MENSONGES ET HYPOCRISIE | SINCERITE ET REVOLUTION |
Vous considérez-vous comme un héritier de Thomas Sankara ? Tout-à-fait. Pour revaloriser cet héritage, il a fallu, dans un premier temps, détruire ce que nous appelons l’imposture du régime de Blaise Compaoré. Cela a eu lieu les 30 et 31 octobre derniers grâce à une insurrection populaire, mais il faudrait maintenant offrir aux Burkinabè un État véritablement démocratique, libre, prospère, où chacun trouvera son bonheur. Tous ceux qui ont eu la chance de lire le programme alternatif sankariste savent bien que nous proposons le renouveau. Cela fait plus de 27 ans que Thomas Sankara n’est plus là. Le monde a beaucoup évolué et a connu des mutations. Vous envisagez donc d’adapter l’œuvre de Thomas Sankara ? Nous allons poursuivre l’œuvre du président Thomas Sankara en reprenant sa rigueur au niveau de la gouvernance. Si nous parvenons au pouvoir, la première chose que nous allons faire sera de restaurer l’autorité de l’État. Nous allons faire en sorte d’avoir une justice adéquate et appropriée pour lutter contre la corruption et l’impunité. Nous allons faire en sorte que les Burkinabè soient sécurisés. Qu’il n’y ait pas deux types d’armées dans notre pays et que l’armée soit vraiment républicaine. Que les citoyens soient égaux devant la loi, et que personne ne soit protégé seulement parce qu’il a tiré la bonne carte à la naissance. Ne bénéficiez-vous pas de la sympathie sankariste post-insurrectionnelle ? Je bénéficie certes de cette sympathie mais notre chance se fonde aussi sur notre travail. L’Unir-PS est le parti sankariste le mieux implanté au Burkina Faso. Nous sommes présents dans les 45 provinces, où nous possédons des structures et des militants. Nous voulons capitaliser sur les acquis de l’insurrection et les transformer en actions de développement, de prospérité et de partage pour tous les Burkinabè qui attendent de pouvoir manger les fruits de leur lutte. Les sankaristes sont-ils enfin unis en vue de cette nouvelle élection présidentielle ? Depuis que nous avons créé l’Unir-PS, nous avons toujours dit que l’unité ne se décrète pas. L’unité se fait autour d’un idéal, d’un projet de société et autour des aspirations de notre peuple. Cette unité existe mais elle a besoin d’être consolidée. Des sondages vous donnent bien placé derrière les favoris Zéphirin Diabré (UPC) et Roch Marc Christian Kaboré (MPP). En cas de deuxième tour, avec qui pourriez-vous faire alliance ? Un sondage est un sondage. Mais en cas de deuxième tour, qui vous dit que ce ne serait pas moi qui aurait besoin du soutien d’un autre ? Alors si vous arrivez en tête, avec qui pourriez-vous faire alliance ? Il faut composer en tenant compte des idéologies des partis politiques. Nous allons d’abord compter sur tous ceux qui partagent notre vision. +++(interview consensuelle Benjamin Roger Jeune Afrique) Bénéwendé Sankara est UN MAGOUILLEUR ENNEMI DES CDR QUI A ALIENE UNE GENERATION ENTIERE DE JEUNES DEVENUS STUPIDES ET ARROGANTS PAR MECONNAISSANCE DES INSTITUTIONS SANKARISTES VERITABLES | "Tout ce que nous avons réalisé au Burkina Faso, sous la révolution, nous l'avons réalisé grâce aux CDR en premier lieu." Thomas Sankara 4 avril 1986 "... beaucoup étaient venus pour fêter la disparition de ces fameux CDR. Pourquoi les CDR ? Historiquement, vous savez que rien n'est plus faux que de dire que les CDR ont été créés au lendemain du 4 août 1983. Les CDR ont été créés avec les premiers coups de feu qui ont été tirés ici. Les CDR ont été créés le 4 août 1983, précisément. [Applaudissements] Les CDR sont nés dialectiquement en même temps que la révolution au Burkina Faso. [Applaudissement] Parce que, à l'instant même où nous avons prononcé le mot révolution dans ce pays, la nécessité de la défendre s'est fait sentir et celui qui parle de révolution sans prendre les dispositions pour protéger cette révolution commet une grave erreur et méconnaît les capacités de lutte, les capacités de destruction de la réaction. Pour notre part, nous avons invité le peuple dans la nuit du 4 août, à se constituer partout en Comités de défense de la révolution parce que nous ne nous faisions pas d'illusion : la révolution allait être attaquée. Elle l'a été, elle l'est et elle le sera. Donc, les Comités de défense de la révolution l'ont été, le sont et le seront. [Applaudissement] Rien de ce qui a été fait de positif sous la révolution n'a pu être réalisé sans les CDR. Nous savons que nous CDR, nous ne sommes pas parfaits. Nous le savons, mais nous continuons de rechercher dans ce monde les exemples de perfection. Nous CDR, avons eu à exercer le pouvoir populaire. Sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan militaire, sur tous les plans de la vie nationale, à tous les niveaux de la vie des Burkinabè, nous, CDR, sommes impliqués directement. Il est donc important que nous comprenions que la marche correcte des CDR a une conséquence bénéfique et heureuse pour chacun de nous. Se détourner des CDR, c'est se faire à soi-même du tort ; à moins que l'on ne soit en mesure de quitter le Burkina Faso. Nous avons besoin des CDR et nous aurons toujours besoin des CDR quelle que soit la forme qu'un jour ils pourraient prendre. "Nous ne pouvons pas accepter de mettre les CDR de côté. Il n'y a pas deux Burkina Faso. Il n'y a qu'un seul Burkina Faso : le Burkina Faso des CDR. Il commence avec les CDR et finit avec les CDR. [Applaudissements] C'est pourquoi, il faut que là où il n'y a pas encore des CDR qu'ils soient rapidement constitués. Partout où se trouvent des Burkinabè, le premier réflexe doit être pour eux de constituer un Comité de défense de la révolution parce qu'ils sont et existent grâce à la révolution. Et s'ils ne le font pas, ils vont à l'encontre de la révolution et il n'y a pas de raison qu'ils bénéficient des bienfaits de la révolution. |
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Bénéwendé Sankara menteur et hypocrite ENNEMI des CDR & CNR de Thomas Sankara ! Le racoleur des institutions de Compaoré depuis 15 ans !
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