Lire Un premier hommage au capitaine Sékou Traoré résistant anti-fasciste. Assassiné par MNLA Ansardine le 24 janvier 2012 |
par Yanick Toutain
10/10/14
"Selon le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop,
(...) « Nul n’ignore que le chef du groupe terroriste
Ansar Eddine, Iyad AG Aghaly,
qui figure depuis longtemps sur la liste de
votre Comité contre le terrorisme,
circule librement dans le Nord du Mali.
Il vient solennellement de prêter allégeance
à l’organisation de l’état islamique à travers
une fracassante déclaration médiatisée » dit-il. "source Lassina NIANGALY /Tjikan/Malijet
(...) « Nul n’ignore que le chef du groupe terroriste
Ansar Eddine, Iyad AG Aghaly,
qui figure depuis longtemps sur la liste de
votre Comité contre le terrorisme,
circule librement dans le Nord du Mali.
Il vient solennellement de prêter allégeance
à l’organisation de l’état islamique à travers
une fracassante déclaration médiatisée » dit-il. "source Lassina NIANGALY /Tjikan/Malijet
El Watan, le journal algérien, est un journal bien informé. Surtout quand il s'agit des activités des groupes islamofascistes.
Quand, ce matin Leila Berrato reprend l'information qui circulait depuis 3 jours dans les dépèches AFP d'une implication d'Iyad Ag Ghali dans les attaques qui recommencent au Nord-Mali, on peut y préter crédit.
Mali : L’embarras djihadiste
«Les djihadistes remontent de la frontière algérienne jusqu’à Abeïbara (Kidal) et de la frontière nigérienne jusqu’à Ansongo (Gao). Ils visent les soldats français, la Minusma et le MNLA», explique un militaire du MNLA. Selon des experts, c’est Ançar Eddine et donc son leader Iyad Ag Ghali qui seraient à l’origine de la dernière attaque au mortier contre un camp de la Minusma à Kidal.Avant-hier, le 8, l'AFP écrivait
"Grâce aux militaires français, appuyés par des contingents africains, "il n'y a plus ces terroristes à Gao, Kidal et Tombouctou", chefs-lieux des trois régions administratives du Nord, a affirmé à l'AFP Oumar Diarra, du gouvernorat de Tombouctou.Les gens bien informés savent que seul Ansar Eddine compte réellement. Eux et le MNLA avait été les auteurs des attaques des 17 18 et 24 janvier 2012 contre les postes militaires de Aguel Hoc et Ménaka. Auteurs de 82 morts le 24 janvier.
"Mais ils sont revenus et ont même renforcé leurs positions" dans d'autres zones du Nord, où les populations vivent désormais dans "la crainte", déplore-t-il.
En septembre, un civil touareg enlevé près de Tombouctou avec quatre membres de sa famille - ensuite relâchés - a été décapité. Selon ses proches, il a été tué par des membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui le soupçonnaient de renseigner les forces internationales.
Trois groupes jihadistes, Aqmi, Ansar Dine et le Mujao, ont contrôlé les régions du Nord pendant près d'un an entre 2012 et 2013, avant d'en être en grande partie repoussés par une intervention militaire française.
Ils y demeurent néanmoins actifs, commettant régulièrement des opérations meurtrières.Mais ces informations sont incomplètes si on ne les relie pas à deux choses :
"Noeud gordien" du problème, selon un ancien ministre malien: Kidal, fief de rebelles touareg où l'Etat n'a jamais réussi complètement à reprendre pied. Ses troupes y ont même subi une défaite cuisante en mai face à des combattants essentiellement touareg et arabes qui en ont profité pour étendre leur contrôle à d'autres localités.
L'armée malienne ne révèle pas ses effectifs, qu'une source à la Minusma évalue à "un millier" d'hommes dans la zone concernée, c'est à dire "une partie des régions de Mopti (centre), Tombouctou et Gao".
Soulignant la coïncidence entre l'intensification des violences et la reprise depuis le 1er septembre des pourparlers à Alger entre le gouvernement et six mouvements armés du Nord, le ministre malien des Affaires étrangères a appelé l'ONU à faire pression sur ces groupes pour se démarquer des jihadistes "sous peine de sanctions".
Le Conseil de sécurité doit "exiger la pleine coopération des groupes armés du nord du Mali dans la lutte contre le terrorisme", a déclaré M. Diop.
Mardi soir, un Casque bleu sénégalais a été tué par des tirs sur le camp de la Minusma à Kidal. Ils n'ont pas été revendiqués mais des sources diplomatiques et militaires ont fait état à l'AFP de menaces préalables d'Iyad Ag Ghali, le chef d'Ansar Dine.
Ansar Eddine est, avec le MNLA le principal groupe terroriste depuis 2012.
RevActu n'a cessé de reprendre et de faire circuler les informations de Claude Angeli sur l'implication du Qatar dans la formation et le financement de Iyad Ag Ghali.
MERCREDI 13 AOÛT 2014
La somme qui lui avait été versée permet de financer 10 000 jihadistes.
Même RFI se faisait l'écho des protestations à l'époque, il y a tout juste un an
"Pour L’Observateur Paalga au Burkina, comme pour la plupart des médias africains, il y a bel et bien eu rançon.
Tous reprennent l’information révélée par le quotidien français Le Monde hier qui affirmait que 20 millions d’euros avait été versés aux ravisseurs." (...)
"Commentaire désabusé du quotidien bamakois : «alors que la question terroriste
est toujours actuelle au nord Mali, Hollande autorise ses services à travers les Fonds
destinés aux services de renseignements, et ses entreprises dont AREVA
à arroser Aqmi, Ansar Dine ou les organisations terroristes. (…) Conséquences au Mali ?
La remise en selle de ceux-là même qui ont poignardé la République et trahi la nation.»''
(RFI Diffusé le jeudi 31 octobre 2013 (sic cité sur RFI )
Pendant ce temps, le gouvernement malien protégé par la France a été contraint d'accepter de donner l'impunité à ce même Iyad Ag Ghali...
... pour finir par protester à New York (sourc Malijet)
« Mon pays, comme tous les pays du Sahel, court à nouveau le risque d’être la destination de hordes de terroristes déboutés d’autres régions du monde » s’inquiète, le ministre des affaires étrangères, de la coopération internationale et de l’intégration africaine, Abdoulaye Diop. C’était le 8 octobre dernier à New York, lors du débat public sur le rapport du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon, sur la situation au Mali au titre de la Résolution 2164 du 18 juin 2014.
Selon le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, il n’y a pas de doute, la multiplication des agressions contre les forces internationales présentes au Mali, atteste à suffisance, le retour en force des groupes armés terroristes dans le Nord du Mali. « Nul n’ignore que le chef du groupe terroriste Ansar Eddine, Iyad AG Aghaly, qui figure depuis longtemps sur la liste de votre Comité contre le terrorisme, circule librement dans le Nord du Mali. Il vient solennellement de prêter allégeance à l’organisation de l’état islamique à travers une fracassante déclaration médiatisée » dit-il.
Avant d’inviter le conseil de sécurité des Nations Unies à prendre toutes ses responsabilités afin que la Minusma soit dotée de moyens appropriés pour exécuter pleinement son mandat. Selon le ministre des affaires étrangères de la coopération internationale et de l’intégration africaine, Abdoulaye Diop, le Conseil devrait-il envisager la mise en place d’une Force d’intervention rapide capable de lutter efficacement contre les éléments terroristes. Car dit-il, il est crucial d’empêcher que les liens avec Daesh se solidifient pour embraser la région du Sahel. source Lassina NIANGALY Source: Tjikan
"Il ne s’agit nullement de revendications catégorielles ou syndicales, mais de questions de survie."
On laissera le dernier mot aux militaires maliens. Avec Aguel Hoc, Ménaka avait été le premier lieu de l'attaque des terroristes islamofascistes les 17 et 18 janvier 2012.
Ceux qui y sont encore en poste se plaignent. Pas pour des motifs corporatistes. Ils se plaignent de ne pouvoir résister
"Les militaires maliens en poste à Ménaka ne sont pas contents. Ils l’ont fait savoir, courant semaine dernière à la hiérarchie sur place.
Il ne s’agit nullement de revendications catégorielles ou syndicales, mais de questions de survie. Ils déplorent juste une négligence coupable de l’Etat-major central. Il nous revient en effet, que leurs engins lourds, sont pour la plupart défectueux et ils sont durement confrontés à des pénuries de carburants et de vivres. Les munitions sont limitées et l’approvisionnement n’est pas régulier. Bien entendu, pas question, pour ces hommes, d’abandonner leurs postes. Ils sont décidés à se battre jusqu’à la fin. Mais encore faudra-t-il avoir les moyens de se battre ?
Le constat s’avère tout simplement amer au regard des scandales financiers qui n’en finissent pas et dans lesquels est cité le ministère de la défense.
B.S. Diarra
Source: La Sentinelle"
Veut-on réellement éradiquer MNLA, Ansar Eddine, Boko Haram et tous ces groupes de coupeurs de mains ?La réponse est donnée par le fait même de poser une pareille question !