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Cheriff Sy dissout ses complices RSP voleurs de la révolution burkinabè du 30 octobre ! Il y a urgence à reconstruire CDR-CNR

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par Yanick Toutain
REVACTU
22/9/2015
Hervé Ouattara: "Au départ, nous avons voulu inciter Gilbert Diendiéré, lui-même, à perpétrer un coup d’Etat. Mais il m’a dit que ça ne l’intéressait pas et qu’il ne voulait pas en entendre parler. 


Ca y est : un membre de la dictature recyclé en président de la "Transition" illégale - Chériff Sy - vient de dissoudre un nouveau morceau de la dictature Compaoré : la garde prétorienne dirigée pendant des années par Gilbert Diendéré et dont Yacouba Zida était le numéro 2



Ce qui se passe depuis le 30 octobre est une bande de crocodiles de marigots ayant volé la révolution au peuple qui se mangent les uns les autres.
Rappelons au passage que la révolution pour dégager Blaise Compaoré - l'assassin de Thomas Sankara et des ses compagnons - avait déjà eu lieu de février à avril 2011 et que ce sont les efforts des pseudo opposants pour empêcher la reconstruction des CDR de Thomas Sankara qui avaient permis au tyran - en fuite ! - de reprendre le contrôle de la situation.
Si le peuple avait été organisé en fonction des consignes de Sankara, aucun pouvoir n'aurait pu tenir plus de 3 jours !
"Tout ce que nous avons réalisé au Burkina Faso, sous la révolution, nous l'avons réalisé grâce aux CDR en premier lieu."Thomas Sankara 4 avril 1986
"... beaucoup étaient venus pour fêter la disparition de ces fameux CDR.Pourquoi les CDR ? Historiquement, vous savez que rien n'est plus faux que de dire que les CDR ont été créés au lendemain du 4 août 1983.Les CDR ont été créés avec les premiers coups de feu qui ont été tirés ici.Les CDR ont été créés le 4 août 1983, précisément.[Applaudissements] Les CDR sont nés dialectiquement en même temps que la révolution au Burkina Faso.[Applaudissement] Parce que, à l'instant même où nous avons prononcé le mot révolution dans ce pays, la nécessité de la défendre s'est fait sentir et celui qui parle de révolution sans prendre les dispositions pour protéger cette révolution commet une grave erreur et méconnaît les capacités de lutte, les capacités de destruction de la réaction.Pour notre part, nous avons invité le peuple dans la nuit du 4 août, à se constituer partout en Comités de défense de la révolution parce que nous ne nous faisions pas d'illusion : la révolution allait être attaquée.Elle l'a été, elle l'est et elle le sera.Donc, les Comités de défense de la révolution l'ont été, le sont et le seront.[Applaudissement] Rien de ce qui a été fait de positif sous la révolution n'a pu être réalisé sans les CDR.Nous savons que nous CDR, nous ne sommes pas parfaits.Nous le savons, mais nous continuons de rechercher dans ce monde les exemples de perfection.Nous CDR, avons eu à exercer le pouvoir populaire.Sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan militaire, sur tous les plans de la vie nationale, à tous les niveaux de la vie des Burkinabè, nous, CDR, sommes impliqués directement.Il est donc important que nous comprenions que la marche correcte des CDR a une conséquence bénéfique et heureuse pour chacun de nous.Se détourner des CDR, c'est se faire à soi-même du tort ; à moins que l'on ne soit en mesure de quitter le Burkina Faso.Nous avons besoin des CDR et nous aurons toujours besoin des CDR quelle que soit la forme qu'un jour ils pourraient prendre.
"Nous ne pouvons pas accepter de mettre les CDR de côté.Il n'y a pas deux Burkina Faso.Il n'y a qu'un seul Burkina Faso : le Burkina Faso des CDR.Il commence avec les CDR et finit avec les CDR.[Applaudissements] C'est pourquoi, il faut que là où il n'y a pas encore des CDR qu'ils soient rapidement constitués.Partout où se trouvent des Burkinabè, le premier réflexe doit être pour eux de constituer un Comité de défense de la révolution parce qu'ils sont et existent grâce à la révolution.Et s'ils ne le font pas, ils vont à l'encontre de la révolution et il n'y a pas de raison qu'ils bénéficient des bienfaits de la révolution."

PETITE BOURGEOISIE INTELLECTUELLE

Mais la classe sociale que dénonçaient Thomas Sankara, Amilcar Cabral et tous les intellectuells Innovants d'Afrique sous le nom de "petite bourgeoisie intellectuelle" avait la trahison dans le sang.
"En alliance avec les forces rétrogrades de la société traditionnelle, la petite-bourgeoisie intellectuelle de l’époque, dans un mépris total des masses fondamentales qui lui avaient servi de tremplin pour son accession au pouvoir, entreprit d’organiser les fondements politiques et économiques des nouvelles formes de domination et d’exploitation impérialistes." (DOP 1983 Sankara-Somé)

Amilcar Cabral parlait à la mort de Nkrumah du "cancer de la trahison" et avait appelé sa classe sociale au suicide !

 pour remplir parfaitement le  rôle  qui lui revient  dans la lutte de libération nationale, la petite bourgeoisie révolutionnaire doit être  capable  de se  suicider  comme classepour ressusciter comme travailleur  révolutionnaire, entièrement identifiée avec les aspirations les plus profondes du peuple auquel elle appartie
Cette  alternative — trahir  la Révolution ou se  suicider comme classe — constitue le choix de la petite bourgeoisie dans le cadre général de la lutte de libération nationale.
On notera que la citation provient (copié collé) du site de celui qui avait été le "bras gauche" de Thomas Sankara - Valère Somé. Celui qui était le leader d'un groupe révolutionnaire ULCR et qui militait clandestinement aux côtés de Sankara revendiquait récemment être le véritable auteur textuel de l'extraordinaire DOP de 1983 (le discours d'orientation politique qui servira encore longtemps de phares pour les postmarxistes ayant quitté les horizons crypto-maoistes de ses auteurs)
On lira avec intérêt ce DOP commenté ici

SAMEDI 7 MAI 2011


LE CANCER DE LA TRAHISON



C'est donc un prétendu Balai Citoyen qui était devenu la mascotte des médias franceàfric et qui avait eu comme mission de pousser Gilbert Diendiéré à "perpétuer un coup d'Etat"
Un Diendéré  que tout le monde appelle Diendéré... tant pis pour lui.
Ce "Balai Citoyen" est une opération très semblable à celle des imposteurs de Yen A Marre au Sénégal. LIRE

JEUDI 7 MAI 2015

Y en a marre est officiellement financé par l'USAID (CIA) La preuve sur le site de l'ambassade US à Dakar ! Des pantins des USA pour saboter les CDR et le CIRAF

"Les partenaires de mise en œuvre de l’USAID,  sont des ONG comme 3D, le Réseau Siggil Jiggen, Y’en a Marre, le Gorée Institute, l’Association nationale pour l’alphabétisation et la formation des adultes, et Counterpart International." (aveux ahurissants sur le site de l'ambassade US à Dakar) 
A la différence près que les financements venus de l'ambassade des USA à Dakar et qui ont trahi ces pourris sont restés invisibles pour le Balai.
Il a donc fallu attendre qu'un imbécile de la bande vienne se vanter en public du complot auquel ils participaient :

MERCREDI 3 DÉCEMBRE 2014


Révolution volée au Burkina Faso. Les 4 traîtres du 30-31 octobre: Hervé Ouattara, Serge Smockey Bambara, Guy Hervé Kam et Sams'K le Jah


présentation et commentaires
Yanick Toutain
RevActu
2/12/14


Hervé Ouattara: "Au départ, nous avons
voulu inciter Gilbert Diendiéré,
lui-même, à perpétrer un coup d’Etat".

"

Hervé Ouattara: "On a discuté entre nous et finalement, c’est nous qui avons gagné. Sams’K Le Jah et Hervé Kam, qui sont arrivés plus tard, étaient dans la même logique que Smockey et moi. Finalement, nous avons dit à Zida de prendre ses responsabilités",


Hervé Ouattara: "j’ai découvert monsieur Bambara qui est un militaire. C’est lui qui m’a informé qu’il se pourrait que le général Kouamé Lougué vienne notre la secours pour prendre Kosyam"



Il faut relire en détail un article paru sur Revactu pour comprendre l'ampleur du complot

LES 4 TRAÎTRES DES 30-31 OCTOBRE !
Hervé Ouattara, Serge Smockey Bambara, Guy Hervé Kam et Sams'K le Jah

Les aveux détaillés du traitre Hervé Ouattara nouveau membre du CNT quand il balançait ses complices !
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LE TRAITRE STUPIDE HERVE OUATTARA REVELAIT TOUTE LA VERITE
Hervé Ouattara A MEME TENTE DE DONNER LE POUVOIR à GILBERT DIENDERE !!!!!!!!!!!!!!!!
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Hervé Ouattara: "Au départ, nous avons voulu inciter Gilbert Diendiéré, lui-même, à perpétrer un coup d’Etat.
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Hervé Ouattara: ""On a discuté entre nous et finalement, c’est nous qui avons gagné. Sams’K Le Jah et Hervé Kam, qui sont arrivés plus tard, étaient dans la même logique que Smockey et moi. Finalement, nous avons dit à Zida de prendre ses responsabilités, c’est pourquoi nous sommes revenus le lendemain l’accompagner à la place de la Nation pour son message.
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http://www.lobservateur.bf/index.php/component/k2/item/2992-transition-politique-au-burkina-faso-herve-ouattara-l-un-des-derniers-a-avoir-vu-blaise
on trouve aussi l'article ici
http://www.blaisecompaore2015.info/Nouvel-article,351
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Hervé Ouattara: "Après cette étape, vers 12h-13h, j’ai décidé, avec quelques militants, sur un coup de tête, je le reconnais, de monter sur Kosyam. J’ai donc tenu un discours dans les environs du palais du Mogho Naaba pour dire aux gens qu’il était temps qu’on en finisse avec le président Compaoré. Nous avons donc pris la direction de Ouaga 2000 avec une foule immense, c’est là-bas d’ailleurs que j’ai découvert monsieur Bambara qui est un militaire. C’est lui qui m’a informé qu’il se pourrait que le général Kouamé Lougué vienne notre la secours pour prendre Kosyam. C’est à ce moment que les choses ont commencé à se tisser entre nous (NDLR : avec Bambara) et un cordon de sécurité s’est immédiatement organisé autour de nous".
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ATTENTION LISEZ ATTENTIVEMENT CE QUI SUIT
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Hervé Ouattara: "Puis la foule a commencé à clamer le nom de Lougué".
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On voit un MILITAIRE APPARAITRE et une FOULE CRIER.....
Quel lien entre CE MILITAIRE et cette prétendue  "FOULE" ?
QUI A FAIT CRIER LE NOM DE "LOUGUE" ?
ON CONTINUE LA SUITE
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Hervé Ouattara: ""Puis la foule a commencé à clamer le nom de Lougué. Nous avons évolué ensemble jusqu’à Palace hôtel, où nous avons été arrêtés par le RSP. Il y a eu des tirs de sommation et c’est à partir de là-bas que je suis ressorti pour demander aux camarades de faire un geste pour montrer que nous n’étions pas armés et que notre seule volonté, c’était de libérer notre pays. Même s’il fallait que l’on passe sur nos corps, il fallait avancer étant donné qu’il y avait déjà des militants qui étaient tombés. Une tentative qui a échoué trois fois. La quatrième fois, nous avancions les mains nues et levées ; certains étaient même à quatre pattes pour signifier vraiment que nous n’étions pas armés. Les tirs de sommation ont continué puis les militaires ont rebroussé chemin jusqu’à l’hôtel Laïco. Nous avons poursuivi notre route et les militaires ont continué à tirer. Je crois que c’est à ce moment que trois d’entre nous ont été touchés. Ils ont été évacués à l’hôpital Blaise-Compaoré où ils ont succombé à leurs blessures malheureusement.
Cela a révolté davantage la foule et elle a continué d’avancer. Nous avons réussi à repousser le barrage jusqu’à BF1 puis au dernier feu tricolore avant le palais de Kosyam. Nous étions à environ 400 mètres du palais. Le dispositif sécuritaire y était bien sûr plus important. Mais on était déjà dans le feu de l’action et il fallait faire avec. C’est à cet endroit que Gilbert Diendiéré (NDLR : le chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré) est venu nous voir. Il a demandé à parler au leader de ce mouvement et je me suis avancé, accompagné de Bambara et d’un autre, Ouédraogo, dont le prénom m’échappe. Il nous a fait comprendre que notre action a porté ses fruits, car c’est arrivé à qui de droit. Donc pour lui, ce n’était plus nécessaire que l’on verse le sang."
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UN BAMBARA MILITAIRE INCONNU DE TOUT LE MONDE DEVIENT UN DES LEADERS ......... C'EST QUOI CE BORDEL ?
Hervé Ouattara ment ou c'est un parfait crétin !!
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Hervé Ouattara: ""Nous lui avons fait savoir que notre objectif n’était pas d’échanger avec l’aide de camp du président ou quelqu’un d’autre que lui. Nous lui avons dit que nous étions venus pour nous assurer que Kosyam était libéré, car, à en croire des gens, Blaise Compaoré ne serait plus au pays. Il a dit que cela allait être compliqué à faire et lui on a rétorqué qu’il lui faudrait donc tuer tout le monde. Il nous a répondu que tirer sur la foule n’était pas leur objectif. Nous lui avons dit alors de nous laisser passer pour aller le voir. C’est ainsi qu’il a passé un coup de fil de presque 15 mn avant de nous dire que l’on pouvait y aller.

Qu’est-ce qui s’est dit entre le président et vous et qui était là ?

Hervé Ouattara: "Nous avons été conduits (NDLR : Bambara, Ouédraogo et moi-même) par le général Diendiéré au palais. Nous avons traversé deux salons avant de voir le président au troisième, debout en train de nous attendre. Il nous a salués et nous a installés. J’ai tout de suite compris que c’était quelqu’un qui lisait la presse et suivait les médias dans leur ensemble. Par exemple, il connaissait mon nom. Ce qui m’a d’ailleurs surpris. J’étais aussi effrayé et je me demandais dans quelle merde je m‘étais mis. Il a même ironisé en disant qu’il avait appris que nous voulions son départ. Je lui ai dit que c’était la vérité, car il y a eu trop de morts déjà."
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VOICI MAINTENANT QUE LE FAMEUX MILITAIRE BAMBARA DEVIENT UN DES NEGOCIATEURS DE LA REVOLUTION !!!
je saute un passage sur Compaoré... et ensuite
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Hervé Ouattara: ""Quand je me suis rendu à Canal 3 pour leur demander de rejoindre Kosyam, je suis allé tomber sur une déclaration de Blaise Compaoré qui instaurait l’état de siège. J’étais tellement choqué et énervé que j’ai continué à la radio Oméga pour dire mon mécontentement. Nous avons donc dit que nous remonterions sur Kosyam le lendemain à 8h, quel que soit le prix à payer. Après, j’ai été appelé par l’actuel président, le lieutenant-colonel Zida, qui m’a dit que j’avais commis une erreur en allant parler au président, car lui il savait qu’il allait nous rouler dans la farine. Il m’a fait savoir que l’armée avait décidé de prendre ses responsabilités et de démettre Compaoré de ses fonctions et qu’il fallait juste déterminer qui allait endosser cette responsabilité. Il y a eu ensuite les mouvements à l’état-major de l’armée que vous avez suivis avec nous, Le Balai citoyen et d’autres organisations. Ensemble, on a presque imposé Zida, et nous de notre côté nous savions que c’était un jeu fait depuis la veille 30 octobre.

Comment avez-vous connu le président Zida ?

Hervé Ouattara: "C’est à Kosyam que j’ai fait sa connaissance, lorsque nous y sommes allés avec le général Diendiéré rencontrer le président."
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DONC Hervé OUATTARA VIENT DE FAIRE CONNAISSANCE DE ZIDA
encore un saut dans le texte et on arrive à la trahison
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"D’aucuns disent que le CAR ainsi que d’autres organisations comme le Balai citoyen ont dealé avec le lieutenant-colonel Isaac Zida, le chef d’Etat par intérim. Y a-t-il vraiment eu des arrangements entre vous ?

Hervé Ouattara: "J’ai l’habitude de dire aux gens que nous sommes tous comptables de ce qui est arrivé aujourd’hui. Le départ de Blaise Compaoré est le fruit de la lutte de tous les Burkinabè. S’il y a des gens qui peuvent vous dire comment Zida est venu, c’est bien nous ; et ce n’est pas pour nous vanter.

Hervé Ouattara: "Au départ, nous avons voulu inciter Gilbert Diendiéré, lui-même, à perpétrer un coup d’Etat. Mais il m’a dit que ça ne l’intéressait pas et qu’il ne voulait pas en entendre parler. Concernant Zida, c’est des situations politiques qui ont amené les gens où ils sont. Dans la nuit du 30, nous avons entamé des négociations avec des gens auxquels nous avons fait savoir que si l’armée devait prendre ses responsabilités, nous ne voulions pas d’Honoré Traoré, le chef d’état-major. Mais Zida lui-même nous a demandé si nous étions convaincus de ce que nous voulions. Nous nous sommes toujours assumés. Dans la salle, j’ai été le premier à dire à Zida, car je lui ai parlé la veille, de prendre ses responsabilités.
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DONC HERVE OUATTARA REVELE QUE C'EST LUI QUI A DIT A ZIDA DE PRENDRE LE POUVOIR LE 30.
LISEZ ATTENTIVEMENT CE QUI SUIT
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"La seule personne dans la salle qui a refusé cette option était Luc Marius Ibriga. Il m’a appelé de côté pour me dire que j’étais en train de jouer à un jeu dangereux. Je lui ai dit que ce qui m’intéressait à ce jour était que le président Compaoré quitte le pouvoir et que le reste on gèrerait. Peut-être que j’ai fait ça sur un coup de tête, mais je l’assume. Il a appelé Augustin Loada, puis Smockey. Hervé Kam n’était même pas encore là. Le Pr Ibriga nous a fait comprendre que lui était pour une transition civile et qu’il n’appartenait pas à la société civile d’amener des militaires au pouvoir."
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ON A DONC LE CAMP DES TRAITRES QUI SE PRECISE
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"On a discuté entre nous et finalement, c’est nous qui avons gagné. Sams’K Le Jah et Hervé Kam, qui sont arrivés plus tard, étaient dans la même logique que Smockey et moi. Finalement, nous avons dit à Zida de prendre ses responsabilités, c’est pourquoi nous sommes revenus le lendemain l’accompagner à la place de la Nation pour son message. Il n’y a eu aucun deal. Maintenant le CAR accompagne la nouvelle dynamique qui veut que le pouvoir soit civil."
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LES NOMS DES TRAITRES PRO-ZIDA SONT DONC
HERVE OUATTARA (manipulé par le mystérieux militaire Bambara) , Serge SMOCKEY Bambara (homonyme du militaire pro-Lougué) SAMS'K LE JAH et HERVE KAM
AVEC CONTRE EUX
Luc Marius Ibriga et peut-être Augustin Loada mais le témoignage de Ouattara n'est pas clair.
RESULTAT
30 MORTS PARTIELLEMENT VOLES DE LEUR SACRIFICE
ON A LE N°2 DU RSP PANTIN DE L'AMBASSADEUR DE FRANCE L'ASSASSIN ZIDA
ON A UN VOYOU FRANCEàFRIC EX AMBASSADEUR KAFANDO
ET .... LE TRAITRE HERVE OUATTARA A EU SA RECOMPENSE DE POURRI.... INVITE A SIEGER AU CNT



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Qui connait le mystérieux "militaire Bambara" qui téléguidait Hervé Ouattara dans la nuit du 30 au 31 octobre ?
Je prépare un article là dessus.
Il faut TIRER SUR LA FICELLE pour voir les GROSSES FICELLES de la TRAHISON...
Quels sont les liens "militaire Bambara""Lougue" et AMBASSADE DE FRANCE...
On comprendra alors comment SMOCKEY, HERVE OUATTARA, SAMS"K le JAH et ONT TRAHI LA REVOLUTION en faveur de ZIDA.
LES PREUVES ?
LE TRAITRE STUPIDE HERVE OUATTARA REVELAIT TOUTE LA VERITE
Hervé Ouattara A MEME TENTE DE DONNER LE POUVOIR à GILBERT DIENDERE !!!!!!!!!!!!!!!!

UNE ESCROQUERIE BASEE SUR UN COMPLOT POUR DONNER LE POUVOIR A DIENDERE


C'est donc sur la base d'une escroquerie que Yacouba Zida a pris la pouvoir le 31 octobre.
Mais pour l'analyste postmarxiste qui comprend que la richesse humaine provient à 99% des Innovations ancestrales (dont 80% , feu, mots agriculture, nombres , ont été découverts en Afrique) comprend aussi que la spoliation ancestrale a pris la forme de l'esclavage salarié en Afrique : les salaires Bolloré à 50 euros sont une forme moderne de la spoliation esclavagiste : le cancer de l'humanité depuis la fin du Paléolithique.
Il en résulte que les complots Franceàfric et USAfric sont la loi ordinaire de fonctionnement des pseudo-Etats africains. Le complot est le mode de fonctionnement des ambassades.
De la même façon que Maurice Paléologue et Georges Buchanan passèrent leur temps de présence à Moscou comme des comploteurs attrapant les membres du gouvernement - et de la cour - comme des enfants méchants attrapent des fourmis pour en faire les acteurs d'un jeu deshumanisé !
On comprendra donc le rôle sournois joué depuis une semaine par les deux hypocrites (et criminels esclavagistes) que sont Gilles Thibeault

IL FAUDRAIT INVENTER MAURICE PALEOLOGUE

Léon Trotsky donnait un vivant portrait du comploteur Paléologue - républicain dont le dévouement à la bourgeoisie française l'autorisait à toutes les compromissions :
Léon Trotsky Entre l'impérialisme et la révolution (extrait) Chapitre X - Communisme, Social-Réformisme et Opinion Publique Bourgeoise1 Février 1922 Pour rafraîchir et préciser ses idées sur la politique des « démocraties occidentales » envers les peuples retardataires, ainsi que sur le rôle joué dans cette politique par les gens de la 2e Internationale, il suffit de lire les mémoires de M. Paléologue, ancien ambassadeur français auprès de la Cour impériale. Si ce livre n'existait pas, il faudrait l'inventer. Il faudrait également inventer M. Paléologue lui-même s'il ne nous avait pas épargné cette peine par son apparition, on ne peut plus opportune, sur l'arène de la littérature internationale. M. Paléologue est un représentant achevé de la 3e République, possédant, outre un nom byzantin, une mentalité essentiellement byzantine. En novembre 1914, durant la première période de la guerre, il reçoit par l'intermédiaire d'une dame de la cour, par ordre « d'en haut » (sans doute de l'impératrice), une lettre autographe de Raspoutine contenant. de pieuses instructions. M. Paléologue, représentant de la République, répond par la lettre suivante à la sévère leçon de Raspoutine : « Le peuple français, qui a toutes les intuitions du cœur, comprend fort bien que le peuple russe incarne son amour de la patrie dans la personne du tsar... » Cette lettre, écrite par un diplomate républicain, avec le désir qu'elle parvienne au tsar, a été composée dix ans après le 22 janvier 1905 et cent vingt-deux ans après l'exécution de Louis Capet, en la personne de qui, selon les Paléologue d'alors, le peuple français incarnait son amour de la patrie. Ce qui est étonnant, ce n'est pas de voir M. Paléologue, conformément à l'infamie de la diplomatie secrète, barbouiller volontairement son visage républicain de la boue dans laquelle se vautrait la cour impériale : ce qui étonne surtout, c'est qu'il exécute cette besogne honteuse de sa propre initiative et en informe ouvertement cette même démocratie qu'il représentait si platement auprès de la cour de Raspoutine. Mais cela ne l'empêche pas d'être encore aujourd'hui un homme politique de la « République démocratique » et d'y occuper un poste en vue. Il y aurait de quoi s'étonner si nous ne connaissions pas les lois du développement de la démocratie bourgeoise qui s'est élevée jusqu'à Robespierre pour finir par Paléologue. La franchise de l'ancien ambassadeur cache néanmoins, la chose n'est pas douteuse, une ruse byzantine supérieure. S'il nous en dit tant, c'est pour ne pas dire tout. Peut-être n'essaye-t-il que d'endormir notre curiosité soupçonneuse. Peut-on jamais savoir quelles étaient les exigences posées par le capricieux et tout-puissant Raspoutine ? Qui peut connaître les chemins tortueux que Paléologue devait suivre pour sauvegarder les intérêts de la France et de la civilisation ? En tout cas, nous pouvons être certains d'une chose : c'est que M. Paléologue appartient aujourd'hui à un groupe politique français qui est prêt à jurer que le pouvoir soviétiste n'est pas l'incarnation de la volonté du peuple russe et qui ne cesse de répéter que la reprise des relations avec la Russie ne deviendra possible que le jour où des « institutions démocratiques régulières » auront remis la direction de la Russie entre les mains des Paléologue russes L'ambassadeur de la démocratie française n'est pas seul. Sir Buchanan est à ses cotés. Le 11 novembre 1914, Buchanan, d'après Paléologue, déclare à Sazonov ce qui suit : « Le gouvernement de Sa Majesté Britannique a été ainsi amené à reconnaître que la question des Détroits et celle de Constantinople devront être résolues conformément au vœu de la Russie. Je suis heureux de vous le déclarer ». C'est ainsi que se composait le programme de la guerre pour le droit, la justice et la liberté des peuples de disposer d'eux-mêmes. Quatre jours plus tard, Buchanan déclarait à Sazonov : « Le Gouvernement britannique se verra obligé d'annexer l'Egypte. Il exprime l'espoir que le Gouvernement russe ne s'y opposera pas ». Sazonov s'est empressé d'acquiescer. Et, trois jours après, Paléologue « rappelait » à Nicolas II que « la France possède en Syrie et en Palestine un précieux patrimoine de souvenirs historiques, d'intérêts moraux et matériels... Je compte que Votre Majesté acquiescera aux mesures que le Gouvernement de la République croirait devoir prendre pour sauvegarder ce patrimoine ». « Oui, certes ! » répond Sa Majesté. 1 Source : numéro 21 (troisième année) du Bulletin communiste, 18 mai 1922, précédé de l'introduction suivante : « La Librairie de l'Humanité met en vente aujourd'hui deux nouveaux ouvrages de Trotsky ; Nouvelle Etape et Entre l'Impérialisme et le Communisme. Nous détachons du second de ces deux petits volumes, où se retrouvent les plus éminentes qualités de Trotsky — un sens aigu de la réalité politique actuelle, une connaissance vraiment philosophique de l'histoire, une ironie mordante de pamphlétaire ou, pour mieux dire, de moraliste prolétarien, — toute la fin du dernier chapitre. Entre l'Impérialisme et la Révolution est un pamphlet historique. Ce n'est pas la faute de Trotsky si l'histoire — l'histoire authentique ! — est naturellement la nourrice du pamphlet. L'histoire purement narrative est devenue de nos jours une impossibilité morale. Ceux-là seuls peuvent l'écrire qui sont capables de juger, c'est-à-dire, au besoin, de condamner et de flétrir. L'ouvrage de Trotsky condamne et flétrit. Consacré aux événements dont depuis trois ans la Géorgie a été le théâtre, il rétablit à leur endroit l'imprescriptible vérité. Il y a des campagnes infâmes qui, à dater du jour où ce livre paraît, cessent d'être possibles. En l'écrivant, Trotsky a bien servi, une fois de plus dans sa vie, la cause de la révolution prolétarienne. — Am. D. » Léon Trotsky : Entre l'impérialisme et la révolution (1922) Enfin, le 12 mars 1915, Buchanan exige qu'en échange de Constantinople et des Détroits, la Russie cède à l'Angleterre la partie neutre, c'est-à-dire non encore partagée, de la Perse. Sazonov répond : « C'est entendu. » Ainsi, deux démocraties, conjointement avec le tsarisme, qui se trouvait, lui aussi, à cette époque, sous l'influence des rayons projetés par le phare démocratique de l'Entente, tranchaient les destinées de Constantinople, de la Syrie, de la Palestine, de l'Egypte et de la Perse. M. Buchanan représentait la démocratie britannique ni mieux ni pis que M. Paléologue ne représentait la démocratie française. Après le renversement de Nicolas II, M. Buchanan conserva son poste. Henderson, ministre de Sa Majesté, et, si nous ne nous abusons pas, socialiste anglais, vint à Pétrograd sous le régime de Kérensky pour remplacer Buchanan en cas de besoin, car il avait semblé à je ne sais quel membre du gouvernement anglais que, pour une conversation avec Kérensky, il fallait avoir un autre timbre de voix que celui avec lequel on parlait à Raspoutine. Henderson examina la situation à Pétrograd et jugea que M. Buchanan était bien à sa place comme représentant de la démocratie anglaise. Buchanan avait, sans aucun doute, la même opinion du socialiste Henderson. Quant à M. Paléologue, lui, du moins, donnait « ses » socialistes en exemple aux dignitaires tsaristes frondeurs. Parlant de la propagande menée à la cour par le comte Witte en vue de finir plus tût la guerre, M. Paléologue dit à Sazonov : « Voyez nos socialistes : ils sont impeccables ». Cette appréciation de MM. Renaudel, Sembat, Vandervelde et de tous leurs partisans, dans la bouche de M. Paléologue, produit une certaine impression même actuellement, après tout ce que nous avons vécu. Recevant lui-même des admonestations de Raspoutine, dont il accuse respectueusement réception, M. Paléologue, à son tour, apprécie d'un air protecteur, devant un ministre tsariste, les socialistes français et reconnaît leur impeccabilité. Les paroles : « Voyez nos socialistes — ils sont impeccables », devraient être inscrites au drapeau de la 2e Internationale, d'où il aurait fallu depuis longtemps enlever les mots relatifs à l'union des prolétaires du monde entier, paroles qui vont à Henderson comme un bonnet phrygien à M. Paléologue. Les Henderson considèrent la domination de la race anglo-saxonne sur les autres races comme un fait naturel, dû à la civilisation. La question du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ne commence pour eux qu'au delà de l'Empire britannique. C'est cette présomption nationale qui rapproche le plus les socialistes occidentaux de leur bourgeoisie, c'est-à-dire les asservit en fait à cette dernière. Tout au début de la guerre, en réponse à cette objection bien naturelle qu'on lui faisait : Comment peut-on parler de la défense de la démocratie lorsqu'on est allié au tsarisme ? — un socialiste français, professeur d'une université suisse2 , dit textuellement : « Il s'agit de la France, et non de la Russie ; dans cette lutte, la France représente une force morale, la Russie une physique. » Il en parlait comme d'une chose absolument naturelle sans se rendre compte du chauvinisme éhonté de ses paroles. Un ou deux mois après, lors d'une discussion sur ce même sujet, à la rédaction de l'Humanité à Paris, je citai les paroles du professeur français de Genève : « Il a parfaitement raison », me répondit le directeur3 de ce journal. Il me revient à l'esprit une phrase de Renan, disant, dans sa jeunesse, que la mort d'un Français était un événement moral, tandis que la mort d'un cosaque (Renan voulait simplement dire : d'un Russe) était un fait d'ordre physique. Ce monstrueux orgueil national a des causes profondes. Alors que les autres peuples végétaient encore dans une barbarie moyenâgeuse, la bourgeoisie française avait déjà un long et glorieux passé. Plus ancienne encore, la bourgeoisie anglaise avait déjà frayé la voie vers une nouvelle civilisation. De là son dédain pour le reste de l'humanité, qu'elle considère comme du fumier historique. Par son assurance de classe, la richesse de son expérience, la diversité de ses conquêtes dans le domaine de la culture, la bourgeoisie anglaise opprimait moralement sa propre classe ouvrière en l'empoisonnant de son idéologie de race dominatrice. Dans la bouche de Renan, la phrase sur le Français et le cosaque exprimait le cynisme d'une classe effectivement puissante au point de vue moral et matériel. L'utilisation de la même phrase par un socialiste français prouvait l'abaissement du socialisme français, la pauvreté de son idéologie, sa dépendance servile à l'égard des déchets moraux qui tombent de la table de ses maîtres, les bourgeois. Si M. Paléologue, répétant sous une forme adoucie les paroles de Renan, dit que la mort d'un Français représente une perte incomparablement plus importante pour la civilisation que celle d'un Russe, il affirme par là même, ou tout au moins il sous-entend, que la perte sur le champ de bataille d'un financier, d'un millionnaire, d'un professeur, d'un avocat, d'un diplomate, d'un journaliste français, représente une perte incomparablement plus grande que celle d'un ébéniste, d'un ouvrier, d'un chauffeur ou d'un paysan également français. Cette conclusion découle infailliblement de la première. L'aristocratisme national est, de par son essence même, contraire au socialisme, non pas au sens égalitaire et sentimental du christianisme, qui considère toutes les nations, tous les hommes, comme étant d'un poids égal dans la balance de la civilisation, mais dans ce sens que l'aristocratisme national, étroitement lié au conservatisme bourgeois, est entièrement dirigé contre le bouleversement révolutionnaire, seul capable de créer des conditions favorables à une culture humaine plus élevée. L'aristocratisme national considère la valeur culturelle de l'homme sous l'angle du passé accumulé. Le socialisme l'envisage sous l'angle de l'avenir. Il est hors de doute qu'il émane de M. Paléologue, diplomate français, plus de science assimilée par lui que d'un paysan du gouvernement de Tambov. Mais, d'un autre côté, il n'y a aucun doute que le paysan 2 Edgard Milhaud, — pour ne pas le nommer ! (B. C.) 3 Pierre Renaudel, — pour le nommer ! (B. C.) 2 Léon Trotsky : Entre l'impérialisme et la révolution (1922) de Tambov, qui a chassé les propriétaires fonciers et les diplomates à coups de trique, a posé les fondements d'une nouvelle culture plus élevée. L'ouvrier et le paysan français, grâce à leur degré de culture supérieur, réaliseront mieux ce travail et avanceront plus rapidement. Nous autres marxistes russes, par suite du dévelopement arriéré de la Russie, nous n'avons pas eu, au-dessus de nous, une puissante culture bourgeoise. Nous avons communié avec la culture spirituelle de l'Europe, non par l'intermédiaire de notre piteuse bourgeoisie nationale, mais d'une manière indépendante, en assimilant et en tirant jusqu'au bout les conclusions les plus révolutionnaires de l'expérience et de la pensée européennes. Cela donna à notre génération certains avantages. Et je ne cacherai pas que l'admiration sincère et profonde que nous éprouvons pour les produits du génie anglais dans les domaines les plus variés de la création humaine, ne fait qu'accentuer le mépris, également profond et sincère, que nous éprouvons pour l'idéologie bornée, la banalité théorique et l'absence de dignité révolutionnaire chez les chefs patentés du socialisme anglais. Ils ne sont pas du tout les précurseurs d'un monde nouveau : ils ne sont que les épigones d'une vieille culture qui exprime, par leur intermédiaire, ses craintes au sujet de son avenir. Leur débilité spirituelle constitue en quelque sorte le châtiment pour le passé orageux et riche en même temps de la culture bourgeoise. La conscience bourgeoise s'est assimilé les immenses conquêtes culturelles de l'humanité. En même temps, elle constitue actuellement l'obstacle principal au développement de la culture Une des principales qualités de notre parti, et qui en fait le levier le plus puissant du développement à notre époque, c'est son indépendance complète et incontestable de l'opinion publique bourgeoise... L'opinion publique bourgeoise constitue un tissu psychologique serré qui enveloppe de tous côtés les organes et les instruments de la violence bourgeoise, en les préservant de cette façon autant des nombreux chocs particuliers que du choc révolutionnaire fatal et, en fin de compte, inévitable. L'opinion publique bourgeoise agissante est composée de deux parties, dont la première comprend les conceptions, les opinions et les préjugés hérités qui constituent l'expérience accumulée du passé, couche solide de banalités opportunes et de niaiseries utiles : l'autre partie est constituée par un mécanisme complexe, très moderne et dirigé habilement, ayant en vue la mobilisation du pathos patriotique, de l'indignation morale, de l'enthousiasme national, de l'élan altruiste et des autres genres de mensonge et de tromperie. Telle est la formule générale. Cependant, il est nécessaire de l'expliquer par des exemples. Lorsqu'un avocat « cadet » qui a aidé, aux frais de l'Angleterre ou de la
France, à préparer un nœud coulant pour le cou de la classe ouvrière, meurt du typhus dans une prison de la Russie affamée, le télégraphe et la T. S. F. de l'opinion publique bourgeoise effectuent une quantité d'oscillations amplement suffisante pour provoquer la réaction d'indignation nécessaire dans la conscience collective, suffisamment préparée, des Mrs. Snowden. Il est plus qu'évident que toute la besogne diabolique du radio-télégraphe capitaliste serait inutile si le crâne de la petite bourgeoisie ne constituait pas un résonateur approprié. Examinons un autre phénomène : la famine dans la région de la Volga. Celte famine, d'une horreur sans précédent, est due, au moins pour moitié, a la guerre civile allumée dans les régions de la Volga par les Tchéco-Slovaques et par Koltchak, c'est-à-dire en fait organisée et alimentée par le capital anglo-américain et français. La sécheresse s'est abattue sur un sol préalablement épuisé, dévasté, dépourvu de cheptel et de machines agricoles. Si nous avons emprisonné quelques officiers et avocats — ce que nous n'avons jamais cité comme exemple d'humanité — l'Europe bourgeoise, et avec elle l'Amérique, ont tenté à leur tour de transformer la Russie entière en une prison affamée , de nous entourer d'une muraille de blocus, en même temps que, par l'intermédiaire de leurs Agents blancs, ils faisaient sauter, incendiaient, détruisaient nos maigres réserves. S'il se trouve quelque part une balance de morale pure, que l'on pèse les mesures de rigueur prises par nous durant notre lutte à mort contre le monde entier et les souffrances infligées aux mères de la région de la Volga par le capital mondial, dont le seul but était de recouvrer les intérêts des sommes qu'il nous avait prêtées. Mais la machine de l'opinion publique bourgeoise agit d'une façon si systématique, avec tant d'assurance et d'insolence et le crétinisme petit-bourgeois lui prête une telle force de répercussion que Mrs Snowden en arrive à réserver tous ses sentiments humanitaires pour... les mencheviks que nous avons offensés. La subordination des social-réformistes à l'opinion publique bourgeoise met à leur activité des limites infranchissables, beaucoup plus étroites que les frontières de la légalité bourgeoise. Des Etats capitalistes contemporains, l'on peut dire, en règle générale, que leur régime est d'autant plus « démocratique », « libéral » et « libre » que les socialistes nationaux y sont plus respectables et que la subordination du parti national ouvrier à l'opinion publique bourgeoise y est plus niaise. A quoi bon un gendarme du fer extérieur pour un MacDonald qui en possède un dans son for intérieur ? Nous ne pouvons passer ici sous silence une question que l'on ne peut même mentionner sans être accusé d'attenter à la bienséance : nous voulons parler de la religion. Il n'y a pas très longtemps, Lloyd George a qualifié l'Eglise de station centrale de distribution de force motrice pour tous les partis et pour toutes les tendances, c'est-à-dire pour l'opinion publique bourgeoise dans son ensemble. Cela est surtout juste en ce qui concerne l'Angleterre. Cela ne veut pas dire que Lloyd George se laisse influencer dans sa politique par la religion, que la haine de Churchill envers la Russie soviétiste soit dictée par son désir d'aller au ciel et que les notes de lord Curzon soient tirées du Sermon sur la montagne. Non. Le mobile de leur politique sont les intérêts très terre-à-terre de la bourgeoisie qui les a mis au pouvoir. 3 Léon Trotsky : Entre l'impérialisme et la révolution (1922) Mais « l'opinion publique » qui, seule, rend possible le fonctionnement normal de l'appareil de contrainte étatique, trouve son principal appui dans la religion. La norme du droit qui domine les personnes, les classes, la société tout entière comme un fouet idéal, n'est que la transposition affaiblie de la norme religieuse, ce fouet céleste suspendu sur l'humanité exploitée En somme, soutenir dans un docker sans travail, avec des arguments formels, la foi en l'inviolabilité de la légalité démocratique, est chose condamnée d'avance à l'insuccès. Ce qu'il faut avant tout, c'est un argument matériel ; un sergent avec une bonne matraque sur la terre, et au-dessus de lui, un argument mystique ; un sergent éternel, avec ses foudres, dans le ciel. Mais lorsque, dans la tête des « socialistes » eux-mêmes, le fétichisme de la légalité bourgeoise s'allie à celui de l'époque des druides, l'on a alors un gendarme intérieur idéal avec l'aide duquel la bourgeoisie peut se permettre provisoirement le luxe d'observer plus ou moins le rituel démocratique. Lorsque nous panons des trahisons des social-réformistes, nous ne voulons pas du tout dire qu'ils soient tous, ou que la majeure partie d'entre eux soient simplement des âmes à vendre ; sous un tel aspect, ils ne seraient pas à la hauteur du rôle sérieux que leur fait jouer la société bourgeoise. Il n'est même pas important de savoir dans quelle mesure leur respectable ambition de petits bourgeois est flattée par le titre de député de l'opposition loyale ou par le portefeuille d'un ministre du roi, bien que cela ne fasse pas défaut. Il suffit de savoir que l'opinion publique bourgeoise, qui, durant les périodes de calme, les autorise a rester dans l'opposition, aux moments décisifs lorsqu'il s'agit de la vie ou de la mort de la société bourgeoise, ou tout au moins de ses intérêts primordiaux, tels la guerre, l'insurrection en Irlande, aux Indes, une grève importante des mineurs, ou la proclamation d'une République soviétique en Russie, a toujours trouvé moyen de les engager à occuper une position politique utile à l'ordre capitaliste. Ne désirant nullement donner à la personnalité de M. Henderson une envergure titanique, qu'elle est foin d'avoir, nous pouvons affirmer avec certitude que M. Henderson, avec son coefficient de « parti ouvrier », est un des principaux piliers de la société bourgeoise en Angleterre. Dans l'esprit des Henderson, les éléments fondamentaux de l'éducation bourgeoise et les débris du socialisme s'unissent en un bloc compact grâce au ciment traditionnel de la religion. La question de l'affranchissement matériel d'un prolétariat anglais ne peut être sérieusement posée tant que le mouvement ne sera pas débarrassé des leaders, des organisations, de l'état d'esprit qui représentent, une soumission humble, timide, asservie, poltronne et veule des opprimés à l'opinion publique de leurs oppresseurs. Il faut se débarrasser du gendarme intérieur afin de pouvoir renverser le gendarme extérieur. L'Internationale Communiste enseigne aux ouvriers à mépriser l'opinion publique bourgeoise et, en particulier, à mépriser les « socialistes » qui rampent à plat-ventre devant les commandements de la bourgeoisie. Il ne s'agit pas d'un mépris superficiel, de déclamations et de malédictions lyriques — les poètes de la bourgeoisie elle-même l'ont déjà fait frémir maintes fois par leurs provocations insolentes, surtout en ce qui concerne la religion, la famille et le mariage — il s'agit ici d'un profond affranchissement intérieur de l'avant-garde prolétarienne, des pièges et des embûches morales de la bourgeoisie ; il s'agit d'une nouvelle opinion publique révolutionnaire qui permettrait au prolétariat, non en paroles, mais en fait, non pas à l'aide de tirades, mais, lorsqu'il le faut, avec des bottes, de fouler aux pieds les commandements de la bourgeoisie et d'atteindre son but révolutionnaire librement choisi, qui constitue en même temps une nécessité historique. (source Marxists.org)

On peut donc imaginer pareil fonctionnement dans la puanteur du régime Compaoré dégénéré à Ouagadougou.
Buchanan est devenu Tulinabo S. Mushingi ambassadeur des esclavagistes des USA et Paléologue devenu Gilles Thibault l'ambassadeur de la Franceàfric.
On remarquera au passage que l'assasinat de Sankara s'était déroulé sans ambassadeur US en poste. Le précédent Leonardo Neher – avait quitté son poste le 1° août 1987.
Quant au Tsar Nicolas II qui fut remplacé le prince LVOV on a ici le tyran criminel Compaoré remplacé par Yacouba Zida, le numéro 2 du RSP.
Quant au Comité exécutif des soviets révocables remplacé par la bande des voyous corrompus de la Transition.

Ancien responsable CDR (Comité de défense de la révolution) à Paris, Chérif Sy a échappé au massacre de Koudougou où il avait rejoint la résistance organisée dans cette ville au lendemain de l’assassinat de Thomas Sankara. Son ami d’enfance, Paul Sankara, le frère de Thomas, le qualifie de « sankariste dans l’âme et dans l’action », de « résistant de longue date ».

56 DOLLARS PAR MOIS AU BURKINA FASO
PLANTATIONS ESCLAVAGISTES
DROITS SOCIAUX ET SALAIRES DIVISES PAR 20



Le rôle de ces esclavagistes de la clique Zida Kafando Chérif Sy a consisté à PERPETUER l'esclavage Franceàfric au Burkina Faso





Au Togo le revenu moyen mensuel est de 41,70 dollars, en Centrafrique de 40,8 dollars,au Tchad de 61,7 dollars, au Burkina de 55,8 dollars, au Mali de 55 dollars ! 
lire l'article de Julie Amadis 

"Intelligence avec une puissance étrangère" une insulte couramment utilisée contre les anti esclavagistes du 18° au 21° siècle


La fonction de la Transition est simplement de perpétuer l'esclavage Franceàfric
Et le renversement de Zida par Diendéré ne change rien au fond du problème.
La seule question est QUI VA ABOLIR L'ESCLAVAGE et réclamer de l'Europe que les productions locales soient rémunérées en respect des lois sociales européennes
Telle sera la seule et unique mesure abolissant effectivement le CODE NOIR de Louis 14

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LUNDI 21 SEPTEMBRE 2015

#SANKARA REVIENS ! IL FAUT UN CNR-CDR AU #BURKINAFASO #CEDEAODEGAGE #DiéndéréDEGAGE #KafandoDEGAGE #TRANSITIONDégage



SANKARA REVIENS IL FAUT UN #CNR AU BURKINA FASO 
#CEDEAO DEGAGE #DIENDEREDEGAGE #KAFANDODEGAGE
C'est un GOUVERNEMENT DU PEUPLE #CNR-#CDR qu'il faut
DEVENEZ TOUS DELEGUE DE BASE d'un GROUPE DE 25
Soyez le délégué de base de 25 résistants et appelés TOUS les RESISTANTS à FORMER DES CDR DE BASE DE 25 !
Il faut un GOUVERNEMENT DE CDR !!!




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