fanfare, foncent directement sur la RTI et le camp Agban qu’ils pilonnent toute la nuit.
Les Forces militaires de Gbagbo les ont laissé pilonner jusqu’au petit matin avant de lancer une offensive. C’est la débandade dans leur camp. Ils ne connaissent pas Abidjan. Certains ont été recrutés directement au village où ils ont été habillés en treillis militaire. Il y a eu de nombreux blessés et de morts dans la cour de la mairie d’Abobo et dans les hôpitaux. S’ils étaient vraiment venus pour épargner la vie des Ivoiriens, auraient-ils envoyé ces jeunes gens à l’abattoir ? Le minimum aurait voulu qu’ils m’approchent. Ils n’ont pris ni la télévision ni Agban, ils racontent qu’ils ont pris ces deux secteurs stratégiques.
C’est ainsi que je suis allé demander au grand frère Blaise Compaoré de me laisser rentrer au pays. Je lui ai qu’il faut que je rentre parce que les choses sont en train de se dégrader. J’apprends par ci que deux de mes ministres ont trinqué du champagne avec deux de ses ministres ; j’apprends par là que d’autres sont en voyage avec lui. Je les appelle pour leur dire que jusqu’à preuve du contraire, Gbagbo demeure notre adversaire, qu’il n’est pas notre allié. Mais ils en faisaient à leur tête.
Le président Blaise Compaoré me demande alors de rentrer à Paris et qu’à partir de là-bas, je pouvais annoncer officiellement que je rentre en Côte d’Ivoire. Cela l’aurait permis de rester en marge des accusations selon lesquelles c’est lui qui a apporté un soutien à la rébellion contre le président Gbagbo. C’est ce que j’ai fait.
Le troisième, lorsque je décide de rentrer en Côte d’Ivoire, on m’arrête à mon hôtel à Paris. Les raisons évoquées, c’est que je suis allé recruter des mercenaires, que je suis un terroriste et que je pars tuer un président. Je fais 21 jours de prisons, je sors de prison, on me garde en France sous contrôle judiciaire pendant 2 ans. Mais j’ai réussi à sortir de la France pour me retrouver au Benin en passant par la Belgique.
Là encore, je reçois des informations selon lesquelles mes amis ont décidé de me faire la peau avec la complicité des autorités béninoises si je ne sors pas de ce pays. C’est ainsi que je me suis retrouvé au Ghana. Mais lorsque j’étais en prison en France, pour justifier pourquoi ils ne m’ont pas soutenu, certains de mes amis que j’ai fait nommer ministre font croire à qui veut les écouter que j’ai pactisé avec le président Gbagbo qui m’aurait donné des milliards Fcfa. Ceux qui étaient encore acquis à ma cause, tels que Adam’s, Kass, Baladji, Bauer ont été ciblés, mis en prison, certains ont été assassinés. Ils ont construit leur révolution sur du mensonge.
Beaucoup de choses se sont passées en zones CNO. Il a y eu tueries, viols, pillages, etc. Depuis que la rébellion, après mon arrestation, a quitté la voix originelle qui est la protection du peuple, elle n’a plus progressé. Elle n’a fait que des victimes. Comme nous sommes parvenus aux élections, pour ne pas dire que c’est IB qui ne veut pas d’élections, qui s’oppose aux élections, mes hommes et moi nous nous sommes repliés.
Mais nous étions convaincus d’une chose, c’est que ces élections allaient se terminer par les armes. C’est ainsi que mes hommes et moi nous nous sommes préparés. Et quand il y a eu une crise armée, nous sommes entrés en scène et nous nous armions sur le matériel que nous récupérions sur nos adversaires qui tombaient en embuscades.
Nous avons réussi à déstabiliser le dispositif de l’état-major des Fds (Forces de défense et de sécurité sous le président Gbagbo). Ils ont envoyé le CeCOS, la Bae, le bataillon blindé, ils ont envoyé toute la coalition, mais ils n’ont pas pu venir à bout de notre résistance. C’est nous qui avons lancé l’offensive pour libérer les prisonniers qui étaient à la Maca, ensuite nous avons lancé l’offensive sur Yopougon.
En 4h, nous avons pris la moitié de ce quartier, il ne restait que la zone de Niangon. Nous avons pris le nouveau camp BAE, on a réussi à sécuriser Andokoi. A ma grande surprise, j’apprends qu’il y a une colonne de militaires sur l’autoroute qui fait mouvement vers Abidjan. Mon adjoint Baeur est décidé à les empêcher d’entrer, je le convaincs d’éviter un affrontement parce que je ne crois pas qu’ils viennent contre nous. Ils rentrent en fanfare, foncent directement sur la RTI et le camp Agban qu’ils pilonnent toute la nuit.
Les Forces militaires de Gbagbo les ont laissé pilonner jusqu’au petit matin avant de lancer une offensive. C’est la débandade dans leur camp. Ils ne connaissent pas Abidjan. Certains ont été recrutés directement au village où ils ont été habillés en treillis militaire. Il y a eu de nombreux blessés et de morts dans la cour de la mairie d’Abobo et dans les hôpitaux. S’ils étaient vraiment venus pour épargner la vie des Ivoiriens, auraient-ils envoyé ces jeunes gens à l’abattoir ? Le minimum aurait voulu qu’ils m’approchent. Ils n’ont pris ni la télévision ni Agban, ils racontent qu’ils ont pris ces deux secteurs stratégiques.
Mes relations avec Alassane Ouattara
Je n’ai aucun problème avec le président Alassane Ouattara. (…) Pourquoi m’opposer au fait qu’il soit président ? Quand j’ai reçu dans mon Qg les imams et les chefs du quartier, en leur présence, j’ai composé le numéro du Dr Alassane Ouattara que j’ai mis sur haut-parleurs pour qu’ils sachent que nous entretenons de très bons rapports. Il était en réunion et j’ai parlé avec son aide de camp, le commandant Diarassouba.
A travers notre causerie, les imams et les chefs du quartier ont compris qu’il y a une affinité entre nous. Et j’ai dit à l’aide de camp que si le grand frère finit, dis-lui de me rappeler pour permettre aux vieux d’échanger avec lui pour les rassurer. Si je n’ai pas de bons rapports avec lui est-ce que je peux me permettre ça ?
Je vous demande de garder votre calme, soyez serein.
A travers notre causerie, les imams et les chefs du quartier ont compris qu’il y a une affinité entre nous. Et j’ai dit à l’aide de camp que si le grand frère finit, dis-lui de me rappeler pour permettre aux vieux d’échanger avec lui pour les rassurer. Si je n’ai pas de bons rapports avec lui est-ce que je peux me permettre ça ?
Je vous demande de garder votre calme, soyez serein.